Speak low if you speak love

Bruxelles | Danse | Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Dates
Du 28 septembre au 3 octobre 2015
Horaires
Tableau des horaires
KVS_BOL
Rue de Laeken, 146 1000 Bruxelles
Contact
http://www.theatrenational.be
info@theatrenational.be
+32 2 203 41 55

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Speak low if you speak love

Pour Wim Vandekeybus, l’amour est la plus insaisissable de toutes les émotions : il peut nous faire soulever des montagnes, ou nous abattre, impitoyablement. Après nieuwZwart (2009), Vandekeybus retravaille avec le musicien Mauro Pawlowski et ses compagnons. Leurs morceaux, inspirés des histoires d’amour classiques, sont interprétés par la Sud-Africaine Tutu Puoane. Un mix envoûtant de tradition et d’expérimentation !

Distribution

Mise en scène, chorégraphie, scénographie / regie, choreografie, scenografie / director, choreographer, scenographer : Wim Vandekeybus
De & avec / van & met / by & with : Jamil Attar, Livia Balazova, Chloé Beillevaire, David Ledger, Tomislav English, Nuhacet Guerra Segura, Sandra Geco Mercky, Maria Kolegova
Musique originale (live) /originele muziek (live) /original music (live) : Mauro Pawlowski, Elko Blijweert, Jeroen Stevens, Tutu Puoane

Production : Ultima Vez
Coproduction : KVS (Brussel, BE), Le manège.mons (Bergen, BE), Festival de Marseille (Marseille, FR), Stichting Mons 2015 Culturele Hoofdstad van Europa
Avec l’appui de / met de steun van / with the support of : deSingel internationale Kunstcampus

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2 Messages

  • Speak low if you speak love

    Le 3 octobre 2015 à 09:29 par thdarell

    Autant la musique, glaciale, syncopée, est formidable de bout en bout (on pense par moment à Brian Eno, à du black metal, aux Young Gods) et autant certaines scènes sont remarquables d’imagination , ce spectacle ne m’en a pas moins semblé hermétique à l’extrême, sans véritable fil conducteur. Bien sûr, je sais ce qu’est un spectacle de danse contemporaine, je connais W. Vandekeybus et ne m’attendais pas à trouver un spectacle avec clé sur porte, mais de là à m’infliger deux heures de mecs et filles qui sautent, hurlent, courent d’un bout à l’autre de la scène, se mettent à poil puis restent face au public pendant 5 minutes sans rien dire ... J’ai honte de le dire après un spectacle du grand Wim, et encore plus parce qu’on ne peut que saluer le talent, le travail et l’implication physique de tous ces danseurs, mais pour moi la sauce n’a tout simplement pas pris, et je me suis plus souvent qu’à mon tour retrouvé à jeter un coup d’œil à ma montre en espérant qu’on en finisse au plus vite. Désolé Wim, une autre fois peut-être ...

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  • Speak low if you speak love

    Le 8 octobre 2015 à 10:36 par Bambou

    L’un des plus beaux spectacles de Wim Vandekeybus qu’il m’ait été donné de voir !
    Le fil conducteur : l’amour.
    D’une grande limpidité pour la compréhension - nous assistons à différentes phases et différentes formes d’amour, des plus douces aux plus passionnelles, voire annimales. Sans oublier l’humour !
    Les danseurs et danseuses sont époustouflants, tout comme la chanteuse. Le groupe sur scène est excellent (mention spéciale aux percus !).
    Spectable hautement recommandé, même aux néophytes : j’étais accompagnée d’un ami peu habitué à la danse contemporaine, il a adoré et n’avait qu’une seule envie en sortant : le revoir. Je l’ai conseillé à un couple d’amis, ils ont également été conquis.
    Bref, foncez, laissez-vous emporter ! (et faites-vous votre propre idée)

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Mercredi 30 septembre 2015, par Julie Lemaire

Corps-à-corps

Ovation pour la première bruxelloise de « Speak low if you speak love », au KVS. Deux heures de performance pluridisciplinaire, puisque la danse se co-crée en continu avec la musique live de Mauro Pawlowski et compères, du groupe Deus. Avec un propos aussi vaste que l’amour, les scènes se multiplient au rythme des élans d’attirance ou répulsion de huit danseurs excellents. Plein les yeux.

Entre silences et cris, douceur mélancolique ou violence extrême, accents rock ou rythmes africains, le melting-pot des propositions scéniques est aussi saisissant que la prouesse technique de chacun des danseurs. La musique, avec plus forte présence de batterie et guitare électrique, est le fil conducteur du spectacle, qui cherche sa propre forme. La voix d’opéra de la chanteuse sud-africaine Tutu Puoane vient scander la mise en scène, tantôt pour ramener au calme, tantôt pour enflammer le mouvement. Les amours se vivent dans d’incessants corps-à-corps, entre tension et relâchement. Le propos est évident, puisque le désir parle plus avec le corps qu’avec l’esprit, mais les messages, peut-être parce que trop limpides, se perdent dans la multiplicité des propositions. L’énergie créatrice de l’ensemble est portée par celle des danseurs, qui jouent avec le désir et la sensualité au point de se détruire, pour renaître incessamment.

Julie Lemaire

Théâtre National Wallonie-Bruxelles