Life : reset

Théâtre | Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Dates
Du 20 au 29 mars 2014
Horaires
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+32 2 203 41 55

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Life : reset

Dans cette pièce muette, entre théâtre et vidéo, Fabrice Murgia explore la façon dont les « nouveaux médias » et les réseaux « sociaux » colonisent insidieusement nos existences sans rien alléger pourtant du fardeau de la solitude. Un spectacle fort et émouvant, à l’esthétique éblouissante, qui souligne le talent de Fabrice Murgia et la fulgurance de son univers singulier.
Texte et mise en scène : Fabrice Murgia/Cie Artara Interprétation : Olivia Carrère Coproduction : Théâtre National/Bruxelles, Theater Antigone/Courtrai, Festival de Liège, Maison de la culture de Tournai, CECN
Du 20 au 29 mars à 20h15, le dimanche 23 mars à 15h et le mercredi 26 mars à 19h30 au Théâtre National
Prix : 19 € - 15 € - 10 €

Réservation : 02/203.53.03

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6 Messages

  • Life : reset

    Le 27 mars 2014 à 09:58 par faser

    Actrice impliquée, jeu intéressant entre le réel et le virtuel par le biais des cameras et des écrans, mais les effets écrasent le spectacle vivant réduit à la portion congru et le dénouement laisse sur sa faim

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  • Life : reset

    Le 27 mars 2014 à 11:30 par Corall13

    J’ai adoré ce spectacle !! Très différent de ce qu’on a l’habitude de voir, c’est un mélange de vidéo, d’effets sonores et de scène. 

    On sent le travail d’un passionné, il y a de la poèsie - c’est quelque chose de très artistique. 

    Je trouve que ce spectacle convient beaucoup aux jeunes mais qu’il est utile d’avoir quelques notions avec internet et le monde virtuel en lui-même. 

    Je ne pense pas que ce spectacle puisse plaire à tout le monde mais il est intéressant d’aller le voir si ce n’est que pour comprendre un phénomère de société qu’est le virtuel et l’impact qu’il peut avoir sur chaque personne.

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  • Life : reset

    Le 28 mars 2014 à 11:43 par mauvever

    AU SECOURS ! spectacle insipide,inclassable,théatre muet,bruit de fond assourdissant et quelque part inutile mais très dérangeant bonjour les tympans,je n’ai guère trouvé ce spectacle" fort "comme annoncé dans le programme, univers visuel fascinant dixit le Soir,je cherche encore,et cette nouvelle mode d’introduire la video dans beaucoup de spectacles n’arrive pas cacher le manque de crédibilité théatrale...la mise à ""l’écran ""d’une routine ,d’un fardeau,du boulot metro,dodo ,rien de neuf sous les cieux,beaucoup de nous rencontrent cette solitude ,ce mal être et assister à ce genre de spectacle de doit certainement pas contribuer à remonter le moral ,heureusement ce fût court 45minutes trop longues tout de même.Je déconseille

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  • Life : reset

    Le 30 mars 2014 à 04:18 par Alexei

    Mais quel daube !!!. Et pourtant, je viens de lire l’introduction et les commentaires d’autres spectateurs et je suis heureux de voir que je ne suis pas le seul à ne pas avoir compris grand chose à ce spectacle. En effet, la musique est atroce et me cassait les oreilles, de plus, j’ai cru que j’allais finir par être dégouté d’Abba (plus très jeune alors que ce spectacle leurs est censé être destiné enfin soit). C’est d’un vide et d’un calme cette "pièce". Et les vidéos sont omniprésente, voir trop nombreuses et répétitives (on voit toujours les mêmes). Concernant l’originalité, je vais en décevoir plus d’un mais j’ai déjà vu ce genre de spectacle au théâtre national (qui semblerait aime mélanger le "théâtre" et la vidéo mais aussi ailleurs. Personnellement, ce spectacle m’a paru une éternité et j’ai même pas applaudi (et j’étais pas le seul). Dommage, l’idée était tout de même bonne sur le papier et j’étais enthousiaste à l’idée d’y aller mais pas à la hauteur de mes espèrances. En tout cas, pièce que je ne conseille aucunement et il est regrettable de voir que le théâtre a mis les moyens pour cette pièce pour rien.

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  • Life : reset

    Le 31 mars 2014 à 07:03 par stephy

    Dommage de faire un tel travail pour ne pas être compris.

    Beaucoup trop de BRUIT agressif, beaucoup trop sombre, beaucoup trop de cinéma.

    L’idée des différentes pièces de l’appartement qui changent d’orientation est bien.

    La logique de l’enfermement conduisant au suicide est logique.

    MAIS, le spectacle n’est pas agréable à regarder, je ne suis pas entrée dans la pièce, je n’ai pas eu le contact visuel avec la comédienne.

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Jeudi 27 mars 2014, par Laura Bejarano Medina

Aux frontières du réel

Deuxième création du jeune metteur en scène Fabrice Murgia, Life : Reset s’installe au théâtre National après une tournée remarquée. En brouillant volontairement la frontière entre réel et virtuel, Fabrice Murgia dénonce le paradoxe des solitudes contemporaines à l’ère de l’hyperconnectivité.

Avant même que la scène ne se révèle à la lumière, le grondement dérangeant des moteurs et les grincements d’une ville épuisée accueillent les spectateurs et donnent le ton de Life : Reset. Par un subtil jeu de ruptures et de contrastes, Fabrice Murgia plonge le public dans une atmosphère pesante exacerbée par des sons désagréables et des silences oppressants. Assourdie par cette cacophonie citadine, une jeune femme anonyme (Olivia Carrère) apparaît alors dans la pénombre de son appartement. Pour échapper à l’ennui d’un quotidien rythmé par les insomnies et la solitude, elle se crée un avatar et choisit de mener une double vie dans un monde virtuel.

Spectacle atypique et déroutant, Life : Reset malmène les codes de la représentation théâtrale. En jouant d’une main de maître avec l’écran et la caméra, Murgia propose au spectateur un regard inédit sur deux points de vue. Pendant qu’au second plan, la comédienne est filmée discrètement en action sur la scène, un écran en transparence retransmet en direct son image au premier plan. Par un judicieux système de structures amovibles, le metteur en scène choisit de confiner Olivia Carrère dans des espaces et des positions qui limitent la vision du spectateur, optimisant ainsi l’usage de la caméra, à travers des plans rapprochés et différents angles de vue. Désorienté et coincé dans cette confrontation incessante entre la scène et l’écran, l’œil du public se trouve face à un dilemme. Fabrice Murgia place le spectateur dans la même position que son personnage, confondant le réel et le virtuel, ne sachant plus où se trouve la limite, allant jusqu’à nous perdre en se perdant elle-même.

Porté par une scénographie impressionnante et des effets vidéo déroutants, Life : Reset tire sa richesse d’un imaginaire visuel, mi-réel, mi-fantasmé, greffé sur des éléments sonores de plus en plus sinistres et abstraits. Sans paroles, ce spectacle se construit comme un puzzle d’images et nous introduit dans l’intimité malsaine d’une jeune femme déconnectée de la réalité. Détaché des mots et du texte, Fabrice Murgia donne la parole au son et à la vidéo pour créer des atmosphères inquiétantes et changer la manière dont notre regard appréhende la scène.

À la fois troublant et percutant, Life : Reset met mal à l’aise et interpelle sur la perte du contact humain liée à l’incapacité de dissocier le vrai du faux dans une société médiatisée. Même si, en bousculant les attentes, cette création insolite risque de ne pas plaire aux défendeurs du théâtre traditionnel, Life : Reset n’en demeure pas moins une expérience unique qui ne manquera pas d’intriguer ou de fasciner par son caractère étrange et singulier.

Laura Bejarano Medina

LIFE : RESET / Chronique d’une ville épuisée

LIFE : RESET / Chronique d’une ville épuisée from Theatre National de Bruxelles on Vimeo.

Théâtre National Wallonie-Bruxelles