Le signal du promeneur

Théâtre | Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Dates
Du 22 au 27 avril 2014
Horaires
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Le signal du promeneur

Qu’est-ce qui pousse un homme à rompre totalement avec son milieu, voire avec la société tout entière ? A opposer à un destin trop bien tracé une révolte qui est le cri viscéral du vivant ? Le Raoul collectif s’empare de ces questions en convoquant une série de personnalités bien réelles ayant ainsi pris la tangente. Mais le collectif de cinq créateurs-comédiens ne raconte pas leurs histoires : il les fantasme.

Conception et mise en scène : Raoul Collectif
De et avec : Romain David, Jérôme de Falloise, David Murgia, Benoît Piret, Jean-Baptiste Szézot.

Production Raoul Collectif.
Coproduction Théâtre National/Bruxelles, Maison de la culture de Tournai, KVS.

Du 22 au 27 avril 2014 à 20h15 (19h30 le mercredi - 15h00 le dimanche)

Prix des places : 19 € - 15 € - 10 €

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5 Messages

  • Le signal du promeneur

    Le 4 février 2013 à 10:04 par loulou

    "Soyons frères parce que nous sommes perdus"
    Cinq jeunes auteurs/comédiens nous interpellent pour nous rappeller que cette utopie-là peut nous sauver.
    Un spectacle plein d’énergie,de joie de vivre,d’humour et intelligent ;un spectacle qui mérite bien le succès qu’il remporte.

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  • Le signal du promeneur

    Le 13 septembre 2013 à 01:07 par lflo

    A la fois drôle et touchant, un spectacle qui secoue et nous rappele qu’on est pas grand chose sans les autres.
    Les acteurs sont aussi excellents. On retrouve notamment David Murgia. A voir.

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  • Le signal du promeneur

    Le 29 mars 2014 à 07:32 par guanaco

    Un spectacle assez grandiose, pour sa scénographie particulièrement. Les 5 comédiens du Raoul Collectif tire un portrait assez austère et inquiétant de notre société, mais non sans humour et surprise. 

    Des milliers voire dizaine de milliers de personne ont déjà vu ce spectacle : je vous invite à se joindre à eux, car c’est un spectacle qui marquera certainement la scène belge pour un bon bout de temps.

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  • Le signal du promeneur

    Le 28 janvier 2015 à 02:07 par nwouters

    Un spectacle assez impressionnant au niveau de la mise en scène, des jeunes comédiens plutôt convainquants et un burlesque réjouissant. L’ensemble se prend néanmoins à mon sens un peu les pieds dans le tapis au moment d’embrasser une thématique qui ne se greffe pas totalement à l’ensemble et ramène à la rationalité un discours qui jusque là, par sa puissance évocatrice, s’avérait plutôt réussi.

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Mercredi 18 janvier 2012, par Samuël Bury

Des mottes, encore des mottes

Dans « Le signal », il en pleut, plic-ploc, du début à la fin. Un rappel à la terre sans doute et à toutes les métaphores qui y prennent racine. Peut-être même un fil conducteur un peu faible à ce spectacle qui aborde 5 histoires très singulières, 5 biographies qui ont en commun le décrochage par rapport aux lourds carcans sociétaux, 5 formes de marginalité très vivantes. On en retient de la puissance et du cri libérateur mais on capte aussi un penchant à la bordélo-comédie.

Si la mise en scène collective montre une face hétéroclite et improbable incitant clairement à la curiosité, l’autre amène à plus de décrochages. Celle qu’on apprécie, c’est par exemple la somme des objets d’apparence décoratifs et qui révèlent petit à petit leur fonction symbolique (les tabourets qui deviennent totem) ou dramatique (le piano et sa mise en abîme du récit). Celle qu’on déplore, c’est par exemple un magma incertain de scènes sans lien apparent qui suscite davantage d’inattention que de réelle implication de la part du public.

Mais le jeu est bon, sportif et délirant ; les 5 comédiens approchent tout autant l’individualité que la cohésion de groupe avec beaucoup de talent et surtout beaucoup de senti. Entre leur entrée et leurs sorties où ils se dissimulent sous un parka à capuche et des lampes frontales (comme des promeneurs de nuit incertains, errant dans le non sens), ils dévoilent des êtres à vif, abandonnant le temps d’une histoire les codes du langage lisse.
Cette pièce est poétique finalement. Mais on peut lui reprocher un manque de clarté dans son assemblage, comme si on avait voulu retirer une boule de l’Atomium par souci esthétique...

Théâtre National Wallonie-Bruxelles