Le petit chaperon rouge

Bruxelles | Théâtre | Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Dates
Du 7 au 8 mai 2016
Horaires
Tableau des horaires
Théâtre National
boulevard Emile Jacqmain, 111 1000 Bruxelles
Contact
http://www.theatrenational.be
info@theatrenational.be
+32 2 203 41 55

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Le petit chaperon rouge

« Je voudrais écrire ma propre version de l’histoire, rendre simplement les différentes étapes du parcours de cette petite fille dans la campagne, qui part de chez sa mère pour se rendre chez sa grand-mère et qui rencontre un loup. Rendre ces personnages et ces moments dans leur plus grande simplicité et vérité. Avec beaucoup de concret.
Le rapport à la nature ainsi qu’à l’animalité voire la bestialité me paraît essentiel. La nature et l’animal dans ce qu’ils ont de dangereux, de mystérieux et d’imprévisible mais aussi dans ce qu’ils ont de beau et de merveilleux, d’envoûtant et désirable, c’est ce que je voudrais faire ressortir.
Le rapport à la peur est primordial dans ce conte, et en général dans la vie d’un enfant. Selon moi, aborder la question de la peur avec les enfants, c’est aborder aussi l’autre versant de cette émotion qui est le désir. »

- Joël Pommerat

Distribution

Joël Pommerat

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1 Message

  • Le petit chaperon rouge

    Le 6 mai 2016 à 17:34 par loulou

    Comme Cendrillon et Pinocchio, ce Petit Chaperon Rouge m’a enchantée.
    J’ai beaucoup apprécié cette mise en scène basée sur l’utilisation de la lumière et du son ;on y retrouve la signature
    indéniable de Joël Pommerat.
    Les trois comédiens sont impeccables.
    Un seul regret:c’est trop court ;on en redemande !

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Lundi 9 mai 2016, par Catherine Sokolowski

Talons et talent

“Le Petit Chaperon rouge”, c’est une oeuvre phare de Pommerat. C’est le conte populaire modernisé, c’est le clic-clac des talons qui n’existent pas, le mélange de peur, d’amour et d’humour et la rencontre de tous les publics. Créée en 2004, la pièce, qui ne dure que 45 minutes a déjà été jouée en maints endroits, pour le bonheur de tous. A ne pas manquer.

Tout le monde connaît l’histoire du Petit Chaperon rouge, cette petite fille qui voulait rendre visite à sa grand-mère et qui se retrouve menacée par un loup. En ajoutant quelques touches personnelles au personnage de la mère, en développant les relations mère-fille et mère de la mère de la petite fille et en simplifiant la représentation du conte à l’extrême (pas de décors, peu de personnages, peu de costumes), Pommerat renouvelle le conte en retournant à l’essence du récit.

“Les fourmis adorent qu’on leur raconte des histoires”. Et nous aussi ! Ici, le narrateur occupe un rôle majeur, les dialogues sont rares et il conduit les spectateurs. Rodolphe Martin donne un beau relief à l’histoire interprétée par Isabelle Rivoal, aérienne dans le rôle de la mère, et Valérie Vinci, aussi convaincante en Petit Chaperon rouge qu’en grand-mère.

Si plusieurs thèmes sont abordés, comme la solitude, le temps ou les relations intergénérationnelles, ils ne sont pas analysés en profondeur. En 45 minutes, il est difficile de développer mais, à contrario, l’attention des plus petits reste intacte. Le public adulte n’est donc pas à l’abri d’une petite frustration. Mais les contes ne doivent-ils pas d’abord enchanter les plus jeunes ? “Le Petit Chaperon rouge” a été suivi, quelques années plus tard par l’adaptation de “Pinocchio” (2008) et “Cendrillon” (2011), confirmant le talent si particulier du metteur en scène. Si vos enfants sont trop grands, il faudra assumer ou en louer. Bon spectacle !

Théâtre National Wallonie-Bruxelles