Le Voyage

Théâtre | Théâtre des Martyrs

Dates
Du 6 mars au 4 avril 2009
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.theatre-martyrs.be
billetterie@theatre-martyrs.be
+32 2 223 32 08

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Le Voyage

Une comédie dramatique, émouvante et forte, sur la différence entre les générations,
les conflits, les heurts, les orages et les arcs-en-ciel de la réconciliation.
Un moment rare, drôle et émouvant où un homme du passé et un homme d’avenir s’unissent au présent.
Le Théâtre de la place des Martyrs est heureux d’accueillir le travail intimiste et chaleureux du Théâtre de La Valette pour une série exceptionnelle de 24 représentations à Bruxelles.
Avec Léonil Mc Cormick et Gérard Vivane
Mise en scène : Eric Lefèvre - Décor : Christian Ferauge -
Lumières : Xavier Letroye

Horaires des spectacles :
les mardis à 19h
du me. au sa. à 20h15
Di. : 08 et 22/03 à 16h

Infos et réservations :

02/2233208

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11 Messages

  • Le Voyage

    Le 7 mars 2009 à 02:50 par XavierD

    Une pièce qui gagne en intensité au fur et à mesure qu’elle se déroule. La sobriété du décor aide à mettre en évidence le jeu des comédiens. On regrettera néanmoins le débit de paroles précipité de Léonil Mc Cormick : des mots entiers sont avalés...
    Belle prestation !

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  • Le Voyage

    Le 9 mars 2009 à 02:33 par faucer

    Un "Road movie" sur les planche, c’est souvent intéressant. Ici d’autant mieux car il s’agit de deux personnes âgées. Conflit ancestral entre un père et son fils, le tout joué avec finesse et émotion. "XavierD" l’a bien dit, la pièce gagne en intensité, j’ai également envie de rajouter en émotion. Très honnêtement, j’ai quelques fois dû réprimer des sanglots. C’est très touchant de connaître ce genre d’émotion au théâtre. Encore un mot concernant "XavierD"...sur le débit de Léonil Mc Cormick...d’accord avec lui, mais ça colle très bien au personnage ;) En tous les cas, magnifique prestation de la part des deux comédiens.

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  • Le Voyage

    Le 10 mars 2009 à 12:00 par ejoseph

    Une très belle pièce qui nous fait découvrir à travers un voyage, l’histoire, la relation entre père et son fils qui apprennent à se connaître et nous parle aussi de toute l’horreur de la guerre avec les déportations des Juifs.
    Par ailleurs, je suis d’accord que le débit de parole de L.Mc Cormick est fort rapide mais d’accord aussi que ça colle avec le personnage.

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  • Le Voyage

    Le 13 mars 2009 à 03:39 par Albert

     J’ai été bouleversé par ce Voyage qui part du rire pour arriver au drame d’un silence familial qui surgit en pleine nuit !Tout ce qui est passé prend sens, mais j’ai regretté de ne pas avoir tout retenu en fonction de l’apothéose qui explose comme une bombe dans une vie !
    Rarement, j’ai été touché par cette relation comédie affectueuse et drôle entre un père et son fils qui bascule dans un drame sans s’y attendre sur une date, un mois, un jour....Je retenais mes larmes et applaudir me semblait difficile !Rarement, j’ai perçu et j’ai été touché par la force du théâtre et le professionnalisme énorme des Acteurs !
    Bravo Les Artistes et tous ceux qui les font vibrer sous nos yeux !
    Bravo Messieurs et Bon Voyage !

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  • Le Voyage

    Le 13 mars 2009 à 11:59 par Albert

     Je persiste et signe, pour dire combien ce spectacle m’a ému et impressionné ; même si hier soir, un problème d’éclairage a quelque peu perturbé le basculement d’un récit tragi comique d’un père et son fils vers une parabole sur la rédemption par la Parole !Le contraste de la prestance et du débit des 2 acteurs marquent bien justement le malaise enfoui profondément insoupçonné du fils face à son père qui avance masqué pour cacher le secret familial !
    _

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  • Le Voyage

    Le 18 mars 2009 à 12:14 par Aurelia

    On ne peut plus "simple" pour la mise en scène mais il ne valait pas la peine qu’elle soit plus complexe.
    En effet, la complexité et la richesse se jouaient dans la relation père-fils que ces deux acteurs incarnaient de manière "naturelle", pas de surjeu malgré les quelques "effets comiques"..
    On sent la maitrise de leur jeu d’acteurs également dans le débit de paroles, les silences,etc.
    Deux hommes qui se protègent et ont vécus comme ils le pouvaient avec un lourd secret de famille..Deux hommes qui vont progressivement se mettre "à nu"..la difficulté de communiquer "entre hommes"..la vérité..Authentique,beau, émouvant..

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  • Le Voyage

    Le 21 mars 2009 à 10:48 par panda

    Un voyage d’un père et de son fils. Une réflexion sur les relations père fils

    Un voyage du souvenir.

    La rencontre entre un père et sont fils fait parfois de heurt, d’ émotion, d’amour et ….. la réconciliation.

    D’excellent comédien qui nous emporte avec eux dans le voyage.

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  • Le Voyage

    Le 23 mars 2009 à 11:14 par arlequin

    un beau dialogue emprunt d’intensité et qui gagne en émotion.
    Quelques rappels troublants relatifs à la guerre et une évolution dans les dialogues allant vers le plus piquant, avec un Léonil Mc C pareil à lui même excellent quant au jeu mais parfois problématique quant à la diction.

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  • Le Voyage

    Le 31 mars 2009 à 01:40 par Champion

    Très belle pièce, émouvante et aux dialogues volontairement sobres et justes, faisant sourire ou rire de temps à autre...
    Histoire troublante entre un père et un fils qui se trouvent et se retrouvent au cours d’un voyage "de mémoire".
    Le jeu des acteurs est en adéquation avec le thème de la pièce.
    Bref, je pense que tout a déjà été dit dans les autres avis, et qu’il ne reste plus qu’aux prochains spectateurs de se faire leur propre opinion...

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  • Le Voyage

    Le 14 avril 2010 à 02:16 par Champion

    J’ai vu cette pièce l’année dernière au Théatre des Martyrs à Bruxelles : c’est vraiment un texte très prenant et très touchant. J’ai trouvé le jeu des acteurs très juste. Le thème est assez dur, surtout lorsqu’on apprend le dénouement...
    A voir.

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  • Le Voyage

    Le 21 avril 2010 à 03:54 par dominik

    Vu ce 20 avril à LLN. Spectacle riche au niveau du texte et au niveau des sentiments. Des non-dits qui font basculer la vie. Sobre dans le décor mais tellement riche en émotions. A voir absolument.

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Jeudi 19 mars 2009

Duo comique pour sujet tragique

Une aire d’autoroute, une voiture sur une route de campagne, une chambre d’hôtel dans un village allemand...autant d’étapes de ce « Voyage » familial comme autant d’évolutions. Entre ce fils en mal d’existence et ce père qui a trop vécu se (re)noueront des liens que seule la mémoire de l’asphalte pouvait déterrer ou créer.

Comme souvent quand il est question des camps et de la deuxième guerre mondiale, la grande Histoire nous est livrée à travers la petite porte de l’histoire intime. Mais l’originalité de ce « Voyage » réside sans nul doute dans le registre choisi pour l’aborder : le comique. En effet, tout le début de la pièce est essentiellement basée sur ces échanges cinglants entre le père attaché à une certaine haine de l’Allemagne, pour le principe, parce qu’il n’est « pas du genre à oublier les choses parce que le temps passe » et le fils pour qui « il n’y a rien de pire que les souvenirs ».
Ces échanges – dialogue de sourds, énervements mutuels ou mauvaise foi - mettent en lumière peu à peu leur histoire familiale, le passé douloureux du père, déporté à Dachau et les craintes du fils quant à son avenir.
Leurs deux voix s’entremêlent, comme celle de la guitare et du violon lors des intermèdes musicaux. Choix judicieux que Paganini : le père et le fils, instrument et sonorité différents, qui jouent ensemble une même partition qu’est ce voyage au coeur du souvenir.

C’est dans un dispositif scénique modulable – figurant tantôt la voiture, tantôt une table de restaurant, tantôt encore une chambre d’hôtel – qu’évoluent ce père et ce fils.
Deux histoires, deux personnalités, deux caractères...et deux acteurs de talent ! Si l’on regrettera quelques manques de nuance chez Léonil Mc Cormick, l’ensemble est bien tenu et ces deux comédiens nous font partager avec sincérité cette relation complexe. Quant à la performance de Gérard Vivane, elle ne peut qu’être applaudie des deux mains !

Le rebondissement final aurait pu amener un développement intéressant quant à la question identitaire ou encore celle des bourreaux mais le changement de registre manque de fluidité. L’écriture pourtant si agréable jusque là s’alourdit quelque peu tandis que le jeu du fils se veut moins nuancé dans ce registre plus dramatique.

Toutefois, mis à part ce dernier passage moins abouti, nous sommes emportés dans ce voyage en leur compagnie et malgré le sujet douloureux, la pièce nous montre que la vie transparaît même dans les ornières de la route.

Théâtre des Martyrs