LA MUSICA DEUXIEME de Marguerite Duras - La Servante

Théâtre | Théâtre des Martyrs

Dates
Du 11 mars au 9 avril 2011
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.theatre-martyrs.be
billetterie@theatre-martyrs.be
+32 2 223 32 08

Moyenne des spectateurs

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LA MUSICA DEUXIEME de Marguerite Duras - La Servante

LA MUSICA DEUXIEME de Marguerite Duras
La Servante
Au Théâtre de la Place des Martyrs - Atelier

Du 11/03 au 09/04/2011 - Dimanches 27/03 et 03/04
Un homme. Une femme. Ils se sont aimés, passionnément, à la folie. Elle a voulu le suicide, lui le
meurtre. Ils se retrouvent aujourd’hui, une dernière fois, leur divorce juste prononcé. Marguerite Duras au sommet de son art pour dire l’incandescence de l’amour, ses vertiges, ses impasses, et ses douleurs.

Distribution :
Avec Anne Martinet, Philippe Morand
Mise en scène de Philippe Sireuil

Le spectacle se joue :
Tous les mardis à 19h
Du mercredi au samedi à 20h15
Les dimanches à 16h (selon le calendrier / Di : 27.03 - 03.04)

Réservations au 02/223 32 08 - Fax : 02/227 50 08 (du mardi au vendredi de 11h à 18h, le samedi de 14h à 18h)

Prix des places :Parterre : adultes 16,50 € ; Seniors 14 € ; Etudiants (-de 26 ans) 10,50 €Balcon : adultes 14,50 € ; Seniors 13 € ; Etudiants (- de 26 ans) 9 € Autres possibilités : prix de groupes et cartes « Privilège - Fidélité »

Crédit photo : Mario del Curto

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8 Messages

  • LA MUSICA DEUXIEME de Marguerite Duras - La Servante

    Le 13 mars 2011 à 04:30 par monkeyz

    Je ne connaissais pas ce texte de Marguerite Duras. Il évoque intelligemment le passé pour nous dire tant de choses sur la situation présente du couple sur la scène. L’exigeance du texte rend parfois le fil difficile à suivre. Mais la mise en scène allège un peu l’épaisseur. La scénographie est formidable. Un seul bémol : avis aux metteurs en scène : par pitié, arrêtez de placer des cigares (et autres cigarettes) dans vos pièces, là où cela ne sert absolument à rien, incommode visiblement les trois quarts des spectateurs, et m’a, ici, personnellement fait décrocher de l’histoire pendant un quart d’heure ! Pour le reste, un bon moment de théâtre.

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  • LA MUSICA DEUXIEME de Marguerite Duras - La Servante

    Le 24 mars 2011 à 11:11 par aure

    La petite salle du théâtre des Martyrs se prête à merveille au caractère brut et dépouillé du texte de Duras, la mise en scène est belle, simple, adéquate ( dommage pour le " grillage " vraiment qui laisse dans le flou le visage des acteurs dont la proximité pourtant aurait permis de vivre la pièce autrement, dans leur regard, la souffrance de leurs traits, donnant une impression de " cage " assez désagréable et oui dommage aussi pour le cigare, cela fait 3 fois depuis peu, dans des pièces différentes, pour ceux comme moi qui ne supportent pas, c’est désagréable vraiment ), les acteurs convaincants. Bien sûr lorsque l’on eut le bonheur de voir Samy Frey, c’est tout à fait différent, mais l’héritage est lourd il faut le reconnaître !
    Un bon moment de théâtre pour les amoureux de Duras.

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  • LA MUSICA DEUXIEME de Marguerite Duras - La Servante

    Le 1er avril 2011 à 11:48 par alec

    La rigueur et l’épaisseur du texte, par ailleurs poignant, est imposante. J’avoue : je me suis laissé aller, une distance s’est installée et j’ai décroché. Je n’étais pas le seul. La pièce est tout de même servie par une mise en scène et un décor intimiste remarquables : le public se place de part et d’autre de la scène, cet étroit couloir dans lequel cette femme et cet homme évoquent leur passé. On retrouve les thèmes chers à Duras comme l’amour, la douleur et la solitude.

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  • LA MUSICA DEUXIEME de Marguerite Duras - La Servante

    Le 5 avril 2011 à 01:12 par lapin

    Un texte rude propre à M. Duras, certes poignant, impregné de situations profondément vécues jusqu’au déchirement mais, malgré le côté intimiste qui m’a séduite ainsi que le décor étroit du couloir dans lequel deux ex-amants se débattent cruellement, nous avons lutté pour ne pas décrocher. Ce fut cependant un bon moment de théâtre. On regrette le côté trop statique (voulu, sans doute) du personnage féminin, particulièrement au début. Dommage aussi cette polémique du cigare qui semble vraiment séduire les metteurs en scène depuis les interdictions législatives. Alors que dans"la cerisaie" je pouvais comprendre et admettre vu l’époque, chez M. Duras, contemporaine, le cigare me semble obsolète et inutile. Il vient juste casser l’intimité entre les protagonistes et les spectateurs...

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  • LA MUSICA DEUXIEME de Marguerite Duras - La Servante

    Le 8 avril 2011 à 03:52 par deashelle

    Les corps et les visages sont plantés là, comme des personnages de scène funéraire égyptienne, de profil, avec la mort ou l’éternité rôdant partout. Une urne pour recueillir les cendres inutiles. Le dos-à-dos règne en maître, le regard de la femme se perd dans le vide, le « vous » poli enterre des pointes de « tu » et d’intimité. Las, on est impuissant à sauver les paramécies dans le bocal : car elles sont figées dans l’impuissance face au changement, l’absence d’idéal, la fragilité personnelle, l’incommunicabilité et la solitude, sauf cette ultime fois. Mais tout est inéluctablement consommé, dans l’intimité de leur théâtre. Seule la musique reste. Et l’obscurité.

    PS les cendres me direz-vous ? celles d’un feu mal éteint ? Hélas, celles d’un affreux cigare. Why ?

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  • LA MUSICA DEUXIEME de Marguerite Duras - La Servante

    Le 9 avril 2011 à 11:13 par PSIREUIL

    Les temps changent. Il y a quinze ans, au Théâtre Le Public, Patrick Descamps qui interprétait le rôle de Michel Nollet, fumait déjà lors de l’interstice musical entre la première et la seconde partie, ce n’est donc pas un "effet de mode".A cette époque, je n’ai jamais enregistré la moindre remarque quant au fait de fumer sur scène. Peut-être est-ce dû ici à la petitesse de la salle ? Je ne sais. Curieux, cette "unanimisme" quant au cigare. Les temps changent ...

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Mardi 22 mars 2011, par Catherine Sokolowski

La dernière séance

C’est dans le cadre intimiste de la petite salle du Théâtre des Martyrs que nous retrouvons un homme et une femme, pour un moment unique, une nuit hors du temps, après un divorce prononcé l’après-midi et quelques années de séparation. Les spectateurs, assis de part et d’autre d’un hall d’hôtel, sont les témoins discrets de cette rencontre. Malgré un texte poignant et la proximité immédiate des acteurs, une distance s’installe. Sobriété extrême du décor, position très statique de la femme, espoirs dérisoires de l’homme, l’empathie ressentie est limitée.

Merveilleux dialogue intemporel de Marguerite Duras, réflexion intense sur l’échec d’une vie commune malgré un amour bien présent, cette rencontre se déroule intégralement dans un hall d’hôtel. Il faut le deviner, les seuls décors sont une fenêtre et un cendrier. Mais cette absence d’artifices nous permet de nous concentrer sur le jeu des acteurs, Anne Martinet et Philippe Morand, mis en scène par Philippe Sireuil. Elle, distante, froide et résignée, regarde par la fenêtre. Lui, demandeur et inquisiteur, voudrait la convaincre qu’une nouvelle vie commune est possible.

Un message se dégage. Il semble que l’histoire ne se répètera plus jamais avec la même intensité. Est-ce cela qu’ils ont perdu ? Est-ce cela qu’il veut retrouver ? L’idée est peut-être de revivre cet amour le temps d’une nuit aux travers d’échanges que l’on sait être les derniers.
Rythme lent, passion éteinte, odeur de cigare, il n’est pas évident d’entrer dans l’histoire de ce couple qui semble déjà appartenir au passé.

Théâtre des Martyrs