JE ME TIENS DEVANT TOI NUE

Théâtre | Théâtre des Martyrs

Dates
Du 2 au 31 mars 2012
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.theatre-martyrs.be
billetterie@theatre-martyrs.be
+32 2 223 32 08

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JE ME TIENS DEVANT TOI NUE

JE ME TIENS DEVANT TOI NUE
Joyce Carol Oates - Cie Biloxi 48
Au Théâtre de la place des Martyrs - Petite salle.

Du 02/03 au 31/03/2012 - Dimanches : 04 et 18/03

« Je ne sais pas si je suis tragique ou optimiste. J’essaie d’être réaliste ». Joyce Carol Oates, grande romancière américaine, nous révèle avec un humour cinglant et une impudeur débridée les misères ordinaires de ces femmes américaines dans la désolation et la solitude humaine, exprimant leur rage d’exister. Neuf portraits de femmes d’aujourd’hui pour un théâtre d’émotions à vif.

Avec Nathalie Cornet, Jessica Fanhan, Mathilde Rault et Laura Vossen
Mise en scène et scénographie : Christine Delmotte
Direction technique et éclairage : Nathalie Borlée, Maquillage et accessoires : Urteza Da Fonseca, Costumes et habillage : Dafni Stamatopoulos, Coaching chant : Muriel Legrand, Voix off : Francesco Mormino, Régie : Bruno Smit, Assistanat à la mise en scène : Nicolas Legrain, Assistanat général : Anna Giolo, Stagiaire : Charlotte Dumont


INFOS ET RESERVATIONS :


Du 02/03 au 31/03/2012 -

Mardi à 19h – mercredi au samedi à 20h15 – dimanches 29/01 et 12/02/2012.


Théâtre de la placedes Martyrs - 22, place des Martyrs - 1000 Bruxelles


Tel : 02/223.32.08 (du mardi au vendredi : 11 à 18h – samedi : 14 à 18h) -

Courriel : loc@theatredesmartyrs.be -

Info :www.theatredesmartyrs.be



N’hésitez pas à venir participer gratuitement à notre rencontre-débat le 10 MARS 2012 à 15H : " La place des femmes dans le monde d’aujourd’hui - De la société patriarcale à la parité"

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7 Messages

  • JE ME TIENS DEVANT TOI NUE

    Le 12 mars 2012 à 09:55 par loulou

    4 magnifiques comédiennes au service de textes violents et dérangeants.
    Très belle mise en scène avec l’emploi de la vidéo qui renforce le sentiment d’intimité,de proximité avec ces différentes femmes.
    J’ai beaucoup apprécié ce spectacle.
    Seul tout petit bémol:la connotation américaine dans les histoires.

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  • JE ME TIENS DEVANT TOI NUE

    Le 16 mars 2012 à 04:35 par mzoe

    J’ai aimé cette pièce qui aborde les pensées intimes de femmes devant les aléas de la vie .Excellent jeu très juste des comédiennes. Personnellement , je n’ai pas trouvé cela "cru" ni trop Américain . 

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  • JE ME TIENS DEVANT TOI NUE

    Le 23 mars 2012 à 11:45 par violina

    Très belle surprise, j’avais lu une critique peu encourageante et suis bien contente d’avoir suivi mon envie de départ... je conseille vivement d’aller voir ce spectacle, que cela soit "américain" ou pas n’est pas la question à mon sens, l’intérêt est dans l’intimité révélée, la bataille que ces femmes livrent, je pense que chacun peut s’y retrouver : homme, femme, américain ou pas. On parle ici de la lutte humaine et cela dépasse une identité nationale. Bravo à la mise en scène et aux actrices !

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Lundi 5 mars 2012, par Joséphine

Je pose ou je suis ? Regarde : Je me tiens devant toi nue.

Ce « je » sera celui des dix personnages qui viendront tour à tour se livrer sur scène. Dix femmes différentes, dix types, presque des clichés. De la laide femme à lunettes amoureuse d’un assassin à la future mère suicidaire, ce sont des témoignages tantôt drôles tantôt tragiques qu’interprètent au théâtre de la place des Martyrs quatre comédiennes talentueuses.

Le jeu des actrices est le point fort de ce spectacle. Tour à tour vieille fille, danseuse de nuit, adolescente anorexique, elles donnent vie et profondeur aux personnages de la romancière américaine Joyce Carol Oates. Personnages entiers mais également moyens lui permettant d’aborder la question des différentes facettes de la féminité et de la condition féminine. C’est grâce à la justesse de l’interprétation que nous pouvons nous mettre à la place de cette femme enceinte, seule et plus toute jeune, que nous pouvons comprendre le geste de cette institutrice emmenant un adolescent de quinze ans dans un motel ou encore les larmes versées devant un bouton sur la lèvre.

La metteuse en scène Christine Delmotte déclare qu’il s’agissait pour elle de rendre visible le trajet de pensée de ces femmes, de mettre en forme leurs fantasmes et visions illusoires de la vie. Est-ce pour cela que leurs mouvements sont non seulement dédoublés mais triplés grâce à une caméra qui filme en direct et à un enregistrement ? Ou bien est-ce pour insister sur la notion de témoignage ? Ou pour nous dire que finalement ces femmes ne se mettent pas tant à nu que ça, qu’elles se représentent bien plus qu’elles ne se donnent ?
Quelle que soit l’intention exacte, le procédé est lourd et dessert la mise en scène. De même, on peut se demander pourquoi tant de redondance : la corde pour dire l’intention du suicide, la tenue de prisonnier pour présenter l’institutrice... Le texte est suffisamment clair et on apprécie la sincérité avec laquelle il est porté. Pour une fois que les acteurs ne surjouent pas, c’est la mise en scène et la scénographie qui viennent alourdir le propos...

Karolina Svobodova

Théâtre des Martyrs