un monde presque parfait

Théâtre | Théâtre Varia

Dates
Du 10 au 19 décembre 2009
Horaires
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un monde presque parfait

Dans la famille, on ne choisit ni le père qui a la main leste, ni la mère absente, ni le frère plus aimé que soi, mais on choisit de s’inventer un monde nouveau comme un voyage imaginaire au pays de l’ailleurs.  Un monde presque parfait Ecriture et interprétation de Soufian El BoubsiDu 10 au 19 décembre 2009 à 20h - En matinées les 15 et 17 décembre à 14h. Ecriture et interprétation : Soufian El Boubsi. Direction artistique : Hamadi. Un spectacle du Théâtre du Public. Avec le soutien de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, de la Commission communautaire française de la région de Bruxelles-Capitale, des Tournées Art et Vie, service de la Diffusion, Service Général des Arts de la Scène, Direction Générale de la Culture et du Collège des Bourgmestre et Echevins de la commune d’Anderlecht. Plus d’infos sur le site : www.theatredupublic.beDiffusion : Anne Beaujant. 

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6 Messages

  • un monde presque parfait

    Le 12 décembre 2009 à 01:02 par coppens

    SUPER ! surtout à ne pas rater.Je l’ai vu au festival du théâtre de la jeunesse à Huy cet été.Le comédien est époustouflant de vérité, de poésie, d’imaginaire.Il nous tient en haleine d’un bout à l’autre de son histoire.Tout est parfait, le jeu des lumières, pas de décor mais cependant on le découvre et une présence qui nous emméne avec lui dans son histoire.

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  • un monde presque parfait

    Le 12 décembre 2009 à 10:38 par loulou

    L’art du conteur à l’état pur:sans décor,sans accessoire !
    Je me suis laissée embarquer sans difficulté dans cette histoire loufoque, hilarante,drole à souhait.Je n’ai décroché à aucun moment ;le récit est mené tambour battant à un rythme endiablé.
    Il n’y a qu’un acteur sur scène mais j’ai vu tous les personnages !
    Bravo à Soufian El Boubsi !

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  • un monde presque parfait

    Le 13 décembre 2009 à 12:04 par HB21

    Pendant plus d’une heure le comédien sur un plateau nu raconte son histoire, un conte dont il interprète tous les personnages. Il met du coeur à l’ouvrage, maîtrise très bien son texte, bouge bien et a une rélle présence scénique. Voilà pour ce qui est de la forme. Quant au fond, aïe ! Je n’ai pas du tout été sensible à l’humour ni à la poésie du texte. Même si je reconnais la prestation de l’acteur il ne m’a pas fait rire, ne m’a pas ému, et pour être franc je me suis vraiment ennuyé. Les ficelles sont un peu grosses et le comique mal maîtrisé, j’ai eu l’impression que le texte s’adressait à un public très jeune et non à des adultes. C’est vrai j’ai fait travaillé mon imagination, j’ai vu le chateau, le cheval qui vole et la princesse mais c’est tout, je n’en tire rien, je n’en garde pas grand chose de plus la bonne morale finale est pour le coup un peu niaise... Au vue des autres avis j’imagine que c’est une affaire de goût !

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  • un monde presque parfait

    Le 16 décembre 2009 à 10:52 par mimi2511

    J’ai trouvé que le spectacle invite les spectateurs à réfléchir aux bassesses et aux grandeurs de ce personnage qui s’invente un monde où pouvoir dire avec pudeur, ses doutes, ses espoirs, ses rêves et ses questions sur la vie.
    Une ode à la force de vivre et d’aimer teintée d’humour et de tendresse. En somme, le monde tel qu’il est… presque parfait !
    A voir, One man show vraiment impressionnant !!

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  • un monde presque parfait

    Le 18 décembre 2009 à 10:58 par cloquet

    Par ce grand froid et son tapis de neige il est davantage agréable de passer une soirée qui vous réchauffe le cœur. Soufian El Boubsi nous emporte dans son monde imaginaire avec subtilité et avec une juste dose de folie qui font que c’est totalement contagieux, on y croit et on l’accompagne dans son voyage, dans son rêve et ce qu’il raconte nous le voyons. L’histoire qu’il nous dépeint est simplement agréable et, pour ma part, aurait pu ou dû s’arrêter avant « sa » fin. Excellent moment d’un imaginatif seul en scène.

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Mardi 15 décembre 2009, par Catherine Sokolowski

La peur comme gageure

Soufian El Boubsi, seul en scène, sans décor ni accessoire, nous emmène à travers des contrées imaginaires, peuplées d’individus excentriques. Un conteur captivant, une gestuelle très représentative, l’histoire passionne de bout en bout et touche tout un chacun.

Dès le début, on est frappé par le contraste saisissant entre la sobriété du plateau et la richesse du jeu de l’acteur, qui change de rôle sans qu’on s’en rende compte, grimace, louche, court, s’accroupit, bondit d’un bout à l’autre en intégrant la personnalité de tous les protagonistes.

Les personnages, parlons-en. Le héros, Bêta, qui n’a peur de rien et qui voudrait enfin découvrir cette sensation. Son frère, son contraire. Le père qui décide d’interner Bêta dans une communauté religieuse parce qu’il ne sait pas quoi en faire. Et le chef de cette communauté, qui décide que Bêta sera soldat puisqu’il ne comprend rien et, par conséquent, n’a peur de rien.

Ce chef religieux, barbu, « bouclu » et tondu, conduit sa nouvelle recrue chez un roi qui lui confie une mission. C’est ici qu’un voyage initiatique commence, à pied, puis sur un cheval de bois. Il s’agit de ramener un morceau de soleil au roi.

Ce voyage s’apparente à une quête d’identité personnelle. Au départ, Bêta semble coller à l’image que son père a de lui, progressivement, notre héros prend de l’assurance, des initiatives, et devient un personnage important.

Ce récit, truffé de références, parfois très discrètes, à notre réalité, est à la fois interpellant et touchant. Soufian El Boubsi n’est pas seulement talentueux sur scène, il est aussi l’auteur de cette histoire ensoleillée qui aborde beaucoup de thèmes actuels. A l’image de Bêta, n’ayons pas peur d’entrer dans cet imaginaire plein de sagesse, de rires et de tendresse, source de réflexion pour terminer l’année en beauté.

Théâtre Varia