Zaventem, moi non plus...

Théâtre | TTO - Théâtre de la Toison d’Or

Dates
Du 10 mars au 3 avril 2010
Horaires
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+32 2 510 05 10

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Zaventem, moi non plus...

Zaventem, moi non plus...
de Charlie Degotte

A Zaventem, une femme attend son avion depuis 36 ans.
C’est long, mais elle aime bien.
La goutte qui fuit du radiateur aussi, elle aime bien .
Mais ce qu’elle préfère par dessus tout, ce sont les 3 chevaliers du ciel qui depuis 36 ans lui ont joué le rôle d’être les vieux amis qui font l’aérodrome.
Aujourd’hui, elle va s’envoler... enfin peut-être.
Une création pour le TTO du cultissime Charlie Degotte qui conjugue ici son amour du Rien au subversif futur, dans un texte frappé au coin de la plus pure grammaire absurde. Une comédie héroïque en l’air pour un quatuor d’acteurs à la vis-comica kérosène .

Avec Nicolas Buysse, Antoine Guillaume, Aurélio Mergola et Nathalie Uffner
Mise en scène Charlie Degotte

Tarifs : 21€/adulte, 19€/senior, 10€/étudiant et demandeur d’emploi

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11 Messages

  • Zaventem, moi non plus...

    Le 23 mars 2010 à 10:36 par aure

    Oui, très Belge, mais pas convaincant, humour lourd, lourd, agaçant, nous n’avons pas ri mais alors pas du tout, par courtoisie sommes restés jusqu’à la fin, je ne m’attendais pas à cela en fait, du surréalisme oui mais pas de la " grosse farce "..

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  • Zaventem, moi non plus...

    Le 24 mars 2010 à 01:44 par Odette

    Le problème avec l’absurde c’est que lorsqu’une salle rit, les spectateurs ne rient pas toujours pour les mêmes raisons. D’où la difficulté de faire passer un humour aussi enthousiaste que compliqué.

    L’efficacité et la justesse d’Antoine Guillaume permet, heureusement, de ponctuer le spectacle d’un professionnalisme et d’une rigueur pas toujours présents chez les autres comédiens.

    Ce bilan mitigé ne m’empêchera pas d’aller voir les prochaines pièces au TTO.

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  • Zaventem, moi non plus...

    Le 25 mars 2010 à 11:45 par Majo Sonveau

    J’ai reconnu Zaventem même si l’auteur ne le dit pas avec mes mots. Mais d’où viennent tous ces acteurs qui peuvent prendre tous ces accents. Bravo Charles Quint

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  • Zaventem, moi non plus...

    Le 31 mars 2010 à 02:12 par lorant

    Oserais-je écrire:on a ri ?? Pas à se tordre,mais... "Belge" oui et alors ! Il faut prendre cela au second degré, c’est une plaisanterie. Les époques sont mélanges,ce qui donne de la fantaisie. Un +pour "le duo"comédien.

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  • Zaventem, moi non plus...

    Le 1er avril 2010 à 11:33 par VVVV

    Même si ils m’ont arraché quelques sourires, je dois bien avouer que le spectacle ne m’a pas convaincu. Heureusement que le duo mené par Antoine Guillaume venait mettre un peu de rythme et de jeu dans cette soirée...

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  • Zaventem, moi non plus...

    Le 2 avril 2010 à 11:17 par deashelle

    Surprise quand on entre dans la salle : des spots rouges vous caressent le visage jusqu’à ce qu’on rejoigne son fauteuil rouge. Devant les yeux des nuages et une femme habillée en marquise prostrée sur un tabouret de piano, à peine si elle respire. Musique d’ambiance faussement méditative répétée à l’infini. Puis un grand vent se lève… Est-on au paradis ? De grandes graines de monnaie du pape traversent la scène en voletant et un personnage … presque marquis lui-même, ramasse précieusement des centaines de napperons en dentelle. Surréaliste à souhait. Dialogue avec une goutte d’eau, clepsydre invisible de l’attente de l’amour. Il aurait fallu s’arrêter là. L’enchaînement endiablé et bruyant de sketches inégaux, parodies en tout genre, platitudes mêmes, y compris la pauvre cervelle du roi servie sur un plateau d’argent et mise à tiédir sur un radiateur laissent fort indifférent pour ne pas dire distant. Burlesque belgo-belge mais en somme peu drôle. La gestuelle des acteurs est néanmoins très forte côté pitrerie, jonglerie et courage, pour ceux que cela amuse, dommage que le texte manque totalement de virtuosité et de suivi. Le pays plat n’est pas nécessairement le pays des platitudes !

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Lundi 15 mars 2010, par Catherine Sokolowski

Orgie de répliques

Pièce complètement déjantée, "Zaventem, moi non plus" nous fait découvrir un monde parallèle, celui d’un aéroport imaginaire et pourtant plus belge que le belge. L’histoire est celle d’une femme, qui attend l’avion pour Bruges, depuis très longtemps. Des personnages étranges gravitent autour d’elle, rythmant les allées et venues d’avions plutôt rares. Surréalisme à la mode belge, rires assurés.

Vêtue d’une robe de fée, l’héroïne est assise près d’un radiateur. Le plafond fuit, une petite quantité d’eau se déverse inlassablement dans une assiette, cette fuite introduit un dialogue truculent autour du thème de la « gougoutte de compagnie », entrée en matière jouissive.

Comme le chante ensuite les ménestrels (mélange de genres réussi), « la dame est toute courroucée », cela ne fait-il pas 36 ans qu’elle attend son avion ? Sera-t-elle calmée par l’arrivée du Capitaine Sachet ? Ou par l’intervention de la Tour Une, suivie par celle de la Tour Two ?

Quelques événements étranges viennent pimenter le débat. De l’arrivée d’un nouveau cerveau pour le Roi en provenance de Pékin, à la valise qui ressemble à un « bagage suspicieux », en passant par la coupe très tendance du ficus décorant le hall, impossible de rester impassible.

Les dialogues regorgent de références au plat pays : interdiction de prononcer le mot « Tintin » sous peine de déclencher les "détecteurs de Moulinsart". Béjart est également de la danse, de même que Magritte, Folon ou Franco « Dragoné », quant au Gille de Binche, il faudrait peut-être lui mettre une nominette pour le reconnaître.

Festival de l’absurde, Zaventem contient d’innombrables allusions irrésistiblement drôles, une pièce de haut vol, en business class, dont les seules secousses sont provoquées par le rire. N’hésitez pas à faire le voyage et attention à l’overbooking !

TTO - Théâtre de la Toison d’Or