Vision

Théâtre | Théâtre la Balsamine

Dates
Du 29 janvier au 9 février 2013
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.balsamine.be
info@balsamine.be
+32 2 735 64 68

Moyenne des spectateurs

star-offstar-offstar-offstar-offstar-off

Nombre de votes: 0

Vision

Concept et mise en scène : Pierre Megos
Dates : du mardi 29 janvier au samedi 9 février 2013 (relâche le dimanche et le lundi) Horaire : 20h30 Création Théâtre/Cinéma

Écriture : Pierre Megos et Florence Minder

Avec : Pierre Megos, Florence Minder, Kian Cardoen

Assistant/Doublure : Alessandro de Pascale/ Création vidéo : Caroline De Decker/ Création son : Iannis Heaulme/ Maquettiste : Thomas Delord/ Scénographie : Christine Grégoire, en collaboraion avec Ledicia Garcia/ Création lumières : Julie Petit-Étienne/ Aide à la construction : Dimitri Megos

Une coproduction de la Balsamine avec l’aide du Service général des Arts de la Scène de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Théâtre et le soutien du WBTD (aide à la diffusion).

Rencontre Un échange entre le public et l’équipe artistique autour de la création proposée : After-Show Vision, le mercredi 30 janvier directement à l’issue de la représentation

Au 02 735 64 68 du lundi au vendredi, de 14h à 18h, Fanny Arvieu prend vos réservations ou vous donne des renseignements complémentaires. En dehors de ces heures et le week-end, un répondeur prend vos réservations. En envoyant un e-mail à l’adresse reservation@balsamine.be en précisant votre nom, le nom du spectacle, la date de représentation et le nombre de places souhaitées. Un e-mail de confirmation vous sera ensuite renvoyé.

© photo : Hichem Dahes

Laissez nous un avis !

8 Messages

  • Vision

    Le 30 janvier 2013 à 10:15 par loulou

    Succès plus que mérité pour ce spectacle,mélange de cinéma et de théâtre,qui sort de l’ordinaire.
    Je suis d’autant plus époustouflée que je ne connais rien aux techniques d’incrustation,de fond tridimensionnel,d’images de synthèse....
    Mais il n’y a pas que la technique ;il y a aussi la présence physique de Pierre Megos:une formidable "performance".
    A ne pas rater !
    NB:ne pas oublier,après le spectacle,de regarder les maquettes qui ont servi de décor au film ;incroyable !

    Répondre à ce message
  • Vision

    Le 1er février 2013 à 11:05 par Francisco

    Très beau spectacle et très belle présence de l’acteur. Il était à fond dans son personnage de pantomime Une pièce de théâtre surréaliste sur fond d’écran de cinéma. Parcours sans faute dans ce labyrinthe parsemé d"embûches et de....robots. Oui, c’est ça le futur. Petit bémol à la fin pour le jeu et l’interaction des personnages en papier et de la maquette, un peu enfantin mais peut-être voulu pour un changement de répertoire ? Fin et sortie triomphale !

    Répondre à ce message
  • Vision

    Le 2 février 2013 à 04:25 par Tiago

    tres beau jeu de l’acteur, dommage que l’image video etait de très mauvaise qualitée et par momment l’acteur disparaissait a moitié de l’ecran.

    joué en anglais mais sous-titré bilingue

    Répondre à ce message
  • Vision

    Le 3 février 2013 à 08:53 par berns

    Cinéma ou théâtre, film ou pièce - un peu à
    la manière de Jaco Van Dormael et son Kiss and Cry. 

    La technique nous emmène dans un futur
    surréaliste à la Magritte, un monde de rêves, une critique de notre société
    matérialiste.

    Surprenant et drôle, ce spectacle vaut le
    détour

    Répondre à ce message
  • Vision

    Le 3 février 2013 à 11:41 par Judith

    Très beau spectacle, entre théâtre cinéma, ambiance irréelle et poétique, avec une pointe d’humour et d’ironie…L’idée
    est géniale:filmer l’acteur sur scène sur fond vert avec plusieurs caméras, pour le voir simultanément sur un grand écran interagir avec un monde qui en fait
    n’est rien d’autre qu’un film….Une
    technique étonnante et un final surprenant qui nous fait rire aux éclats…L’acteur
    est pas mal, très expressif et décalé... mais c’est surtout l’ idée et l’atmosphère qui m’ont conquise.

    Répondre à ce message
  • Vision

    Le 3 février 2013 à 12:18 par mister

    Enfin un spectacle qui sort de l’ordinaire ! C’est vrai qu’il y a des imperfections au niveau du 3D projecté à l’écran, mais on sent qu’il y a beaucoup de travail derrière. Le scénario est audacieux ; quand on est desormais bien installé dans l’histoire (scène de l’oracle), au lieu de l’exploiter jusqu’au bout - ce qui pourrait dire jouer la facilité - Megos nous sort une acrobatie qui nous plonge dans la réalité, jusque là floue, grave et dépendante de l’écran, maintenant crue, ironique et indépendante, presque libre enfin de déraper. Le sujet est d’une actualité éternelle et le jeu de l’acteur est rigoureux et là aussi on sent un énorme travail fait par toute l’équipe.

    A ne pas manquer !

    Répondre à ce message
  • Vision

    Le 6 février 2013 à 11:25 par soniaLUX

    J’avais été séduite par le projet alliant théâtre et cinéma . J’ai été déçue , principalement de la 1 ère partie . Probablement du aux imperfections techniques . La seconde partie me paraissait plus originale .

    Répondre à ce message

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
    Se connecter
Votre message

Lundi 11 février 2013, par Thomas Dechamps

Plein les yeux

Vision fait se confronter le théâtre et le cinéma. La pièce s’amuse à mélanger surréalisme, mythes antiques et scènes hollywoodiennes. Pierre Megos (auteur) et Thomas Delord (scénographe) nous invitent à aller à la source même de la création en assistant à la création d’un film en temps réel. En résulte un spectacle brillant, aux multiples niveaux, à la fois expérimental et parfaitement construit, qui changera votre vision de la scène et de l’écran.

A l’écran, une histoire hollywoodienne de genre « post-apocalyptique » s’écrit sous nos yeux. M. John, un homme ordinaire, erre dans un monde abandonné et inquiétant. Il se retrouve bientôt confronté aux habitants d’une société totalitaire futuriste, enfermés dans leur monde souterrain. Or une ancienne prophétie annonce l’arrivée d’un Elu providentiel. Sera-t-il celui qui les sauvera tous ?

Dans le film, les influences se croisent et se mélangent pour donner une œuvre profondément originale où l’humour succède à l’horreur. L’esthétique du film emprunte autant au surréalisme d’un Magritte ou d’un photographe comme Rodney Smith, qu’aux décors hollywoodiens. Certains éléments rappellent fortement THX 1138, premier film et œuvre avant-gardiste de George Lucas, pour l’ambiance mais aussi en partie le scénario. Tandis que d’autres passages s’inspirent clairement des comédies musicales de Broadway, surtout lorsque retentit l’air du Hard Knock Life tiré du show des années septante Annie. On passe aussi par Platon ou le cinéma muet, le tout donnant un cocktail forcément déstabilisant mais jouissif.

Pendant ce temps, sur la scène, un comédien se produit devant les caméras. Seul au milieu des écrans bleus, il se rêve à Hollywood. Il s’agite sur le plateau, aussi solitaire que son personnage, et utilise son imaginaire pour construire l’histoire en temps réel. Pris dans son récit, il joue devant un public sans jamais s’adresser à lui, et nous l’observons interpréter le film que nous sommes est train de regarder. Comme une sorte de « making-of » visible en réel, comme si les bonus étaient visionnés en même temps que le film original.

Vision est une œuvre à plusieurs niveaux et aux multiples sens. Notre regard est attiré par différentes choses en même temps, et nos yeux ne sachant jamais vraiment quoi choisir, il en résulte un spectacle profondément visuel et intriguant. Et c’est justement lorsque notre esprit commence à lier le tout que la pièce vole en éclat, que le personnage redevient acteur avant que de nouveaux niveaux n’apparaissent et que tout soit à nouveau chamboulé. Le récit passera alors par l’absurde et le rire sans jamais perdre de sa force et de son attrait visuel. A la sortie, on ne sait plus trop ce que l’on a vu et les sentiments se mêlent tant on est passé par différentes choses, mais on ressort avec l’impression d’avoir assisté à quelque chose d’inoubliable.

Thomas Dechamps

Théâtre la Balsamine