Trilogie de l’enfer

Théâtre | Théâtre la Balsamine

Dates
Du 24 janvier au 15 février 2014
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.balsamine.be
info@balsamine.be
+32 2 735 64 68

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Trilogie de l’enfer

Trilogie de l’enfer se déploie en trois volets : « en dessous de l’enfer, l’amour », « l’enfer, l’alcool » et « au-dessus de l’enfer, la guerre ». C’est philosophiquement et physiquement, un voyage des sens, une humanité qui vous renverse cul par-dessus tête. A travers le déploiement de trois paroles solitaires au sein d’un même espace en évolution, "Trilogie de l’enfer" se penche sur la transmission pour laisser se déployer une sorte de cartographie existentielle relative aux solitudes et aux dépendances.

Avec : Yvette Poirier, Véronique Dumont et Heloise Jadoul/ écriture et mise en scène : Martine Wijckaert / assistante à la mise en scène : Astrid Howard/ scénographe : Valérie Jung éclairagiste : Stéphanie Daniel / costumes et accessoires : Laurence Villerot création son : Thomas Turine / création vidéo : Jacques André/ Opérateur prise de vue : Ryszard Karcz / direction technique : Fred Op de Beeck / oiseleur : Tristan Plot / régie spectacle : Mathieu Bastyns

DUREE : 1h30

Du 24 janvier au 15 février 2014 à 20h30. Relâche : dimanche, lundi, mardi.
Tarifs : De 4 à 14€ + Art. 27 et Arsène 50
Numéro de réservation : 02 735 64 68

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2 Messages

  • Trilogie de l’enfer

    Le 8 février 2014 à 11:20 par screach

    Unfortunately for me the pIay required too much concentration after a busy working day I and I found it quite difficult to follow and get involved. Choose rather a weekend and clear your mind before going. It must have been challenging to memorise so much text and then deliver it with no interaptions. I liked the theatre hall ; the place has some mistry in it.

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Lundi 27 janvier 2014, par Karolina Svobodova

De la place de l’éléphanteau dans un intérieur flamand

Trois actrices, trois âges, trois monologues. Des textes comme partitions : la musicalité de la langue emmène en voyage ; par delà la compréhension elle fait naître des images. La trilogie de l’Enfer de Martine Wijkaert propose l’expérience de la matérialité d’une langue exigeante. Un spectacle à voir les oreilles grandes ouvertes.

Au milieu de la grande scène de la balsamine, un petit castelet aux parois peintes. A l’intérieur de celui-ci, une vieille femme trône dans un grand fauteuil blanc. Avec sa robe fleurie, elle évoque une poupée dans sa maison. Des deux côtés de cette scène sur la scène, des verres à pied. A jardin, une grande table recouverte d’un service de vaisselle familiale. Image de l’attente dans un intérieur flamand, brusquement brisée par la voix gutturale de la mère morte. Voix adressant des mots à la fille, mots placés par la fille dans la bouche de la mère. Commentaires de la cérémonie d’enterrement qui se déroule, étape par étape. Reproches adressés à la fille qui ne convient pas, mots qui blessent et qui accablent. Mais aussi et surtout mots d’amour. Non pour la fille mais pour le père, ce céleste acrobate dont la présence a donné un sens à la vie maintenant terminée.

Deux monologues suivront : celui de la fille, Béatrice, éléphanteau triste et saoul, qui s’adresse aux enfants qu’elle n’aura jamais et enfin, celui de la toute jeune Béatrice, enfant de 10 ans qui crie sa rage d’aimer.

Cette « Trilogie de l’enfer » donne à entendre des mots terribles et beaux à la fois. Le texte, touffu et poétique emmène le spectateur dans un tourbillon de sons et d’images. Du tableau vivant sur lequel s’ouvrait le spectacle, peu de choses restent intactes : le récit est passé par là et a tout bousculé sur son passage. S’opposant au jeu fort statique des actrices, les intonations et les éléments du décor animent la scène.

Monter un tel texte est un réel défi, le suivre sur scène également. La nature poétique de l’œuvre, le choix d’un vocabulaire peu usité et souvent compliqué, les enchevêtrements métaphoriques obligent le spectateur à une concentration intense. Heureusement, la metteuse en scène s’est entourée d’actrices capables d’incarner ces mots et de leur donner vie.

Karolina Svobodova

Théâtre la Balsamine