Scapin 68

Woluwe-Saint-Lambert | Théâtre | Théâtre de Wolubilis

Dates
Du 13 au 15 février 2020
Horaires
Tableau des horaires
Théâtre Wolubilis
Cours Paul-Henri Spaak, 1 1200 Woluwe-Saint-Lambert
Contact
http://www.wolubilis.be
d.crista@woluwe1200.be
+32 2 761 60 30

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Scapin 68

Une filiation qui coulait naturellement de source vu que Jean-Baptiste Poquelin y célébrait déjà la liberté d’aimer de la jeunesse contre le conservatisme patriarcal ! En Scapin hippie, cabotin et déluré, Othmane Moumen fait des ravages aux côtés d’une distribution qui ne s’économise pas pour faire de cette version une belle réussite.

Profitant de l’absence de leurs pères – Argante et Géronte – Octave et Léandre se sont lâchés. Ils ont fait la fête et sont tombés amoureux. Hélas, très vite, nos jeunes premiers apprennent le retour de leurs géniteurs. Ils auront besoin du valet de Léandre et de ses stratagèmes pour affronter le courroux paternel. Scapin sera le pavé qu’ils lancent, un peu lâchement, à la figure de leurs « vieux » qui, bien entendu, veulent les marier contre leur gré.

Distribution

DE Molière MES Thierry Debroux AVEC Othmane Moumen, Benoît Van Dorslaer, Thierry Janssen, Simon Wauters, Julien Besure, Mickey Boccar, Brigitta Skarpalezos, Laure Godisiabois ASSISTANAT Catherine Couchard SCÉNOGRAPHIE, COSTUMES Thibaut De Coster, Charly Kleinermann + d’infos sur wolubilis.be

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5 Messages

  • Scapin 68

    Le 1er octobre 2018 à 19:47 par ravroche

    Excellente pièce : acteurs au top, le plaisir des dialogues de Molière, un comique de situation réadapté qui n’essaie pas de faire rentrer le thème de mai 68 au forceps. A vite découvrir

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  • Scapin 68

    Le 2 octobre 2018 à 08:37 par namasico

    SI vous voulez passer un très bon moment, courez voir Scapin 68 avant que la pièce ne soit prise d’assaut.
    On rit, on est surpris, la pièce est fidèle au texte, mais dépoussiérée grâce au talent des acteurs qui sont formidables.
    Pensez à venir un peu plus tôt pour assister au concert "Woodstock"

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  • Scapin 68

    Le 14 février 2020 à 15:23 par sky_goa

    Une revisite sublime, des comédiens hors-pairs. Un régale, on rit du début jusqu’à la fin. Une des meilleures pièces ou plutôt troupes que je n’ai jamais vu.
    Je conseille vraiment car exceptionnelle.
    Et surtout pensez à arriver bien en avance afin de ne pas louper une miettes du concert "Woodstock".

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  • Scapin 68

    Le 14 février 2020 à 20:52 par jojo

    SCAPIN 68 une pièce époustouflante, le dialogue de Molière à la mode actuelle ..les comédiens déclament, jouent ,bougent sur scène à une allure effrénée... le tout en faisant participer le public !
    Cette pièce est sublime ,les acteurs tous formidables ,que dire de plus ..Venez la découvrir !
    Venez plus tôt pour l’échauffement musical au top !

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  • Scapin 68

    Le 14 février 2020 à 21:02 par tania88

    Une adaptation de Molière comme je n’en ai encore jamais vue de pareille ! Prouesse des comédiens, à la fois chanteurs, acrobates, … Scénographie au top...Tous les acteurs jouent bien… On ne cesse de rire du début à la fin. En un mot : GENIAL !

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Lundi 24 septembre 2018, par Dominique-hélène Lemaire

Genre pattes d’eph en folie

Coup de foudre retentissant pour les pères (Benoit Van Dorselaer et Thierry Janssen), les fils (Mickey Bocar et Julien Besure), les valets (Simon Wauters et Othman Moumen) et les donzelles (Brigitta Skarpalezos et Laure Godisiabois) ! Le spectacle est démentiel... rebelle, sexy, inventif et hippie ! Tous à la plage, la galère s’amuse, la pièce sera jubilatoire ! Voici Scapin 68 - une adaptation des plus réjouissantes des bien-nommées « Fourberies de Scapin » signées Jean-Baptiste Poquelin dit Molière en 1671 - …ou quand la jeunesse en mini-jupes et en pattes d’eph toise l’ordre établi et les interdits.

Les deux pater familias, Argante (Thierry Janssen) et Géronte (Benoit Van Dorselaer) en costume cravate vont se faire l’un et l’autre moquer, rosser, vilipender, soutirer de l’argent, comme au théâtre du Grand guignol et dans la tradition de la Commedia dell’arte. Cette pièce qu’écrivit Molière en forme de récréation après le Don Juan, L’Avare, Le Misanthrope et le Tartuffe met en scène Octave (Julien Besure), fils d’Argante qui a épousé derrière le dos de son père Hyacinthe (Brigitta Skarpalezos), une jeune fille pauvre de naissance inconnue, et Léandre (Mickey Bocar), fils de Géronte qui s’est épris d’une jeune Égyptienne, Zerbinette (Laure Godisiabois) . Pour contrecarrer l’autorité paternelle, tous deux se trouvent forcés de recourir au savoir-faire ingénieux de deux domestiques maîtres-du-jeu : Scapin et son complice Sylvestre (Simon Wauters). Tour de passe-passe du dramaturge, les jeunes amoureuses se révéleront à la fin, être celles même que les pères destinaient à leurs fils comme épouses. All is well that ends well ! L’intrigue n’est pas complexe mais qu’est-ce qu’on s’amuse ! Quel sens de la fête, quelle glorieuse farce divinement mise en scène par Thierry Debroux !

Les Moliérophiles ne seront nullement déçus, pas une virgule ne manque au texte qui est projeté dans une intelligence parfaite. La mise en scène vintage années soixante-huit est une déferlante de bonheur théâtral, plastique et musical. Ready, Steady, Act ! Les comédiens ont reçu un thème : la plage, rapport à la phrase : « Sous les pavés, la plage ! » Donc, voilà une maison à colombages en bord de mer, le cri des mouettes, et l’imagination de tous ...au pouvoir ! Un sacré coup de pouce pour nos générations de jeunes assoupis...

Tout s’enchaîne dans un délire de trouvailles autour des serviettes et fauteuils de plage, jeu de boules en plastique, bouées, costumes et bonnets de bain rétro, sans oublier, au large, …la fameuse galère. La musculature parfaite et la souplesse de chat frémissant d’Othmane Moumen, beau comme un plagiste, qui voltige de balcons en réverbères et autres escarpolettes, a déteint sur tous les comédiens qui eux aussi, sautent, rebondissent, jaillissent de trappes improbables et mènent un jeu d’enfer délirant autour du texte, comme si tous avaient fumé la moquette et siroté des breuvages multicolores ! Et quand une inénarrable scène de rire inextinguible s’empare de Laure Gaudisiabois et de Benoit Van Dorselaer, la salle ne se tient plus. On est dans un sommet de l’excellence théâtrale où le corps est roi et on applaudirait bien en cours de route, comme à l’opéra ! Car d’ailleurs de la musique - des tubes anglo-saxons absolument légendaires - il y en a … avant, pendant et après, mais on n’en dira pas plus, car franchement, on ne peut manquer un tel spectacle auquel, on ose attribuer 5 étoiles, tant c’est bien fait, vivant, inédit et décoiffant. Quant à la morale « Il est interdit d’interdire » : on adore, pas vous ?

Dominique-Hélène Lemaire

Théâtre de Wolubilis