Requiem pour un crime

Théâtre | TTO - Théâtre de la Toison d’Or

Dates
Du 4 au 31 mai 2014
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Requiem pour un crime

5 femmes dans un immeuble. Un nouvel arrivant. Une très mauvaise nouvelle suivie d’un crime à résoudre par... vous-même ! Par déduction, défi ou mauvaise foi, chaque soir, vous condamnerez la coupable de votre choix, dans « REQUIEM POUR UN CRIME », la nouvelle création theatro-musical de la Cie du Scopitone. Vous avez les dés en main, à vous de les jeter ! Mise en scène : A. Guillaume Distribution : M. Abecasis, L. Bonnet, C. Chappuis, M. Douieb, M-A. Legrand, G. Swann et Julien V.

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2 Messages

  • Requiem pour un crime

    Le 8 mai 2014 à 09:42 par izam006

    J’ai trouvé que la mise en scène était très originale car c’est une pièce mi-chantée, mi-racontée et dans laquelle il y a une interaction importante avec le public puisque c’est lui qui choisit la fin ! Je me suis beaucoup amusée et je recommande vivement cette pièce qui est la deuxième, et j’espère pas la dernière, de la troupe qui la jouait.

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  • "REQUIEM POUR UN CRIME"

    Le 4 novembre 2014 à 07:53 par Magda

    Quel plaisir de voir ce spectacle. Il y a la vie, l’humour, très
    belle performance, et quel chant ! J’aime particulièrement l’idée que s’est
    le public qui décide comment l’histoire se termine. Je le recommande plus plus.

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Lundi 12 mai 2014, par Charles-Henry Boland

Crimes et chansons

Deux murs en briques. Quatre femmes et un brun ténébreux. Pour son deuxième spectacle, la compagnie du Scopitone nous propose un policier féminin prenant place dans l’ambiance animée d’une cohabitation. Rehaussé de quelques moments musicaux, ce Requiem pour un crime, sorte d’Agatha Christie aux accents de Chat noir, lance de bonnes idées sans les exploiter totalement.

Tout se passait pour le mieux entre ces dames. Sensible et spirituelle, Birgit (Marie-Astrid Legrand) égaie son entourage par sa cuisine raffinée, la tenniswoman Amalia (Céline Chappuis) en pince pour cette dernière, la jeune Géraldine (Maria Abecasis) poursuit son combat inlassable pour la défense des animaux et la gardienne de l’immeuble Monique (Gaëlle Swann) fait en sorte que tout ce beau monde cohabite harmonieusement. Un équilibre que vient briser Michal (Laurent Bonnet), 42 ans, personnage sans foi ni toit. Séduisant et intrigant, l’homme débarque au moment où la propriétaire de l’immeuble décède subitement. Coïncidence ? Certainement pas. L’intrigue est entrecoupée de chansons composées par Julien Van Aerschot qui tient également la partie de piano durant le spectacle.

On appréciera très volontiers le jeu des comédiens. Mentionnons tout spécialement Marie-Astrid Legrand pour son personnage bien construit et Gaëlle Swann, dont le jeu énergique se double d’une voix puissante taillée pour le cabaret. Les musiques sont efficaces, les mélodies savamment tournées et les quelques polyphonies finales agrémentent somptueusement le tout. Les ingrédients sont de qualité, la recette semble alléchante mais la sauce ne prend qu’à moitié.

L’histoire en elle-même peine franchement à décoller. Si l’on appréciera l’humour bon enfant des scènes, la narration se perd quelquefois. Plusieurs trames semblent se dessiner dans les premiers instants mais la plupart restent en suspens pour être totalement oubliées. De même, l’idée singulière de laisser aux spectateurs le choix de l’issue finale a de quoi séduire. Il est cependant regrettable que le procédé n’ait pas été davantage exploité, la décision du public n’influant que très faiblement sur le déroulement de la narration. Comme nous aurions aimé pouvoir intervenir réellement dans la vie de cet immeuble, construire une histoire, un crime... Du coup, la fin semble quelque peu expédiée et l’on reste sur sa faim.

S’il faut saluer les chansons fort bien tournées et un jeu d’acteur efficace, il manque cependant à tout ceci du relief, de la consistance et de l’audace. On rit volontiers des travers de ces drôles de dames et l’on se laisse volontiers prendre par le rythme des chansons. Mais l’absence d’un enjeu véritable et la faiblesse de la trame narrative confèrent un goût, certes plaisant, mais sans grande saveur à l’ensemble. Chouette mais sans plus dira-t-on.

Charles-Henry Boland

Mardi 8 avril 2014, par La rédaction

Six questions à Monia Douieb

A l’occasion de "Requiem pour un crime" au Café-Théâtre de la Toison d’or, la comédienne Monia Douieb répond à six questions.

1) Quelle est l’origine du projet ?

Il s’agit ici de la deuxième création de la Compagnie du Scopitone. L’un des objectifs de la compagnie étant de développer des spectacles théâtro-musicaux, nous voulions continuer dans cette veine. Nous nous sommes d’abord réunis pour nous mettre d’accord sur l’univers dans lequel nous allions développer l’histoire. Très rapidement s’est imposé à nous la forme d’une comédie-musicale sur fond d’intrigue policière. Nous avons commencé par quelques « brainstorming » tous ensemble, parler chacun des envies de personnages. Raconter et construire une histoire à 7 voix n’est pas simple alors nous avons commencé véritablement le travail à 3, Antoine, Gaëlle et moi. Ensemble nous avons crée un squelette, défini les personnages et construit l’intrigue.

Et à partir de là je me suis amusée à dialoguer.

2) Pourquoi avoir voulu raconter cette histoire ?

Les premiers éléments qui sont apparus lors de nos premières rencontres de « brainstorming » nous ont conduits vers le thème des « femmes meurtrières » , le masque du serial killer est la plus part du temps masculin. Mais bien sûr à travers l’histoire des femmes ont également marqués nos esprits. Nous avons découvert que les méthodes de ces femmes meurtrières avaient évoluer avec le temps, le poison étant remplacé aujourd’hui par les armes à feux. Mais leur mobile n’a pas changé ;alors que les tueurs en série ont généralement un mobile d’ordre sexuel, les femmes sont motivées par l’argent. Les hommes frappent plus volontiers des inconnus alors que les femmes s’attaquent plus volontiers à leur famille proche et dans la plus part des cas à leur mari. Nous avions donc envie d’explorer les différents mobiles qui poussent des femmes au crime. Et de nous interroger sur la potentialité criminelle qui sommeille en chacune de nous.

3) Des éléments biographiques ?

Pas à ma connaissance, mais en y réfléchissant un peu plus ce qui est amusant avec l’écriture, c’est que d’infimes éléments qui font écho dans votre vie surgissent presque inconsciemment dans la bouche des personnages. En quelque sorte le réel vient alimenter de temps en temps votre imagination sans que vous en soyez totalement conscient !

4) Y a-t-il un message dans la pièce/le projet ?

L’histoire ici n’est donc qu’un prétexte, une histoire somme toute assez banale, nous sommes dans un immeuble résidentiel où vivent en bon voisinage quatre femmes, un jour un nouveau locataire débarque et va en quelque sorte bousculer l’apparent équilibre de cet immeuble.
Il va être assassiné ; par qui ? pourquoi ? ce sera aux spectateurs de le découvrir. L’idée étant d’évoquer qu’un meurtrier sommeille peut-être en chacun de nous. En laissant la possibilité aux spectateurs de choisir le meurtrier, la résolution finale peut être différente chaque soir.

5) Pourquoi les spectateurs vont-ils aimer ce spectacle ? Quelles sont ses qualités ?

Par ce qu’avant tout ils y auront une participation active, qu’ils seront eux-mêmes auteurs du déroulement final !Et puis je pense que la forme d’une comédie musicale pour ce genre sujet est assez originale. Et surtout l’idée c’est quand même d’en faire un spectacle drôle et divertissent !

6) A quel public s’adresse la pièce/le projet ?

Le plus large possible !

Requiem pour un crime - Teaser

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