Quartier 3, destruction totale

Charleroi | Théâtre | L’Ancre

Dates
Du 19 au 22 mars 2018
Horaires
Tableau des horaires
Eden Centre Culturel Régional de Charleroi
bd. J. Bertrand, 1-3 6000 Charleroi
Contact
http://www.ancre.be
info@ancre.be
+32 71 31 40 79

Moyenne des spectateurs

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Nombre de votes: 5

Quartier 3, destruction totale

Au fil des épreuves, les maisons du jeu ressemblent de plus en plus à celles de chacun des joueurs… Leurs actions virtuelles commencent à avoir des répercussions inquiétantes dans la vie réelle de ce quartier au calme apparent et trompeur, exacerbent petit à petit les tensions entre voisins et les conflits entre adolescents et parents. En mode thriller, le spectacle propose une réflexion tant sur la famille que sur les rapports ambivalents entre réalité et mondes virtuels.

Troublant et palpitant jusqu’au dénouement !

✖ 14/10/9€
✖ 90 minutes
✖ En bord de scène : rencontre après les représentations des 20 et 21

Dans le cadre du Festival Kicks ! / Regards sur la jeunesse de L’Ancre Charleroi
En co-présentation avec le Service des Arts de la Scène de la Province de Hainaut

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5 Messages

  • Quartier 3 : destruction totale

    Le 14 février 2017 à 09:54 par alec

    Une interprétation assez remarquable, une action qui tient son public en haleine jusqu’au trois quart de la pièce malgré les effets sonores exagérés et intempestifs. L’intrigue semble parvenir à son dénouement et la mayonnaise retombe complètement. Le dispositif a priori plutôt lourd de la toile derrière laquelle jouent les acteurs et sur laquelle sont projetées diverses images m’a beaucoup plu.

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  • Quartier 3 : destruction totale

    Le 14 février 2017 à 14:36 par Dominska

    Quartier 3 annonce d’emblée ce qu’il est et ce qu’il fait : on parle ici d’un jeu vidéo immersif et addictif qui plonge tous les adolescents d’un quartier de banlieue dans une fiction violente et angoissante. Les parents s’en inquiètent, un peu tard. Le jeu et la fiction s’insinuent sournoisement pour prendre forme dans la réalité. C’est annoncé : cela se termine dans un bain de sang.

    Le thème du jeu vidéo, de l’addiction au jeu vidéo et des risques comportementaux associés aux jeux vidéo me plait beaucoup. Je regrette que la pièce se soit arrêtée à ce qu’elle annonce. Les personnages explorent des comportements-type associés à l’excès de jeu. Mais la façon de traiter du sujet m’a semblé déjà désuète. Par exemple, dans la pièce, le subterfuge qui permet aux joueurs d’interagir avec le monde reste complètement mystérieux et incompréhensible. Or, aujourd’hui, la réalité augmentée apporte une effrayante possibilité technologique d’arriver à ce résultat. Munis de casques de réalité augmentée, les adolescents de Quartier 3 deviennent de puissants exterminateurs de zombies... ou autant de psychopathes hallucinants et déconnectés de la réalité.

    L’adaptation de Quartier 3 aurait mérité une européanisation du contexte socio-culturel. J’ai trop ressenti les références culturelles américaines : plan de quartier, relation à la voiture, à la possession, à l’argent, prénoms, pratique religieuse, référence aux Indiens, etc. Ces petits détails m’ont empêchés de me sentir concerné et de m’immerger dans la pièce.

    Quartier 3 nous fait une proposition trop proche à mon avis du texte de Jennifer Haley. Même si la pièce est hautement contemporaine, j’ai ressenti la nécessité d’une actualisation et d’une adaptation plus européenne. Comme le phénomène "geek" et "no-life" est aujourd’hui plus communément connu, j’ai également ressenti une pauvreté du contenu, qu’une surprise dans l’intrigue aurait pu combler.

    Quartier 3 est intéressant à voir et à découvrir, mais m’a laissé sur ma faim.

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  • Quartier 3 : destruction totale

    Le 14 février 2017 à 14:41 par C. ThéO

    En y allant, je n’ai eu de cesse de me demander si c’était à cause de PacMan que je suis devenue boulimique des Smarties, MM’s... et autres mimétisant quelques couleurs de nos 7 chakras !
    La toile dans laquelle sont pris et les joueurs et les spectateurs de cette ’virtualité réelle ou réalité virtuelle’ est incontestablement ’The Winner’ ... quand elle tombe ... ’Game Over’ !
    Si les effets sonores sont qualifiés par un autre spectateur d’intempestifs et d’exagérés, sans compter que je trouve souvent le niveau sonore du Poche un ’peu trop fort’, ils sont ici carrément raccord avec le propos de la pièce : effets sonores en mode OVERGAME... Que celui ou celle qui n’a jamais joué prenne un casque à la C S - Call Of - GTA - WoW et autres, ça ’déméninge’ !!!
    L’interprétation de 16 personnes.personnages par un quatuor progressif est tenue et nous tient du début à la fin, même si quelques fausses notes, quelques silences... et puis ce n’était qu’un jeu ! Le ’jeune’ comédien semblait moins maîtriser sa ’partie’, en même temps c’était pê le parti pris d’un ado. introverti qui se crée une identité virtuelle au détriment de la réelle, car en mode jeu il était bien dedans et aurait pê dû avoir un casque de gamer pour la scène finale.
    Scène finale dépouillée au maximum qui cachait une série de codes, libre à chacun de tous les trouver au risque d’une psychose... même l’ombre d’Hitchcok était de la partie.
    Le ’Poche’ frôle ’ici’ le ’sans fautes’, quelques vives réactions d’un public spontané en témoignent, et bien dommage qu’autour de cette pièce ne viennent se greffer des débats un peu plus psychés autres que le ’générique, éternel dialogue parents ados’.
    Pourquoi ’ados’ ? quand déjà des enfants dès 8-10 ans (avec qques exceptions encore plus jeunes) et certains parents sont aussi ’accros’...
    La neuroplasticité ’expliquée’, les effets bénéfiques des jeux vidéos...
    ... et bien d’autres thèmes.

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  • Quartier 3 : destruction totale

    Le 14 février 2017 à 15:35 par BETTY6

    Pari réussi par Le Poche, beaucoup étaient de la partie, certains un peu moins...
    Une mise en scène pas trop trash (ouf !), des comédiennes et comédiens passant d’un personnage à un autre sans perdre le relai, sans perdre le public.
    Le texte peut-être un peu trop conservé ’made in USA’, alors que la banlieue aurait pu être La Hulpe, Waterloo et ses chics voisins.
    En sortant, vraiment la sensation d’avoir ’fait une partie’ !

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  • Quartier 3 : destruction totale

    Le 16 février 2017 à 16:28 par mauvever

    Comme beaucoup de spectateurs ci dessus ,spectacle un peu trop Amerloque à mon goût ,effets sonores trop bruyants également ,sinon le spectacle vaut le déplacement ,le final un peu long ,les acteurs bien présents ,semblent jongler d’un rôle à l’autre,le fond et le contenu sont un peu légers et c’est dommage ,mais dans l’ensemble je suis content de ma soirée

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