Punk Rock de Simon Stephens

Théâtre | Théâtre de Poche

Dates
Du 14 janvier au 8 février 2014
Horaires
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Punk Rock de Simon Stephens

Punk Rock, de Simon Stephens Du 14/01 au 8/02/2014 à 20h30

Mise en scène : Olivier Coyette Traduction : Dominique Hollier et Agathe Pralon Avec : distribution en cours Scénographie : Olivier Wiame Lumières : Xavier Lauwers - Costumes à confirmer : Carine Duarte
Durée : 1h20
Dès : 14 ans

"Les plus belles pièces sont celles qui vous hantent encore longtemps après car elles posent des questions... sans réponse" Simon Stephens

Boum Boum Bang ! Lilly arrive dans sa nouvelle école et fait la connaissance de William qui pose des questions déstabilisantes... Elle rencontre aussi Nicholas, qui fait de la muscu, Bennett et Cissy, couple un peu improbable, Tanya, en surpoids, et Chadwick, passionné d’astrophysique. Tout ce petit monde va se côtoyer jusqu’à la préparation des examens, jusqu’à ce que... le drame éclate.

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17 Messages

  • Punk Rock de Simon Stephens

    Le 15 janvier 2014 à 06:21 par screach

    The
    play was very realistic. So were the actors who despite their young age
    portrayed the roles assigned to them with ease and credibility. The energy of
    youth ruled the stage ! Worth seeing, at least to yet again feel how young
    generations experience not only first infatuations and carelessness but also
    disappointments, isolation, anger and tragedy particularly emphasized toward
    the end of the play. Hat off for the young actor who portrayed William for his
    boundless energy, crazy dancing (wow !) and recitation at lightning speed. Several
    scenes filled with otherwise rebellious contemporary music perfectly welded all
    the threads and revived the whole performance making it compact and believable.

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  • Punk Rock de Simon Stephens

    Le 13 janvier 2015 à 01:12 par nwouters

    Je suis sorti consterné de cette pièce, de laquelle je ne sauverais malheureusement que l’énergie des jeunes comédiens desquels on se demande bien comment on a pu les embarquer dans une telle galère. 

    Une pièce à mon sens totalement ratée de bout en bout, qui pèche par un manque total d’empathie vis-à-vis des protagonistes, sans doute à cause d’une crédibilite pratiquement nulle qui n’offre aucune porte d’entrée vers un récit que l’on observe avec une distance embarassante. Car de distance, il n’en est justement aucunement question (de distance critique j’entends) tant l’entreprise passe en revue un nombre incalculable de clichés lorsqu’il s’agit de dépeindre les adolescents et leurs tourments respectifs. L’escalade vers le sursaut de violence final est terriblement mal amené et repose essentiellement sur un personnage d’emblée dépeint (ou en tout cas joué) comme un psychopathe en puissance. Un à priori qui, au même titre que tous les autres que cette pièce dessine, ne fait que se confirmer tristement, sans jamais offrir de nuance ou de singularité. Si il s’agissait de banalité le propos aurait pû être intéressant mais il n’est ici question que de superficialité et de maladresse, d’un manque probant de point de vue qui résume la psychologie des personnages à de vulgaires archétypes de feuilleton US de seconde zone (sans compter sur l’amalgame avec les jeux vidéo, pitié, épargnez nous la pensée de conciergerie). Il m’est difficile de voir une quelconque intention dans ce naufrage qui tape perpétuellement à côté de la plaque, au même titre que son titre qui ne pourraît être plus hors propos (où est l’esprit punk rock là dedans ? Pas dans une mise en scène apathique aux sursauts d’énergie d’un mauvais goût total en tout cas) et ne peux qu’encourager les spectateurs qui malgré l’actualité suffisamment macabre souhaiteraient explorer ce type de thématique de revoir une bonne fois Elephant de gus van sant, qui, pour le coup, avait eu la présence d’esprit d’aborder de biais un sujet aussi complexe, qui ne nécessite à mon sens ni une approche aussi bancale ni un discours aussi frontal. Ou qui tout du moins aurait nécessité une étude de caractères beaucoup plus subtile et plus fouillée. Quand les mots manquent à décrire l’horreur d’une situation, pourquoi ne pas aller chercher la décentration du point de vue, la pudeur, la créativité afin de rendre compte de l’inimaginable et d’aller nous cueillir pour nous faire réfléchir ? Ici, à part du dégoût, non (et j’en suis désolé je n’écris jamais de critiques si négatives), il n’y a rien. Rien du tout.

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  • PUNK ROCK

    Le 16 janvier 2015 à 08:43 par michele

    Un spectacle qui nous parle des jeunes
    et du dérapage de certains . C’est fort , c’est dur , c’est engagé . Une belle
    interprétation et mise en scène . Un accompagnement musical 
     judicieux Un bon moment passé au Poche .

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  • PUNK ROCK

    Le 23 janvier 2015 à 01:44 par Lauspect

    J’ai adoré cette pièce, surtout la mise en scène, le jeu des comédiens manque de profondeur, mais ce n’est pas grave. Je vous souhaite beaucouo de succes ! Vous le meritez

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  • PUNK ROCK

    Le 24 janvier 2015 à 01:45 par chrisdut

    Chouette pièce que j’avais raté l’année passée. Inspirés des tueries dans les lycées au USA, nous sommes ici dans une école en Grande-Bretagne et petit à petit on se dirige vers la tragédie. Qui, pourquoi, comment ? Cette pièce parle des problèmes des adolescents d’aujourd’hui, de leurs états d’âme, de leurs relations avec la société, leurs aînés mais rien de bien différent que ceux d’hier ou de demain ! Une telle situation aurait pû se passer lors de mon parcours scolaire il y a plus de 25 ans, on y retrouve les mêmes différents types de jeunes. Alors pourquoi plus de tueries de nos jours, comment certains en arrivent si loin ? A voir absolument car c’est frais, c’est jeune, c’est dynamique et ça fait réfléchir. Belle distribution.

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  • PUNK ROCK

    Le 31 janvier 2015 à 10:05 par thdarell

    Hé bien j’étais prêt à être davantage convaincu que cela, mais c’est l’inverse, je suis sorti plutôt circonspect de ce spectacle ... En cause, je pense, le fait que certains acteurs ont toutes les peines du monde à sonner et paraître ados (le grand balèze, notamment), avec attitude et vocabulaire qui semblent dès lors trop artificielles pour que l’on s’intéresse/s’émeuve vraiment pour ce que vit leur personnage. Les intermèdes musicaux m’ont également semblé tomber comme un cheveu dans la soupe (je serais d’ailleurs curieux de savoir ce qu’en ont pensé les nombreux ados dans la salle) mais ça je peux à la limite le pardonner car c’est toujours un plaisir d’entendre du Sonic Youth à l’improviste :) Pour finir, je rejoins l’avis exprimé dans une autre critique, à savoir qu’on n’est absolument pas surpris lorsque survient la fin, ce qui fait qu’on ressort en se demandant ce que l’auteur a voulu exprimer, démontrer, dénoncer au juste ... (ps : points positifs tout de même : les scènes de "torture psychologique" m’ont en revanche semblé tout à fait justes)

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  • PUNK ROCK

    Le 4 février 2015 à 10:42 par Lucas

    Sentiments mitigés à la sortie de la pièce.

    L’univers est intéressant, les décors simples. Des scènes de danse accompagnent les changements de décors. 

    Toutefois, on se demande quel est le propos de l’auteur. Il y a de quoi rester sur sa faim. On se demande à la fin de la pièce si le propos n’aurait pas été plus intéressant si traité de manière plus subtile. Par exemple, j’aurais aimé voir les causes de la montée de violence de ces ados. Alors qu’il ne ressort selon moi que certaines prédispositions à la folie chez certains individus.

    Par ailleurs, si le côté adolescent de la pièce n’est pas dérangeant, celui du public l’est... Difficile de rentrer dans la pièce.

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  • PUNK ROCK

    Le 5 février 2015 à 12:08 par MarcD

    Gros succès au Poche, surtout auprès d’un public jeune dont la pièce parlerait de manière authentique, Punk rock ne déçoit pas vraiment, mais ne convainc pas plus... On continue à avoir du mal à comprendre l’issue dramatique malgré une construction scénaristique qui s’étale quand même sur 1h50... La mise en scène manque aussi de génie ou de créativité... Un bon moment, certes, mais pas encore le signe d’un regain de vitalité au Poche. Sur le même registre, et aussi avec Jérémie Petrus, "Happy Slapping", présenté à l’atelier 210 il n’y a pas si longtemps, était autrement renversant !

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  • PUNK ROCK

    Le 14 février 2015 à 03:04 par VincentD

    J’ai vu ce spectacle en matinée scolaire à Tournai. Certes c’est bien joué, mais beaucoup trop long à mon goût. De plus, je regrette que la jeunesse en soit réduite à autant de clichés. Je ne vois pas où ils voulaient nous amener. Bref, j’étais content que les lumières se sont rallumées.

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  • PUNK ROCK

    Le 4 mars 2015 à 12:10 par hello

    Spécial, pas terrible mais quand même beaucoup mieux que, du même auteur, "Pornographie", en dessous de tout (présenté à la rentrée pour les enseignants mais ne donnant nullement l’envie de venir avec une classe)

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Mardi 21 janvier 2014, par Catherine Sokolowski

No future

Lilly débarque dans un collège britannique. Rapidement interpellée par William, elle ne se doute pas des profondeurs des méandres de son âme. Elle lui préfère Nicholas alias Musclor. Autour d’eux gravitent Tanja, Bennett, Cissy ou le pauvre Chadwick, perdu dans les étoiles. Ils terminent l’adolescence mais ne sont pas encore adultes et sont confrontés aux lacunes sociétales sans avoir le recul pour y faire face. Les adultes sont absents. Simon Stephens, auteur britannique contemporain, propose un texte très accessible pour conscientiser enfants et parents des dangers qui les guettent, un spectacle à la fois divertissant et interpellant.

Quelques tables et quelques chaises symbolisent une salle d’étude lambda. Un décor dépouillé dans lequel Lilly (Olivia Harkay) découvre son nouvel univers scolaire en compagnie de William (Jérémie Petrus). D’autres étudiants les rejoignent, avec leur caractère, leurs passions et leurs aspirations ; ils semblent s’entendre même s’ils ne se font pas de cadeau. Peu à peu, on découvre les défauts des uns, lâcheté, jalousie, méchanceté s’entremêlent et vont crescendo et les qualités des autres lorsqu’ils s’opposent, timidement, à l’agressivité des premiers. Même les élucubrations n’agitent pas les consciences : quand William prétend « observer les étudiants musulmans pour le gouvernement », Lilly l’accepte sans trop s’émouvoir. Réciproquement, les scarifications de Lilly n’altèrent pas vraiment les pensées de William. Ici l’adulte n’existe pas. Parfois certains font allusion à leurs parents mais ces derniers n’occupent pas la scène, nous sommes dans un monde d’apprentis adultes qui se cherchent, un monde sans pitié. Ici, c’est chacun pour soi. Tant pis pour les problèmes de Lilly, l’isolement de Chadwick ou la déception amoureuse de William. Et même dans la dernière partie, lorsqu’enfin les adultes interviennent, ils déçoivent.

Un spectacle parfois gai comme « un pinson qui atteint l’orgasme » mais qui se transforme inexorablement en drame sanglant. Le monde des ados, bientôt adultes, avec ses jeux vidéos violents en toile de fond, dysfonctionne-il ? Le théâtre s’attarde de plus en plus sur les débâcles d’une jeunesse hésitante avec des pièces comme le très noir « Happy Slapping » de Thierry Janssens ou « le chagrin des ogres » de Fabrice Murgia qui relate la sombre histoire de Bastian Bosse.

Dans cette école anglaise, semblable à toute autre école, une histoire banale bascule dans le drame. Le texte fort de Simon Stephen résonne comme un avertissement : notre jeunesse est fragile, prête à déraper. Ici, on a atteint l’étiage : pour désormais l’éviter ? Du théâtre qui suscite le questionnement. A voir.

Théâtre de Poche