Dimanche 4 novembre 2012, par Céline Brut

Place aux imprévus et à la folie !

Ce jeudi 1er novembre, l’équipe d’ « Improscène » nous dévoile son talent et assure le show sur les planches du B’izou, petit café-théâtre. Cette nouvelle édition de « Seules les meilleures histoires ont une fin » ne manque pas d’ingéniosité et de maestria. 4 jouteurs et un animateur nous tiennent en haleine du début à la fin. Fous rires garantis !

Dans une petite rue d’Anderlecht, le B’izou semble un peu à l’écart de l’animation des soirées bruxelloises, et pourtant ! C’est là que prend forme un tout nouveau concept d’improvisation théâtrale. Il vous est proposé d’assister à 4 histoires différentes. Dans un premier temps, l’animateur pose quelques questions farfelues aux spectateurs. Les éléments seront alors mis ensemble pour créer les bases de la première histoire que nous raconterons les 4 comédiens. Ceux-ci possèdent chacun une couleur. Il y a Vert dont l’aventure sera celle de deux enfants qui le soir d’halloween se rendront dans une maison au fond des bois en buvant de l’ice-tea. Bleu, au talent exceptionnel, qui mènera le public dans un voyage en Suisse où une Chinoise ne vendra pas de reblochon. Orange qui tentera de nous faire croire à un coup monté d’un violoniste fou. Et Rouge, quant à lui, incarnera un Mickey éméché à Disneyland, lieu décrété abominable par un des spectateurs. Les comédiens participent à chaque récit et possèdent tour à tour quelques minutes d’introduction pour « vendre au public » l’histoire dont ils sont les héros. Ensuite, c’est à l’assemblée que revient la tâche « jubilatoire et cruelle » de voter ! L’histoire éliminée n’aura pas de fin, et obligera le jouteur concerné à réaliser un challenge.

En plus de ce concept innovant, un tas de surprises et de défis inattendus ( à découvrir sur place) viendront rythmés la séance. En cas d’élimination, bien sûr, mais aussi si l’animateur juge (de manière totalement subjective et burlesque) qu’il n’y a pas assez d’actions ou de difficultés. Muni de son vouvouzela, il n’hésite pas à pimenter les scènes de nos comédiens : obligation de jouer en mode western, comédie musicale ou encore, en Alexandrin.

Reste à saluer le talent des jouteurs dont la synchronisation est impressionnante. L’improvisation est une passion qu’ils nous transmettent. Les comédiens s’amusent, esquissent des sourires et nous emportent par leur fantaisie et leur extravagance.

Pour passer un très bon moment en famille ou entre amis dans un cadre cosy, le B’izou est l’endroit idéal. Accueillant et riche par les talents qui s’y présentent, ce café-théâtre vous laissera une bonne impression et vous y reviendrez. D’ailleurs, l’escadron d’« Improscène » y retournera aussi le 6 décembre et 7 février prochain ! A vos agendas, c’est à ne pas manquer !

Céline Brut