Stéphanie sonne et s’écrie : “Y a une nana ! t’as déjà quelqu’un d’autre ?”. Pour certains, les lendemains d’une séparation sont plus agréables que pour d’autres. Il faut pourtant régler la répartition des objets, préférence pour une machine à laver et autres détails matériels. Il faut aussi penser à autre chose, tout le monde a un souhait enfui, une idée originale, un souhait inaccessible. Du désarroi naît le courage, celui d’entrer dans la petite salle de boxe située à l’arrière d’un immeuble. Deux chocs qui s’affrontent pour s’annuler ?
Plus tard, il y a un voyage en Afrique, “sur cette terre, brûlée comme est mon cœur”.
Après la déception, l’espoir : “La route est là, belle et inconnue”. Et côté boxe, le premier sparring, qui ne se passe pas si bien que ça, elle aurait pu rendre les coups, tous les coups qu’elle a reçus, mais elle n’y est pas arrivée. Elle comprend qu’elle n’est pas là pour cela, qu’elle n’a jamais aimé la violence. La boxe, c’est de la danse.
Aujourd’hui, au Théâtre des Martyrs, demain au Théâtre Océan Nord dans “La Musica Deuxième” (interprété par Catherine Salée et Yoann Blan), les stars du petit écran occupent la scène des théâtres, pour le plus grand bonheur de tous. Stéphanie Blanchoud raconte une histoire somme toute assez banale dans un contexte original, celui de la boxe et de la chorégraphie des mouvements physiques. Car il s’agit bien de cela, de danse et de légèreté. Avec Daphné D’heur à la mise en scène, l’actrice témoigne de ses combats : boxe, temps et mots se confondent dans une simplicité qui va droit au cœur.