Petites histoires de la folie ordinaire

Bruxelles | Théâtre | Théâtre Les Tanneurs

Dates
Du 15 au 19 décembre 2015
Horaires
Tableau des horaires
Théâtre Les Tanneurs
rue des Tanneurs, 75 1000 Bruxelles
Contact
http://www.lestanneurs.be
info@lestanneurs.be
+32 2 512 17 84

Moyenne des spectateurs

star-offstar-offstar-offstar-offstar-off

Nombre de votes: 0

Petites histoires de la folie ordinaire

Un matin, Petr se réveille la poche remplie de cheveux qui ne sont pas les siens. Ainsi débute son épopée au pays de la folie ordinaire. Autour de lui gravite une constellation de personnages décalés qui assument leurs petites folies et lubies sans filtre ni vernis.

Plongé dans l’intimité d’une famille et de son voisinage, le spectateur assiste aux démêlés de dix personnages à la fois perdus et déjantés. Ces Petites histoires de la folie ordinaire sont celles de trois générations qui se croisent et se chatouillent sur scène pour notre plus grand plaisir.

Le texte savoureux, corrosif et rythmé de l’auteur tchèque Petr Zelenka déshabille les compor-tements humains pour en souligner l’absurdité.
Après le beau succès rencontré l’année passée, nous reprenons cette saison cette comédie déjantée et désarmante mise en scène par David Strosberg

Distribution

Texte Petr Zelenka ; Mise en scène David Strosberg ; Assistant à la mise en scène Clément Goethals ; Avec Angèle Baux, François Beukelaers, Romain Cinter, Chloé De Grom, Inès Dubuisson, Janine Godinas, Clément Goethals, Sofie Kokaj et Alexandre Trocki ; Scénographie et costumes Marie Szersnovicz ; Lumières Harry Cole

Laissez nous un avis !

9 Messages

  • Petites histoires de la folie ordinaire

    Le 25 octobre 2011 à 08:21 par Sousou

    Personnellement, je suis déçue de cette pièce. J’ai très peu ri et la pièce m’a semblé assez longue. On se trouve vraiment dans l’absurde. Par ailleurs, il y a un passage où l’un des acteurs dit aimer les petits garçons, leurs petites fesses, etc. Je trouve cela déplacé et choquant. Peut-on vraiment rire de tout ?
    Par contre, les acteurs jouent très bien !

    Répondre à ce message
  • Petites histoires de la folie ordinaire

    Le 5 octobre 2014 à 06:54 par qson

    Pièce drôle et burlesque qui néanmoins prête à la réflexion. Quelle est notre place dans la société. Est le regard de l’autre qui fait de nous ce que nous sommes ? Qu’est-ce que la normalité ? Pièce un peu kafaïen où un jeu de rideaux blancs enferme l’acteur principal face à l’absurdité de son quotidien : une mère obsédée par la guerre en tchéchénie et inquiète pour son mari et son fils, un père ancien speaker cinématographique du régime communiste, un ami crevant de solitude , et un couple de voisins ne pouvant vivre leur folie qu’ à travers le regard des autres. Le tout bien ficelé par des acteurs formidables. A voir.

    Répondre à ce message
  • Petites histoires de la folie ordinaire

    Le 6 octobre 2014 à 07:23 par vanhove

    La pièce la plus belle et la plus aboutie de David Strosberg.
    Cela fait du bien de voir autant de comédiens sur scène.
    Un texte d’un comique inoui qui traite de thématiques universels.
    A ne manquer sous aucun prétexte.

    Répondre à ce message
  • Petites histoires de la folie ordinaire

    Le 6 octobre 2014 à 10:51 par VincentD

    Un OVNI. La folie quotidienne est traitée de manière très singulière et même parfois trashy. On ressent que l’auteur est tchèque vu les références à certaines situations politiques du passé. Mais la grosse majorité du propos colle parfaitement à ce que nous pouvons connaître chez nous, la folie due à la solitude et au besoin absolu de notre société du bonheur. J’ai beaucoup aimé le côté absurde poussé parfois à l’extrême. Création très originale parfaitement joué par l’ensemble des actrices et acteurs. mais mention spéciale à Philippe Grand’Henry (présent sur scène quasi de bout en bout de la pièce) Alexandre Trocki et Janine Godinas. Ne ratez pas cette pièce !

    Répondre à ce message
  • Petites histoires de la folie ordinaire

    Le 14 octobre 2014 à 09:00 par babou39

    J’ai passé un très bon moment et ai apprécié l’humour décalé et le jeu des comédiens. Petit bémol : je n’ai pas bien compris le choix de l’acteur jouant l’employeur de Petr et l’utilité de ces allusions pédophiles. Sinon, un super bon moment !

    Répondre à ce message

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
    Se connecter
Votre message

Mercredi 15 octobre 2014, par Blanche Tirtiaux

La folie, c’est la liberté absolue

Aux théâtre des Tanneurs, David Strosberg propose une mise en scène drôle et décalée du texte de l’auteur tchèque Petr Zelenka. Dix acteurs se succèdent sur scène pour révéler lubies et obsessions et nous renvoient une image tendre et décomplexante de la douce folie ordinaire. Leur slogan ? La folie, c’est la liberté absolue.

Alcoolique désillusionné, célibataire désespéré, nymphomane ou névrosé lambda sont les héros de la pièce. Sur base d’un texte à la fois divertissant et incisif, David Strosberg propose une mise en scène qui fait défiler sous nos yeux une belle brochette d’obsessions quotidiennes aux accents brusseleer. Beaucoup de gens croient qu’ils sont fous, mais leur secret c’est qu’en vérité, ils sont normaux...

Ainsi on collectionne les coupures de journaux, on se demande comment faire pour entrer une ampoule dans sa bouche, on a des fantasmes, des crises de nerfs, des angoisses nocturnes, des tendance à l’onanisme fatal ou la paranoïa juridique... mais au final, c’est ça qui nous rend tellement humains, non ?

Le pari de l’éloge de la folie quotidienne fonctionne bien. Les comédiens sont bons, très bons même, et apportent sur le plateau un vent d’énergie à l’image du texte rythmé de Zelenka. On est transportés de l’un à l’autre avec un régal de curieux, traversant les chemins de vie et les petits grains des personnages avec beaucoup de plaisir. Sur scène, des brics et des brocs, un évier et des gros cailloux maintiennent des panneaux semi transparents qui donnent à l’ensemble l’aspect d’un joyeux bordel. Derrière les panneaux apparaissent et disparaissent les acteurs, parfois transparaissent juste, comme une apparition entre rêve et réalité dans la nef des fous.

Après un départ pétardant plein d’allégresse et d’humour, la pièce va plus loin encore dans le parti du comique et pousse le tout vers une absurdité presque caricaturale. On arrive alors dans une franche comédie aux accents parfois un peu graveleux, là où on aurait peut-être espéré un changement de registre pour permettre au spectateur de respirer un peu dans cette marée de zozos aux longues tirades. Mais même si le rôle central du texte engendre quelques longueurs, la performance excellente des acteurs, et le lot de surprises et d’inventions que nous réservent ces personnages hauts en couleur font de la pièce un spectacle distrayant et somme toute très drôle.

Malgré un ton que certains trouveront trop léger, « petites histoires de la folie ordinaire » est mené par une équipe pétillante dans un dispositif original et garde avec force le cap d’une délicieuse dérision.

Blanche Tirtiaux

Petites histoires de la folie ordinaire

Petites histoires de la folie ordinaire from Théâtre Les Tanneurs on Vimeo.

Théâtre Les Tanneurs