PYLADE - Rideau de Bruxelles@Carthago Delenda Est

Théâtre | Le Rideau

Dates
Du 13 au 29 septembre 2012
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.rideaudebruxelles.be
contact@rideaudebruxelles.be
+32 2 737 16 00

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PYLADE - Rideau de Bruxelles@Carthago Delenda Est

CHAQUE VICTOIRE EST AUSSI UNE DÉFAITE

Après Affabulazione et Bête de style, le Rideau poursuit l’exploration du théâtre de Pasolini. Grande fresque épique, Pylade questionne les fondements de la démocratie : ce moment-clé où le pouvoir de décision des hommes s’affranchit du jugement des dieux. Dans la foulée, c’est tout le XXème siècle que Pasolini parcourt avec âpreté et légèreté : communisme, fascisme, société de consommation...

Lazare Gousseau rassemble spectateurs, acteurs et musiciens dans un espace industriel élcairé par la lumière déclinante du jour. Fragile communauté humaine d’un soir, invitée à s’interroger sur le sens de toute communauté humaine.

Texte - Pier Paolo Pasolini
Mes - Lazare Gousseau
Avec : Jacques Bruckmann, Marie Bruckmann, Paul Camus, Arnaud Chéron, Laurence Crémoux, Guillaume Doucet, Renaud Garnier-Fourniguet, Lazare Gousseau, Jean-Claude Luçon, Marie Luçon, Pauline Méreuze, Éléna Pérez, Mathias Rouet

13/09 > 29/09
à 19h00
durée 3h (entracte compris)

R+ RENCONTRES Me 19 & 26 Septembre (Avec Lazare Gousseau et l’équipe de création, après le spectacle)

Réservations 02 737 16 01

Le Rideau de Bruxelles @ Carthago Delenda Est
rue Sylvain Denayer, 51 à 1070 Bruxelles

www.rideaudebruxelles.be www.carthago-bxl.org

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4 Messages

  • PYLADE - Rideau de Bruxelles@Carthago Delenda Est

    Le 15 septembre 2012 à 12:50 par elion

    Alors, pour les prochains prix de la Critique : prix des meilleurs costumes (?), prix de la scéno la moins expressive scénographiquement, prix du phrasé le plus lénifiant et dis-organique...mais surtout prix du spectacle le plus ennuyeux de l’année. P-e que je suis dur, mais j’ai toujours du respect pour le travail effectué (et ce n’est pas ce qui fait défaut ici), et c’est de plus extrêmement louable de s’attaquer à monter du Pasolini. À vrai dire, c’est le 4ième spectacle sur Pasolini que je vois, et vu l’ennui accumulé, je commence à comprendre que c’est sans doute impossible de mettre en scène les mots de ce grand auteur. Mais ici...je ne peux que dire merci à ces poules qui pour une obscure raison gambadent et picorent parmi le public : j’avais oublié à quel point il est fascinant d’observer du mouvement animal...à défaut d’autre chose

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  • PYLADE - Rideau de Bruxelles@Carthago Delenda Est

    Le 25 septembre 2012 à 05:19 par papacas

    Un texte à la hauteur des tragédies grecques, plein des symboles et des messages, une mise en scène austère qui ne trahit pas le texte, le jeu des acteurs exceptionnel, la mise en espace magnifique. LA seule chose qu’on regrette est que le texte est très dense, et nous n’avons pas la capacité d’absorber. Il faut le voir une deuxième fois. Je pense qu’on ne doit pas priver Avignon de ce spectacle.

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  • PYLADE - Rideau de Bruxelles@Carthago Delenda Est

    Le 4 octobre 2012 à 05:17 par deashelle

    Raison et passion s’affrontent. Oreste veut bien faire.
    Electre est extrême : « Et dans ma haine il y a plus d’amour que dans toute ta
    fraternité ! » Elle est d’une fidélité statique à sa loyauté pour Agamemnon et
    court garder le feu aveuglant qui illumine la grandeur du passé. Oreste bâtit
    la démocratie et ses institutions, vainc la dépendance de la religion, donne la
    richesse à ses concitoyens. Pression du sénat, rupture d’Oreste et de son ami
    Pylade. A la façon du roi Henry II et Thomas Becket. Pylade est autre, doté
    d’une grâce mystérieuse, il transpire la loyauté, la générosité, un homme
    idéal, sans racines dans l’orgueil royal. Il rassemblera tous les affamés, les
    démunis, les désespérés. Oreste : « Si nous avons fait de la raison une
    divinité, alors j’adore Athéna. » Pylade est incrédule. Electre et Oreste
    doivent se réconcilier « Rien de réel ne nous sépare » Paroles prophétiques ? « 
    Car rien n’est pire que la guerre ! » Partout on entend grondements d’orage ou
    de guerre. Des poules bien vivantes picorent la scène entre les chaises
    dispersées des spectateurs, dans le décor démesuré de cet entrepôt surréaliste.
    Innocentes.Les acteurs sont magnifiques dans leur grandeur et leur petitesse.
    Oreste clame encore : « On est prêt pour votre victoire, sauf le Destin,
    c’est-à-dire le Réel ». Dix ans de guerre contre une nuit révélatrice où la
    seule révolution réelle est celle qui nait de la profondeur des êtres : en une
    nuit la haine peut soudain disparaître à tout jamais cependant que résonnent
    les pas réguliers d’une femme en marche.

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  • PYLADE - Rideau de Bruxelles@Carthago Delenda Est

    Le 7 octobre 2012 à 08:09 par carmenci

    Mais est ce qu’une scénographie doit nécessairement être un décor ?
    moi j’ai adoré ce projet.
    Un lieu incroyable avec une acoustique impeccable, un texte terrible sur l’engagement, les convictions politiques mais aussi qui parle d’échec, d’un endroit intime de chacun qui peut être contradictoire, violent, malheureux, honteux... Une équipe de comédiens et de techniciens très impliqués, passionnés et passionnants. Un projet ambitieux et difficile mais magnifique. Heureuse que de telles propositions artistiques existent !

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