PRINTEMPS DANS UN JARDIN DE FOUS

Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 11 mai au 25 juin 2011
Horaires
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PRINTEMPS DANS UN JARDIN DE FOUS

Monsieur Jeuf Côtelette, militant pour la farce qui cache les sentiments de paix et d’amour, vient nous conter l’histoire de quelqu’un qui, pour une fois, renonce à jouer à ce grand jeu tragique et théâtral qu’est la guerre : il feint la folie afin de fuir la boucherie de la guerre pour laquelle l’armée l’envoie prendre un ticket. Il s’estime trop jeune poussière pour retourner à la poussière. D’ailleurs, la poussière, il ne la supporte pas ! C’est pour cela qu’il a tapissé son espace d’une impressionnante collection de balais, conscient qu’en période de conflit, un appelé a davantage intérêt à se faire passer pour fou plutôt que de se faire pincer pour désertion.
« Printemps dans un jardin de fous », c’est la politique du « gai-désespoir » ! L’esthétique subversive d’Henri-Frédéric Blanc mène au rire puis à la provocation, à l’ironie ou à l’absurde, au jeu et à la destruction, à l’audace, au rêve, à l’imagination et encore à la vitesse, la beauté, la dérision. Ici l’insolite, là le cocasse, l’inconscient ou l’inspiration, ailleurs l’euphorie, l’enthousiasme mais également la tendresse et enfin le hasard. A voir, absolument !
Une production Hypothésarts créé au Théâtre de l’Ancre de Charleroi, avec le soutien du Théâtre de la Place des Martyrs.

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3 Messages

  • PRINTEMPS DANS UN JARDIN DE FOUS

    Le 13 mai 2011 à 01:02 par deashelle

    Alain Eloy tous muscles et voix plurielles dehors, nous entraîne sur le chemin de la subversion, un peu comme dans « Vol au-dessus d’un nid de coucous ». Il met méthodiquement en miettes notre petit confort occidental et remonte aux sources : l’effroyable grande guerre qui répandit la violence absolue dans le monde et fit le lit du nazisme et du fascisme. Notre belle démocratie serait calquée point par point sur l’organisation de l’armée avec son recours à l’émotionnel, aux humiliations, à la soi-disant solidarité de masse, à la hiérarchie où la personne humaine n’est que grain de poussière méprisable. Cette poussière est la source de son « allergie » totalement vraie et totalement feinte. Le fascisme n’a pas été pulvérisé après la deuxième guerre, mais il ressort un peu partout, plus perfide : intériorisé. La culture est une liberté en conserves, la littérature une langue de feu contre une langue de bois omniprésente. Et de chanter en chœur : « On ne censure pas, Ah non ! » Catch a Falling Star. « Un cri sincère peut faire tomber une étoile », lui souffle le Capitaine des anges, 70 ans, espadrilles, regard intense et bleu, interné lui aussi dans cet asile où la grandeur passionnée des pensionnaires « semble ô combien plus humaine que les rabotés ayant asphyxié en eux la folle du logis ». « Le vrai monde est caché » ajoute-t-il mystérieusement. « Le petit moi est si infime par rapport au grand tout, et la mort n’est pas grand-chose quand on se dévêt de ce tout petit moi ».Le jeu de l’acteur, extrêmement physique et agile, fascinant de diversité, de nuances, d’inventions… vous attache par le cœur et vous fait goûter aux poisons perfides de « la marmite à illusions ». Un spectacle fort, dont on ressort comme frappé de foudre, les poches pleines d’étoiles.

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  • PRINTEMPS DANS UN JARDIN DE FOUS

    Le 26 mai 2011 à 12:31 par victoria

    Courez... tant qu’il reste des places ! (Moi j’y retournerai....) 
    Texte sublîme, Alain Eloy : comédien surdoué, performance physique et vocale hors du commun toujours juste, Mise en scène excellente et inventive...
    Que demander de plus ?

    QUE DU BONHEUR !

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  • PRINTEMPS DANS UN JARDIN DE FOUS

    Le 30 juin 2011 à 04:28 par SerialKi

    Oui, pas mal... Bon, un peu cabotin de temps en temps, mais la thématique est chouette et bien traitée, et Alain Eloy est touchant, drôle, distrayant, interpellant, très juste le plus souvent. Quelques moments me semblent too much (le coup de l’aspirateur notamment). Le texte est bon, vraiment. Un chouette spectacle dans l’ensemble.

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