Orphéon

Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 7 septembre au 20 octobre 2012
Horaires
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Orphéon

Trousseur, détrousseur, retrousseur de mots... Stanislas Cotton est un dramaturge contemporain incontournable qu’on se devait de monter au Public. Son amour, sa foi et son combat pour une humanité plus généreuse et fraternelle, s’expriment dans un univers poétique incroyablement riche et une écriture neuve et dense. Nous vous convions vivement à cette rencontre entre les mots de Stanislas Cotton et un duo d’acteurs formidables dirigés par Virginie Thirion, metteur en scène complice au regard aiguisé.

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8 Messages

  • Orphéon

    Le 7 septembre 2012 à 03:48 par mma0209

    Prestation magistrale de Pietro Pizzuti !! Le deuxième acteur Alexandre Trocki est également excellent mais Pietro Pizzuti est vraiment très touchant tout au long de sa prestation. J’ai eu la chance de voir cette pièce de théâtre et j’ai été enchantée. Je vous conseille vivement ce spectacle.

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  • Orphéon

    Le 12 septembre 2012 à 06:51 par faucer

    Pietro Pizzuti et Alexandre Trocki nous racontent une histoire fabuleuse à travers la plume de Stanislas Cotton. Celle d’un poète-rêveur et d’un politicien-rêveur...Tous les deux ne devaient pas se rencontrer, mais ils le font ! Dans un premier temps, ils s’admirent et puis s’aiment. Ils vont mutuellement s’aider, s’écouter, partager leur philosophie. Tout ça sous nos yeux de spectateur. Très beau texte, sans oublier la magnifique et sensuelle mise en scène de Virginie Thirion.

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  • Orphéon

    Le 13 septembre 2012 à 11:04 par papacas

    Un texte magnifique très difficile à mettre en scène (très facile à déraper) mais gérer intelligemment par les acteurs. La problématique (l’homophobie’) est d’actualité, et la relation des gens qui demande le droit d’être ’différents’ avec des groupe intolérables et l’indifférence de la société. Un spectacle quatre étoiles. Le couple Pietro Pizzuti et Alexandre sont excellents. Pizzuti confirme encore une fois qu’on peut choisir ses spectacles les yeux fermés mais attention. Ili faut les ouvrir pendant le spectacle.

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  • Orphéon

    Le 16 septembre 2012 à 04:12 par esto

    Spectacle très touchant et très humain. Les acteurs sont vraiment convainquants et le propos interpellant. Bravo, je le recommande !

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  • Orphéon

    Le 21 septembre 2012 à 12:24 par deashelle

    Pièce magistralement interprétée par un duo de comédiens splendidement contrastés et amoureux. Ils exposent leurs sentiments et leurs rêves avec tendresse infinie. Une pièce qui porte l’espoir de faire bouger le monde, car l’inertie tue.
    Un décor tout blanc. « Sans rêve, il n’y a rien » Une citerne de mots. Un flot de sentiments. Du théâtre à fleur de peau, à fleur de cœur. Bref, du théâtre sensible.Orphée va perdre l’amour de sa vie. Les coupables sont un septuor de forcenés transcontinentaux, et parmi eux, un raton laveur. L’un de ces êtres spécialisés en ratonnades… Le raton laveur bien évidemment s’en lave les mains et lave tout, plus blanc… Orphée nous retourne un regard plein d’humanité, et égrène des phrases qui touchent au plus profond : « Dans le miroir, c’est l’autre que tu dois apprendre à connaître ! « « Raton, procède au nettoyage ; ampute-toi de toi-même ». « Je ne suis pas l’ennemi, je suis l’autre… »
    Seul : « Je n’aime ni le baseball, ni le tango. Lorsque tes yeux plongeaient dans les miens, ils faisaient grandir ton sourire, le mien s’élargissant »… « Où porte ma plainte ? » « Sans rêve, il n’y a rien » Des phrases qui laissent trace dans notre mémoire. On l’espère.

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  • Orphéon

    Le 9 octobre 2012 à 11:36 par Wolaluu

    Orphéon est une très belle pièce. Le texte est doux, poétique et très inventif. Les acteurs sont excellents et très attachants. La mise en scène n’est pas révolutionnaire mais sert très bien la pièce !

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  • Orphéon

    Le 21 octobre 2012 à 11:09 par Alain DUBOIS

    Très beau texte, miseen scène efficace, interprétation de très haut niveau. Un spectacle à reprendre.

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Dimanche 23 septembre 2012, par Catherine Sokolowski

Seul le raton laveur s’en lave les mains

Beep ! Beep ! Orphéon Bilboquet joue à franchir les limites. Un pas de trop et le système d’alarme du muséum se déclenche. Ecrivain, Orphéon cherche l’inspiration. Il trouvera bien plus que ça : contemplant un tableau de Bonnard, il fait la connaissance d’Elmer Etcetera, politicien en devenir. Pietro Pizzuti (Orphéon) et Alexandre Trocki (Elmer) rayonnent dans la petite salle du Public, réservée chaque soir à un dialogue tout en finesse et en humanité entre deux hommes différents aux souhaits convergents.

Une histoire touchante d’homosexualité contrariée, comme on en voit au cinéma et beaucoup moins au théâtre. Un rappel troublant des travers d’une société qui n’arrive pas à accepter certaines différences comme en témoignent des faits divers récents. Les deux acteurs se complètent, Pietra Pizzuti en Orphéon démonstratif, Alexandre Trocki en jeune cadre posé.

Elmer, qui ne pense qu’à « remettre des rêves dans la vie des gens », arrivera-t-il à s’imposer aux élections ? A-t-il raison d’ignorer le « pessimisme anthropophage » de son compagnon qui l’estime bien « trop idéaliste, trop honnête, trop joli et trop poli » pour ce métier-là ? Orphéon trouvera-t-il l’inspiration qu’il recherche ?

Assez prévisible, l’intrigue de Stanislas Cotton (« Orphéon et le raton laveur ») charme pourtant par son idéalisme confondant. Il s’agit de faire de la politique sans mentir, notamment en assumant publiquement une relation homosexuelle. L’amour pur et naïf de ces deux hommes aspirant à un monde meilleur fait rêver. L’écriture poétique et symbolique, avec notamment l’intervention d’un raton laveur dans la dernière partie du texte, donne un relief particulier à cette histoire touchante. La mise en scène sobre de Virginie Thirion permet de se concentrer sur l’essentiel. Un beau moment d’humanité.

Théâtre Le Public