On se suivra de près

Théâtre | Théâtre Océan Nord

Dates
Du 8 au 19 novembre 2011
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.oceannord.org
info@oceannord.org
+32 2 216 75 55

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On se suivra de près

"Et blanche aussi" a marqué le début de leur collaboration (Théâtre Océan Nord 2009).
Depuis, Aurélie Namur et Félicie Artaud ont approfondi leur démarche et reviennent avec une création mêlant théâtre et chorégraphie.

Une jeune femme est retrouvée morte en plein hiver sur un banc public. D’où vient-elle ?
Et surtout qui est-elle ? L’officier Tachnakian cherche l’identité de cette femme, morte dans l’anonymat.

Mais l’enquête nous mènera en des rives inconnues...
"On se suivra de près" est une pièce allégorique et un polar théâtral.

La sortie officielle de ON SE SUIVRA DE PRES aura lieu le 12 novembre à l’occasion de notre Journée-rencontre en présence d’ Emile Lansman.
Plus d’infos via www.oceannord.org

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2 Messages

  • On se suivra de près

    Le 11 novembre 2011 à 10:59 par Lou Salome

    étonnant "poème" surréaliste sur la mort / dans le sens : quelqu’un qu’on ne connait pas, sans papiers, est mort, qu’est-ce qu’on fait, quels sont les rites, comment accompagner cette inconnue... / entre polar, ironie face à la tragédie, rencontre improbable entre policier, choryphée, sdf et pompes funèbres idéalisées / "l’humanité" se serre les coudes autour de l’inconnue / superbes comédiens pour de superbes personnages / d’où vient l’impression fugace de : oui mais pourquoi... / parce que la morte est trop belle ?

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Lundi 14 novembre 2011, par Cindya Izza

Ensemble, c’est tout

L’histoire d’amour entre Félicie Artaud et Aurélie Namur continue. Après « Le voyage égaré », « On se suivra de près » est leur quatrième spectacle, et la deuxième partie du dyptique « Partir », paru aux Editions Lansman.

Dans « on se suivra de près », Aurélie Namur aborde le thème angoissant de la mort en solitaire, ignoré de tous, une mort qu’elle a elle-même frôlée.
Sur scène, le monde des vivants et l’au-delà se côtoient dans le décor unique du commissariat de police, pour ensuite se superposer et enfin se fondre pour ne faire qu’un. On y voit les hommes s’affairer dans une course contre la montre, les uns pour rendre une identité à ce corps sans nom, les autres pour lui apporter un peu de chaleur humaine. Aurélie Namur, dans le rôle de la morte, passe de l’état de cadavre-objet, accessoire, à l’existence, pour finalement prendre toute la place. La mort n’est pas qu’une absence, un trou noir autour duquel l’action se brode, c’est l’adieu à un être, à ce qu’il a été et ce qu’il est encore. Chaque personnage se retrouve confronté à ses angoisses intimes : l’identité, la solitude, le droit à la considération, même après trépas,…
Malgré quelques inégalités de rythme, l’ensemble est enlevé, les répliques font souvent mouche (« Vous vous sentez donc plus Arménien depuis le génocide ? », « C’est quoi, une communauté ? Des gens qui vivent ensemble »). Aux scènes dialoguées succèdent des chorégraphies d’une grande beauté entre le cadavre vivant et son gardien (émouvant Angelo Dello Spedale). Des parenthèses de poésie muette souvent plus parlantes que le texte lui-même, et dont on regrette que l’impact en soit trop souvent atténué par une réplique superflue. Le public, pris à témoin, passe du rire à l’interrogation grave. Si je meurs, qui sera là ? Qui pleurera ? Qui sera présent pour être « témoin de ma vie », comme le demande un des personnages ? C’est sur cette promesse implicite que repose la pièce : celle de se comporter en frères et de prendre soin les uns des autres, vivants et morts.

On se suivra de près : teaser

Théâtre Océan Nord