Mardi 24 septembre 2013, par Charles-Henry Boland

Nous sommes tous des "quelqu’un"

Pièce d’ouverture de la saison, "Rêveveillez-moi" nous montre un Jean-Luc Fonck au meilleur de sa forme. Des chansons, des histoires absurdes et des jeux des mots, le tout mâtiné d’une bonne dose de belgitude : pourquoi ne pas se laisser embarquer dans l’aventure ?

Un peu partout, des objets les plus divers. Chacun d’eux est un "quelqu’un", c’est-à-dire l’incarnation de célèbres artistes. Citons pêle-mêle : "Joe Bassin", "Mireille Matjes" ou encore "Mozar(t)ella". Bref, tout ce beau monde tout droit sorti des rayons du Colruyt sera convoqué pour agrémenter les facéties du comédien.

Il n’y a pas vraiment d’histoire, simplement une suite de rêves. dans Notre humoriste plonge successivement dans l’existence d’une dent, d’un œil, d’un homme tout nu, etc. Rien qui ne s’élève bien haut, certes, et l’on aurait peut-être espérer que l’ensemble soit porté par un réel tissu narratif. Cependant, la fluidité et le naturel du comédien créent une atmosphère chaleureuse et complice avec le public. Sans compter les quizz musicaux et les "somptueux" lots à la clef...

Si l’on est client d’un humour bon enfant et chargé de calembours, si Sttellla vous a toujours déridé les zygomatiques, n’hésitez pas un seul instant. Pour les autres, l’abondance des "bons mots" pourra peut-être lasser, voire exaspérer. Face à ce genre de rire, il ne peut souvent y avoir qu’une adhésion complète ou un rejet total. Chaque spectateur sera juge. Il reste que Jean-Luc Fonck est quand même diablement sympathique !

Charles-Henry Boland