Like a Virgin (de Sophie Landresse)

Théâtre | Les Riches-Claires

Dates
Du 16 avril au 4 mai 2013
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.lesrichesclaires.be
accueil@lesrichesclaires.be
+32 2 548 25 80

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Like a Virgin (de Sophie Landresse)

Épouse du fils en trois lettres ?
Adèle, clouée dans une chaise roulante, tente de se concentrer sur ses mots croisés mais Madonna chante trop fort dans la chambre de Romain.
Et Samantha, la masseuse, qui n’arrive pas !
Exprime l’écœurement en cinq lettres ?
Quant à Kelly, cette Marilyn de supérette, que peut-elle bien manigancer à tourner autour de Romain ?
Avec l’aide du radiateur, Adèle va obtenir des réponses à ses questions.
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Mise en scène de Michel Wouters
Avec Odile Matthieu, Sophie Landresse, Aurélie Frennet et Pierre Lognay
Une coproduction des Riches-Claires et de Showmeuse Go On
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De 7,50 à 14 euros.
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Spectacle à 20h30 le mardi et 19h le mercredi. Réservations : 025482580/www.lesrichesclaires.be
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Centre culturel des Riches Claires, 24 rue des Riches-Claires 1000 Bruxelles

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5 Messages

  • Like a Virgin (de Sophie Landresse)

    Le 23 avril 2013 à 09:11 par tyutyu

    Detonnant, rythmé, contemporain, dejanté, le role de la mere est magnifiquement joué, les personnages, aux nombres de 4 sont de veritable réincarnation de clichés. Ce melange donne une piece drole, legere, complice. Me suis dit "deja !" quand cest fini.

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  • Like a Virgin (de Sophie Landresse)

    Le 24 avril 2013 à 01:03 par amelimel

    Un vaudeville contemporain qui tourne à l’hystérie
    collective sur fond de mort suspecte vainement tenue secrète et de concours de
    sosies de Madonna. La
    prestation de Sophie Landresse, incarnant avec panache le rôle d’Adèle, une mère à
    quatre roues, abusive et manipulatrice dont la coquetterie n’a d’égal que sa
    mauvaise foi, contribue au crescendo de rires francs. Difficile désormais d’écouter les tubes des années 80 de
    la reine de la pop sans penser au déhanché de Pierre Lognay, alias Romain. « Et maintenant, qu’est-ce qu’on
    fait ? Une choré ? »

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  • Like a Virgin (de Sophie Landresse)

    Le 25 avril 2013 à 03:21 par Alexei

    Je serai d’avis à partager celui de loulou. Je n’ai rie à aucun moment et j’ai trouvé ça longgggggg (et pourtant cela ne dure qu’une heure). Très mauvais jeu d’acteur et à aucun moment je n’ai réussi à me faire "happer" par la pièce. Une grosse déception et mon conseil serait de passer vôtre chemin.

    Seul point positif : les chansons de Madonna.

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Jeudi 25 avril 2013, par Catherine Sokolowski

Méli-mélodrame

Avec Madonna en toile de fond, quatre personnages hauts en couleur se donnent la réplique dans l’univers déjanté d’un appartement du centre de Bruxelles, chacun poursuivant ses propres objectifs malgré la folie potentielle des acteurs qui l’entourent. Entre comédie, thriller et vaudeville, « Like a virgin », texte de Sophie Landresse mis en scène par Michel Wouters, ne décolle pas vraiment. Si les exagérations d’Odile Matthieu font sourire et les déhanchements de Pierre Lognay sont très convaincants, le texte manque, quant à lui, de subtilité.

Romain (Pierre Lognay, excellent danseur par ailleurs) et sa maman omniprésente (Odile Matthieu), partagent un appartement du centre-ville. En guise de décor, quelques fauteuils, un tapis et une simulation très réaliste de la vue à partir de la fenêtre principale par projection continue.

La maman, clouée sur une chaise roulante (cas rare de « paralysie psychologique »), reçoit quotidiennement la visite d’une infirmière, Samantha, jeune femme décidée qui va bientôt se marier (Sophie Landresse). Romain est amoureux de Kelly (Aurélie Frennet), la fille de la concierge, invitée à partager une tasse de thé malgré quelques réticences maternelles sur le choix de son fils.

Au cours des échanges, le spectateur découvre progressivement les méandres de l’histoire de cette famille relativement aisée, alors que le père de Romain vient de mourir. Il a été retrouvé dans un étang et sa mort paraît suspecte. La maman, femme autoritaire et manipulatrice, ne supporte pas la solitude et, sous des dehors bourrus, voire méchants, sait se montrer généreuse.

Evoluant dans une chorégraphie bien rythmée, les comédiens sont de plus en plus convaincants au fur et à mesure que les rebondissements s’enchaînent. L’accumulation de clichés en fera sourire certains, de même que les exagérations ou l’hystérie collective qui gagne peu à peu les protagonistes. D’autres aimeraient probablement plus de créativité et de subtilité, toutefois, l’ennui n’est jamais au rendez-vous.

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