Les contes bobos urbains

Théâtre | Théâtre de Poche

Dates
Du 6 au 30 décembre 2010
Horaires
Tableau des horaires

Contact
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reservation@poche.be
+32 2 649 17 27

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Les contes bobos urbains

Auteurs
Christian Baggen, Thomas Gunzig, Caroline Safarian, Claude Semal
Metteurs en scène
Charlie Degotte, Alexandre Drouet, Isabelle Gyselinx, Michel Bernard
Avec
Christian Crahay, Frédéric Dezoteux, Caroline Kempeneers et Jean-Luc Piraux

Du mardi au samedi à 20h30
10,12,15€
Tél.02/649.17.27 - reservation@poche.be - www.poche.be

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13 Messages

  • Les contes bobos urbains

    Le 11 décembre 2010 à 12:31 par loulou

    4 contes satiriques mais pas assez incisifs à mon goût.
    4 contes différemment appéciés.
    Un Frédéric Dezoteux, tout en énergie, mais qui ne m’a pas convaincue ; une Caroline Kempeneers dont j’ai beaucoup apprécié l’interprétation dans le conte de Th.Guntzig ; un Christian Crahay dont l’imitation excellente de l’inspecteur Colombo mais trop longue nous a finalement lassés au point de décrocher du texte ; un Jean-Luc Piraux, que je ne connaissais pas, nous a permis de terminer la soirée dans les rires.
    Une soirée en demi-teinte : ni bonne, ni mauvaise.

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  • Les contes bobos urbains

    Le 14 décembre 2010 à 11:31 par Hermione

    Une fois n’est pas coutume ! Habitué depuis peu de la programmation plutôt sérieuse du Théâtre de Poche (J’en suis à mon deuxième abonnement !), c’est la première fois que j’ai autant ri en venant y voir un spectacle et il me semble bien là que c’est le but du jeu et ce n’est pas si anodin que ça. En cette période froide où on nous annonce des temps bien encore plus froids, quoi de plus réchauffant que d’aller se regarder dans un miroir au coin d’une cheminée en croyant regarder les autres. Les bobos dont parle la tétralogie de scènes, c’est qui ? N’est-ce pas finalement nous ? Avec nos petites hypocrisies. Pourquoi se donner l’air réfléchi alors que tout ce dont on a besoin parfois, ce n’est rien d’autre qu’une grosse heure de rire... Avant de repartir pour l’année 2011 ! En tout cas, un spectacle que je recommanderai volontiers à aller voir en ces temps de fête car on y découvre que le bobo finalement, ce n’est pas que le voisin d’en face.

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  • Les contes bobos urbains

    Le 15 décembre 2010 à 04:07 par chdaub

    Hé bien nous, on a véritablement passé une excellente soirée !
    Petit vin chaud, feu de bois, ambiance acceuillante du Poche, rires,... Certes les contes sont inégaux certains mieux réussis que d’autres mais dans l’ensemble je suis ressortie avec "La banane". Le sourire ne m’a pas quittée jusqu’au lendemain matin et m’a mise pleine de bonne humeur pour le reste de la journée. Je trouve le spectacle très drôle ! Une bonne dose d’auto-dérision pour la plupart des spectateurs présents, bobos pour la plupart...
    J’ai particulièrement apprécié les textes de Gunzig et Semal. Je vous le recommande donc chaleureusement.
    Un bravo particulier à Jean-Luc Pireaux !

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  • Les contes bobos urbains

    Le 16 décembre 2010 à 12:55 par belgian

    Au théâtre de poche, je ne sais jamais à quoi m’attendre, j’ai pourtant passé une bonne soirée.
    J’avouerai pourtant qu’un des 4 volet était sans queue ni tête, que personnellement je retirerai bien du spectacle.
    L’un dans l’autre, c’était sympa. Dommage que je n’ai vu les précédents.

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  • Les contes bobos urbains

    Le 19 décembre 2010 à 08:04 par robyn

     Une excellente soirée dans l’ambiance accueillante du Poche : vin chaud, feu de cheminée et un spectacle inégal mais qui est resté intéressant. Perso, j’ai aimé la prestation dynamique de Dezoteux mais un peu moins celle des autres comédiens. On frôle parfois le boulevard. 4 textes, 4 univers. Le choix du personnage de la série télé Colombo pour l’un des textes m’a un peu plombé l’attention mais j’ai aimé le reste.

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  • Les contes bobos urbains

    Le 24 décembre 2010 à 02:12 par terre

    Je dois dire que je me suis aussi ennuyé... mais je tiens relever
    quelques excellents moments, notamment certains passages avec Dezoteux qui m’a fait rire aux éclats. Bravo à tous, même si je sors un peu déçu...

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  • Les contes bobos urbains

    Le 24 décembre 2010 à 11:04 par Raoul2

    Les trois premiers contes démystifient les bobos piégés par leur ferveur écologique, avec une ironie mordante. Malheureusement, ils s’embourbent souvent dans des répétitions et des digressions lassantes. Si l’on savoure la composition de Christian Crahay en inspecteur Colombain, coinçant un délinquant du recyclage, on se désintéresse des considérations philosophiques, dans lesquelles se noie "Bobo va en prison". Et puis miracle ! Le spectacle qui ronronnait décolle et nous emporte dans une folie jubilatoire. Grâce au "Téléphone vert", un conte où Claude Semal dénonce la GSMite, avec un humour caustique et un sens de l’absurde désopilant. Chapeau à Jean-Luc Piraux qui se déchaîne, en interprétant ce texte , avec une fougue et un brio irrésistibles.

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  • Les contes bobos urbains

    Le 30 décembre 2010 à 01:42 par verlinde

    J’ai été très positivement surprise par cette pièce.
    Les 4 auteurs ne sont pas tombés dans le piège du cliché tout à fait exagéré et facile...
    Juste un peu décroché pendant le conte de Christian Baggen (juste après une petite pause et un petit vin chaud ;-))mais ce n’est pas pour autant qu’il était déplaisant.
    Les acteurs sont aussi très chouettes et nous avons passé un excellent moment de détente.

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  • Les contes bobos urbains

    Le 4 janvier 2011 à 04:56 par zoepeanu

    Dans l’ensemble,j’ai passé un bon moment mais je dois avouer que certaines choses ont été tirées en longueur ou manquaient d’interêt.
    Il y avait donc de bons rires et des moments d’ennuis.
    Je ne regrette toutefois pas d’y être allée.

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Vendredi 10 décembre 2010, par Xavier Campion

En avant pour la bobotomie...

Les contes urbains du Poche en sont à leur 5e édition. Cette fois, ils s’attaquent aux bobos, classe sociale hybride aux identités et aux valeurs parfois contradictoires. Classe sociale de la grande majorité du lieu aussi... 4 contes, 4 metteurs en scène, 4 comédiens. Un spectacle en séquences qui joue de ces 3 dimensions, trace des (auto)portraits satiriques et remet en question par l’humour des modes de consommation. Et malgré ça, la sauce bobo ne prend pas...

Ces contes bobos urbains ont au moins un mérite, celui d’offrir toute la palette de la bobotitude contemporaine : le bio, le tri sélectif, la méditation, la valorisation de l’ego, le végétarisme, le « durable », les grosses bagnoles « sécurisantes », etc.
Les quatre écrivains belges se sont acharnés à décrire habilement un milieu qu’ils connaissent manifestement très bien et à en extraire une caricature devant laquelle on ne peut qu’acquiescer.
Des caricatures que les comédiens ont réussi à vêtir de simplicité et d’excitation, ajoutant aux textes un agrément de vivacité bénéfique à leur expression. L’hystérie de Frédéric Dezoteux dans le premier conte « Pour un monde plus juste » en est un exemple marquant.
Mais... on regrettera peut-être d’avoir quitté le bar pour la deuxième partie de ces contes. Parce qu’à partir de là, on nous balance du bobo histoire de dire qu’on reste dans le sujet. Entre un inspecteur Colombain, frère jumeau du légendaire Colombo qui a choisi la lutte contre les incivilités en matière de tri sélectif en même temps qu’une reconversion en philosophe des sciences, et une critique pathético-burlesque du gsm, on reste un peu sceptique.
D’autant plus quand la caricature initiale tombe malheureusement dans le cliché et le déjà-vu.
Il n’empêche que le travail scènique reste efficace et que l’amas de poubelles en fond de plateau rappelle quelque part une ville du sud de l’Italie. Un soupçon de voyage tout de même... avec beaucoup d’imagination.

Samuël Bury

Théâtre de Poche