Jeudi 2 décembre 2010, par Edmond Morrel

Les cicatrices rouges

Un document émouvant sur un aspect peu étudié de la première guerre mondiale : l’occupation.

Un document émouvant sur un aspect peu étudié de la première guerre mondiale : l’occupation.

"Les cicatrices rouges" de Annettte BECKER chez Fayard

Un document émouvant sur un aspect peu étudié de la première guerre mondiale : l’occupation de la Belgique et de départements du Nord et de l’Est de la France. Un livre construit à partir de témoignages, de journaux intimes, d’archives photographiques inédits et étonnants.

Dans cette interview Annette Becker nous raconte comment elle a mené à bien cette enquête et ce livre consacrés à quatre années marquées par les privations, la violence, les exactions, la famine.

A lire.

Edmond Morrel

Quatrième de couverture

Du Pas-de-Calais à la Moselle, dans les campagnes de la Somme et de Belgique comme dans les usines des Ardennes, du Nord ou de Wallonie, des millions de gens ont vécu à l’heure allemande entre 1914 et 1918. Mais de cette « outre-guerre » derrière les tranchées, on ne parle pas plus qu’on ne s’en souvient.
C’est à ces invasions, à ces occupations et à leur cortège d’exactions, de déportations, de privations qu’Annette Becker consacre ce livre. Grâce aux multiples journaux intimes écrits pendant les faits et utilisés ici pour la première fois, aux dessins comme aux archives, elle rend perceptible ce que fut le quotidien d’une guerre totale.

Professeure à l’université de Paris-Ouest-Nanterre et membre senior de l’Institut universitaire de France, Annette Becker est spécialiste des deux guerres mondiales et travaille au sein de l’Historial de la Grande Guerre et du Mémorial de la Shoah. Après un 14-18. Retrouver la guerre (avec Stéphane Audoin-Rouzeau, Gallimard), qui fait autorité, son dernier ouvrage s’intitule Apollinaire, une biographie de guerre, 1914-1918 (Tallandier, 2009).

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