Les Marchands de Sang

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• # Les Marchands de Sang

  Le 4 juin 2009 à 10:06 par platteau

  Mon premier théâtre documentaire. J’ai apprécié. Une ambiance particulière découlant des trois écrans projetant en masse des informations de toute part et en trois langues. Une grande accumulation d’informations. Il aurait été intéressant de recevoir un petit dépliant qui récapitule le tout. Entre ces écrans, des acteurs déambulent, d’un calme pesant. L’attente de l’heure du recommencement, des ordres, peut-être. Et enfin, la récapitulation d’un procès, celui de Mr X, à la fois bourreau et "victime" de politiques et de diplomatie ambigües, prenant, au final, à son compte seul, la totalité des crimes des marchands de sang, ainsi expiés. Rechercher le coupable, sur fond de cynisme.

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• # Les Marchands de Sang

  Le 4 juin 2009 à 11:27 par METSU

  Je reviens du théâtre 210 où j’ai été voir "Les marchands de sang". Pièce étrange que celle-là : je n’en avais jamais vue de pareille. Je ne suis pas habituée à ce genre de dramatisation d’un fait dramatique : le choc est tel que je ne savais pas si je devais applaudir ou pas. Si j’applaudissais, je le faisais pour la qualité de la pièce ? pour la qualité des acteurs ? pour l’horreur qu’elle dégage ? Comme je ne savais pas, je n’ai pas applaudi, je ne pouvais pas applaudir l’horreur même si je savais qu’il y avait des acteurs derrière tout ça. Voilà donc mon impression spontanée, résultat de l’impact de la pièce sur moi.

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• # Les Marchands de Sang

  Le 10 juin 2009 à 02:57 par zoezimut

  « Projet Liban Mouvement #3 » s’ouvre sur des
  bâches de plastique blanc maculées de sang.
  Tu entres ds la salle, tu cherches du
  regard les sièges mais c’est une lumière abrutissante et blanche qui te
  pénètre…
  Dès lors, on se sent irrémédiablement plongé
  dans les affres d’un conflit sanglant, un de ces imbroglio complexe et
  stratégique ; ce quelque chose qui nous dépasse…
  Et puis…C’est le chaos.
  Cette tension de vrombissements sourds et intenses qui nous
  tient aux tripes pendant 45 minutes tel un signal d’état d’alerte permanent…Le
  sentiment d’un danger imminent, ce quelque chose qui nous dépasse et cisaille
  l’échine d’un éclat froid et violent…
  Pour renforcer ce sentiment d’urgence et de panique, les
  images d’archive de JT sont projetées sur 3 écrans. Ceux-ci sont dressés de
  part et d’autre d’une longue table de négociation, comme pour rendre encore
  plus abominable, les horreurs percutées derrière : le paroxysme de
  l’horreur s’opère dans la sphère psychique de l’imaginaire…
  à suivre

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• # Les Marchands de Sang

  Le 10 juin 2009 à 02:59 par zoezimut

  suite !
  Les archives s’enchaînent et leurs contenus ne nous feront
  pas de cadeau : si tu n’en saisis pas le sens, tant pis, l’horreur, elle,
  t’aura bien glacée jusqu’au sang, le reste…est un sentiment de panique et de
  tension où toi, spectateur, est comme ces 5 silhouettes muettes sur
  scène : un malheureux pion sur l’échiquier de sicaires assoiffés de
  profits et de sang…

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