Les 1001 Nuits

Théâtre | Théâtre Royal du Parc

Dates
Du 19 septembre au 20 octobre 2013
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.theatreduparc.be
info@theatreduparc.be
+32 2 505 30 30

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Les 1001 Nuits

En quelques mots… Dominique Serron et sa merveilleuse troupe de l’Infini Théâtre s’emparent de ce chef-d’oeuvre de l’humanité pour le transformer en théâtre d’aujourd’hui. Ils vous emmèneront sur les traces de la belle Shéhérazade et du Sultan Shahryar, d’Aladin, d’Ali Baba, de la truculente magie des Djinns et autres amants éconduits, mais par un chemin détourné qui invite votre invention. Ces 1001 nuits seront donc nos 1001 nuits, et par conséquent aussi les vôtres. Les aventures, le merveilleux, le mystère et la sensualité les peupleront jusqu’au petit matin, dans une étrange brume qui confond l’intime et le notoire, l’ancien et le nouveau, le spectaculaire et l’invisible, la comédie et la poésie.

SAISON 2013-2014 1er spectacle : du 19 septembre au 20 octobre 2013. « LES 1001 NUITS » Adaptation théâtrale de Dominique Serron et Vincent Zabus.
Coproduction avec l’Infini Théâtre.
« LES 1001 NUITS » Adaptation théâtrale de Dominique Serron et Vincent Zabus.
Coproduction avec l’Infini Théâtre.
Lui, le prince endormi Laurent Capelluto
L’épouse de Lui, la première pucelle, la femme enterrée vivante Laure Voglaire
Shéhérazade, la deuxième pucelle, la mère de l’adolescent France Bastoen
Le frère de Lui, le sultan Chahzaman, l’adolescent Vincent Huertas
L’amie du frère de Lui, Dounyazâd, la troisième pucelle, la femme cuirassée Jasmina Douieb
Le beau-père de Lui, l’Ifrite, le vizir, le khalife, le père mort Patrick Brüll
Monsieur Hibrahim, les triples qualandars, les triples eunuques, Les triples estropiés Othmane Moumen Le patron de Lui, le sultan Chahriyâr Vincent Zabus
Mise en scène : Dominique Serron
Scénographie : Ronald Beurms Costumes : Renata Gorka Lumières : Franco Desautez Création musicale originale : Jean-Luc Fafchamps et Aldo Platteau

Réservation : 02 505 30 30 du mardi au samedi de 12h à 19h ou via www.theatreduparc.be
de 5 à 26 €
20h15 du mardi au samedi.
15h les dimanches et le dernier samedi.

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5 Messages

  • Les 1001 Nuits

    Le 26 septembre 2013 à 09:55 par Ferill

    Tellement déçus que nous sommes partis à l’entracte..Nous ne nous attendions pas à une "farce " grossière, l’Orient est tourné en ridicule, ce n’est même pas drôle ( sauf pour ceux aui apprécient le bon gros humour bien gras ), c’est énervant, fatiguant, gesticulations sans fondement, une catastrophe..Ou est l’excellente programmation passée du Parc ? Nous regrettons la précédente direction, nous n’avons pas pris d’abonnement l’an passé et ce ne sera ps cette année que nous le ferons non plus, c’est triste..

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  • Les 1001 Nuits

    Le 27 septembre 2013 à 01:39 par deashelle

    L’histoire a été co-écrite par Dominique SERRON et Vincent ZABUS. Une écriture fluide, généreuse, pétillante d’humour et fourmillant de références. Elle puise sa source dans une très belle humanité et elle émerveille. Pas étonnant que surgissent alors tous ces personnages fabuleux et si vivants à la fois, au sein d’imaginaires si bien conjugués ! Les failles de Laurent sont les chemins qu’il faut emprunter résolument pour accéder aux questions essentielles. Tous finissent par se sentir transformés : écrivains, comédiens, spectateurs. Le grand Sigmund a lui aussi traversé la trame de l’écriture. La psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim agit en sourdine. Et le miracle de la réconciliation finit par advenir après des tribulations fantastiques qui mélangent hardiment Laurent, son frère, son père, son patron et sa femme adorée et les personnages de contes. Comme dans l’Oiseau bleu de Maeterlinck, il y a une fée mystérieuse qui guide Laurent dans ses pérégrinations et ses épreuves. Le nombre trois est mythique. Laurent en est conscient et joue le livre dont il est le héros ! Il vogue avec une présence et une aisance extraordinaires d’un personnage à l’autre. Son regard, ses gestes, ses répliques ne cessent d’interroger passionnément. Malgré ses quarante ans, il a gardé toute la fraîcheur d’une âme enfantine. Vous vous souvenez du jeune Guy Béart ? C’est un peu lui… Mais de qui parle-t-on ? Mais du comédien, bien sûr, Laurent CAPELLUTO ! Une personnalité très attachante et impétueuse. Et Laure, innocente, féminine et moderne en diable, qui est-elle ? Qui est le miroir de l’autre ? Laure ou la délicieuse Laure VOGLAIRE, comédienne ? « Qui suis-je ? » est la question récurrente.

    Une Une pièce incontestablement novatrice et passionnante. La mise en scène est éblouissante. Les décors poétiques s’effacent, se fondent, s’élèvent, volent presque ! Tout y est : depuis les 40 voleurs jusqu’au tapis volant en passant par d’autres contes moins connus. Musiques envoûtantes (Jean-Luc FAFCHAMPS, assisté d’Aldo PLATTEAU), lumières et costumes féeriques. Beauté scénique à chaque tableau que l’on doit se retenir d’applaudir. La troupe de l’Infini Théâtre est merveilleuse, jeune, audacieuse, créative à l’infini. Ils n’ont certes pas volé leur titre : « the sky is the limit ! »

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  • Les 1001 Nuits

    Le 27 septembre 2013 à 11:11 par miche271

    Je me regalais a l’idee d’aller ecouter les histoires que Scheherazade racontait au Sultan pour le pas avoir la tete coupee, et la… je suis tombee de haut…Les costumes sont brillants, les jeux et les mouvances de décor toujours bien menes, mais il n’y a plus rien de la magie des contes des 1001 nuits.On y rit un peu, on sourit parfois, on essaye surtout de suivre ce qui se passe dans ce melange entre reve et realite et ou il faut essayer de se replacer pour suivreNe courez pas pour y aller, le Parc a déjà programme beaucoup mieux !

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  • Les 1001 Nuits

    Le 7 octobre 2013 à 08:47 par Pattrick

    Comme
    de plus en plus souvent maintenant, je vais voir les pièces soit parce que c’est
    un classique, soit sans me renseigner et sans rien attendre. Et cela me réussit
    pas trop mal.

    Comme
    pour les 1001 nuits, faut-il s’attendre aux histoires d’Ali Baba ou aux charmes
    de l’orient ou à un contre tout différent ?

    N’attendant rien, j’ai reçus, un très
    chouette spectacle fait de danse, de déclamations et de jeux. Une fable moderne
    où le personnage principal rêve l’histoire de Shéhérazade et vis certaine de
    ses aventures.

    C’est comme un conte philosophique, un
    parcours initiatique. On repars au début des 1001 nuits, l’histoire dite
    originale du sultan trompé qui décide de ne passer qu’une seule nuit avec ses
    épouse et les fait tuer le lendemain. Arrive Shéhérazade qui veut arrêter cela
    et décide de raconter une histoire mais sans la fin, pour que le sultan l’épargne
    et demande la suite de l’histoire la nuit suivante.

    Partant de là, on passe en revue quelques
    histoires même de l’œuvre, quelques nuits des 1001. Le tout repris dans l’histoire
    de cet homme actuel qui s’est fâché avec son épouse et comprend qu’il l’aime et
    la cherche.

    Comme d’habitude, le Parc a mis les gros moyen
    ans les décours. Des bibliothèque qui se transforme en palais, des étagères qui
    deviennent tente berbères.

    Mais, comme d’habitude aussi, cette
    méchante manie au Parc de parler face public. Pour les apartés, d’accord, mais
    quand deux comédiens se parlent, pour quoi le font-ils face public ? je n’ai
    vraiment pas encore compris ce jeux.

    Si ce n’est ce point négatif, le reste est
    un spectacle très amusant, qui m’a fait pleurer à la fin.

    Apparemment, il ne plait pas ç tout le
    monde, et c’est là que je me duit qu’il faut le voir sans rien attendre, juste
    prendre ce que la magie d’un théâtre donne.

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  • Les 1001 Nuits

    Le 10 octobre 2013 à 11:51 par chrisdut

    J’ai été agrablement surpris par cette adaptation des 1001 nuits. Je m’attendais à quelque chose de plus proche des histoires d’origine et au final, l’idée originale de Dominique Serron de survoler ce monde des 1001 nuits à travers les tourments d’un homme perturbé entre-autre par son déménagement est tout simplement géniale. L’humour est également bien présent. Celà donne quelquechose de neuf, de différent. Les costumes sont superbes et les décors magnifiques. Cette adaptation perturbe les spectateurs s’attendant à une histoire conventionnelle mais je trouve celle-ci génialissime. J’adhère totalement à ce concept et j’ai passé une excellente soirée. Je ne peux donc que conseiller cette pièce aux spectateurs n’ayant pas peur des changements. 

    Seul bémol, j’ai pris une place en "baignoire". je la déconseille vivement car on ne voit pas bien du tout un des côtés et rien quand les acteurs grimpent au premier étage de leur décor. Ces places sont à bannir !

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Lundi 30 septembre 2013, par Céline Verlant

Quand les rêvent se font jour, les nuits sont éclairantes

Monsieur Laurent et son épouse viennent d’emménager dans une ancienne bibliothèque communale transformée en appartement. Ils organisent la pendaison de crémaillère à laquelle les invités se rendent déguisés dans le style des 1001 Nuits. Au cours de la soirée, Monsieur Laurent, jaloux de voir danser sa femme, se dispute avec elle. En cherchant nerveusement ses calmants au milieu des caisses du déménagement, il fait tomber un livre…celui des 1001 Nuits. Dès cet instant, le sultan Sharyâr apparaît devant lui, puissant et cocu. Il fait massacrer sa sultane infidèle et ordonne qu’il en soit de même pour chacune des femmes qui passeront la nuit dans sa couche. Shéhérazade et sa sœur chercheront à conjurer le sort tragique de ces femmes en captivant son attention par de longs récits.

A la manière d’hôtesses de l’air bienveillantes, les ouvreuses du Théâtre du Parc pourraient annoncer à l’ouverture du rideau « Attention, accrochez-vous à votre tapis volant ! Veuillez ouvrir bien grands les yeux, tendre l’oreille, déployer votre cœur et activer votre cerveau car nous allons traverser une zone narrative intense. La densité des contes, le foisonnement de personnages, le réel et l’imaginaire feront des allées et venues étourdissantes. Pour votre confort, des babouches sont mises à votre disposition. Bon voyage ! »

Un énorme travail a été produit pour fournir une adaptation cohérente d’une matière aussi mouvante que sont les 1001 Nuits. Dans cette transposition théâtrale, l’intégration de l’actualité d’une crise de la quarantaine dans un couple est une donnée supplémentaire à gérer scéniquement. La scénographie de Ronald Beurms, à l’esthétique subtile et puissante, sert fort intelligemment ce dédale d’histoires et de personnages. Ceux-ci sont généreusement servis par une distribution colorée qui vous emmènera loin, là-bas, puis ailleurs, dans des registres tour à tour comiques, tragiques, poétiques, prosaïques. Le seul hic, est que, comme le nom de la troupe, quelques moments paraissent « infinis » et vous font décrocher un instant. Mais la musique et les costumes magnifiques servis sur un plateau doré, entre des vilains djinns, des pucelles prostituées, un gentil génie ou un célèbre marin vous ramèneront tôt ou tard à bord de votre tapis volant…

Comment Monsieur Laurent sortira-t-il de toutes ces aventures réelles et imaginaires ? Allez au Théâtre du Parc, et demandez un biscuit à un certain « Monsieur Ibrahim » de ma part.

Céline Verlant

Théâtre Royal du Parc