Le tour du monde en 80 jours

Bruxelles | Théâtre | Théâtre Royal du Parc

Dates
Du 29 mai au 7 juin 2015
Horaires
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Le tour du monde en 80 jours

Nous reprendrons, une nouvelle fois, pour 8 représentations exceptionnelles, le plus gros succès de l’année 2011. Venez voir ou revoir, en famille ou avec des amis, ce spectacle qui a conquis toutes les générations ! « Mieux que du cinéma » titrait le journal Le Soir ! Un conseil : réservez dès le 19 août, surtout si vous venez avec des enfants… cela vous permettra d’être idéalement placés pour apprécier le spectacle !

Mise en scène : Thierry Debroux - Assistanat : Catherine COUCHARD - Décor et costumes : Ronald BEURMS Musique originale : Pascal CHARPENTIER - Eclairages : Nathalie BORLÉE

Distribution

De Thierry Janssen d'après Jules Verne, avec Alain Leempoel, Othmane Moumen, Stéphane Fenocchi, Jasmina Douieb, Thierry Janssen, Pierre Poucet, Xavier Percy,Nathan Fourquet-Dubart, Vincent Sauvagnac

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4 Messages

  • Le tour du monde en 80 jours

    Le 3 novembre 2019 à 14:04 par Ferre

    Magnifique ... Magique ... Un jeu subtil dans une mise en scène et un décor grandioses ... On se croirait à l’opéra mais ici, on rit ... on rit énormément ... Dernière reprise 2019 à voir absolument !!!

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  • Le tour du monde en 80 jours

    Le 6 novembre 2019 à 10:51 par deashelle

    et voici notre nouvelle critique .... 7ans plus tard !
    Date : novembre 3, 2019
    Author : Dominique-Hélène Lemaire

    Ça par exemple !
    Au théâtre Royal du Parc, une fracassante équipe théâtrale ne cesse de réinventer l’opus indémodable de Jules Verne et l’Angleterre du XIX e siècle. Un vrai régal. Ils ont dit que c’était la dernière première … Faut-il vraiment les croire ? Depuis les débuts du spectacle, il y a huit ans, lorsque Thierry Debroux écrivait le premier édito du premier spectacle qui ouvrait sa toute première saison comme nouveau directeur du prestigieux théâtre Royal du Parc… la créativité, l’intelligence, l’humour, la joie théâtrale ne cessent de parcourir les planches brûlantes de ce lieu mythique.

    Complètement steampunk, Thierry Janssen maître d’œuvre à l’écriture est 100% moderne et impertinent. Il combine avec une indescriptible verve éléments historiques et anachronismes succulents dans un récit de science-fiction bourré de suspense.

    La pièce, plébiscitée par les spectateurs
    semble d’ailleurs bénéficier d’une énergie propre qui ne cesse d’enchanter et de dérouler des richesses de cœur inouïes. Les thèmes sont toujours les mêmes : le questionnement, l’aventure, le voyage, le choc des cultures, la place de la femme dans la société, l’argent, le temps, les valeurs qui nous font vivre…

    Les décors sont toujours aussi étonnants
    par leur merveilleux agencement et leur beauté graphique. Les costumes ? On ne pourrait plus appropriés et hauts en couleurs. Les accessoires ? Des objets dotés d’une âme, des pépites d’imaginaire ! …Le jeu de l’équipe ? Fracassant. Oui ! Capitaine. Et le rythme ? Supersonique.


    Mais le spectacle a évolué sans cesse
    depuis 2011, puisant à l’envi, dans l’actualité, une matière de joyeux chansonniers. Xavier Percy se faufile dans une vingtaine de rôles hilarants aux côtés de Pierre Poucet et de Thierry Janssen, le Falstaff de la pièce… Enfin, Jonas Jans et Nathan Fourquet-Dubart jouent savamment aux indiens de toute catégorie ! Allan Beurms a concocté pour cette nouvelle version 2019.0 une création vidéo qui charpente l’ensemble de manière élégante et fine. Jasmina Douieb a cédé sa placez à Ana Rodriguez, une perle de princesse indienne, à la délicieuses diction, plus vive et pétulante que jamais et Stéphane Fenocchi crève littéralement l’écran dans son inspecteur Fix plus grand que nature. Presque à en voler la vedette à Monsieur Phileas Fogg, l’auguste grincheux mourant de peur devant un grain de sable : un très digne Alain Leempoel serti comme un diamant dans le flegme britannique. Fix est partout, ennemi juré de Passepartout et de son maître. Même quand il n’est pas là, il croit qu’on l’appelle ! A chaque apparition, le public regorge de plaisir, car sans lui le spectacle serait juste une histoire de voyage contre la montre, pleine d’émotions, certes, de rebondissements et d’aventure,oui ! mais sans le sel du comique personnifié ! Là, on adore le voir se tourner lui-même en ridicule. Avec Stéphane Fenocchi, on creuse les perfidies humaines qui font basculer le monde : l’envie, l’ambition démesurée, l’avarice, l’appât du gain, la jalousie, les rêves de puissance. On adore son rôle de vilain, comme si celui-ci avait même pris de l’envergure depuis la création du spectacle, car il contraste si bien avec le tandem Phileas Fogg et Passepartout.

    Passepartout est livré clés sur porte, valise à la main, en retard de sa note de gaz, à l’affut d’un rôle de domestique dans la tradition de Scaramouche qu’il épouse à merveille. « Il n’est contorsion, posture ni grimace, que ce grand écolier du plus grand des bouffons, ne fasse et ne refasse en cent et cent façons. Scaramouche est à la fois un musicien accompli, qui joue de la guitare, un excellent mime, susceptible, par exemple, d’exprimer l’effroi durant plusieurs minutes, et un formidable acrobate, puisqu’à quatre-vingt-trois ans, dit-on, il peut encore donner un soufflet avec le pied. « Les postures et les gestes de Scaramouche […] sont capables de faire éclater le monde » De faire rire le plus sérieux de tous les papes ! Aussi comédien que circassien, Othmanne Moumen a dans ce rôle, un de ces chien et une pêche incroyable. Branchez-vous, il vous galvanise en trois temps, trois mouvements, en deux enjambées et deux retours de poiriers, en un mot comme en cent : il est spectaculaire, à lui tout seul. Tout s’efface autour de ses généreuses pitreries en cascades. Vous le voyez tour à tour fondre comme une bougie au soleil et exploser comme une bombe de rires, sortie d’une boîte de farces et attrapes. Vous avez alors quinze ans et le monde entier à portée de main ! « And always look on the bright side ». Monthy Python (1979).


    Dès le début, le ton avait été donné,
    d’une manière très « No Sex Please, We’re British (1971) » et « All you need is love ( 1967) ». Big Ben for ever trône dans la vidéo…immuable horloge du temps. Et on se presse d’ajouter une sixième étoile à ce spectacle porte bonheur.

    Brexit ? Connais pas ! Quod erat demonstrandum !

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  • Le tour du monde en 80 jours

    Le 25 novembre 2019 à 17:18 par vanrumst

    formidable spectacle, divertissant, vivant, et toujours adapté avec les évènements...........
    c’est déjà la troisième fois que je vais voir ce spectacle, et toujours enchantée,
    A voir absolument(surtout que c’est la dernière fois..........................)

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Lundi 8 juin 2015, par Dominique-hélène Lemaire

Reprise glorieuse

Day ONE « Phileas Fogg était de ces gens mathématiquement exacts, qui, jamais pressés et toujours prêts, sont économes de leurs pas et de leurs mouvements. Il ne faisait pas une enjambée de trop, allant toujours par le plus court. Il ne perdait pas un regard au plafond. Il ne se permettait aucun geste superflu. On ne l’avait jamais vu ému ni troublé. C’était l’homme le moins hâté du monde, mais il arrivait toujours à temps. Toutefois, on comprendra qu’il vécut seul et pour ainsi dire en dehors de toute relation sociale. Il savait que dans la vie il faut faire la part des frottements, et comme les frottements retardent, il ne se frottait à personne. »

Une introduction qui donne le ton. Ironique en diable. Tout l’art de Jules Verne sera de démonter, rouage par rouage, la belle mécanique de cet homme imperturbable et froid (interprété par Alain Leempoel) où nul grain de sable ne peut - en principe - se glisser. Mais que se passera-t-il à la fin, en vertu des grands sentiments ? Sous ses dehors de séduisant gentleman cambrioleur, le sire est raide et triste, et il nous fait franchement rire aux éclats.

La représentation théâtrale qu’en fait Thierry Debroux est un spectacle de grand Guignol explosif, pour grands et petits, à la fois majestueux et pétillant de malice, et suspendu entre deux époques, toutes deux délirantes. Chacun y trouvera son compte. Il y a des paroxysmes d’inventivité et de volubilité, sinon de haute voltige. Il faudra attendre la chute de la prodigieuse histoire pour connaître la chute du héros de marbre de son socle d’impassibilité. Mais en attendant le dénouement bien connu, quel plaisir des yeux, grâce à la valse incessante des décors extraordinaires et aux mouvements spectaculaires des comédiens, quel plaisir des oreilles pour l’esprit qui suit avec délectation et bonheur les mille et une réparties, allusions comiques, dialogues extravagants, sauces locales, fumets exotiques, connotations musicales subtiles ou satiriques, et autres anachronismes qui fusent en continu de la bouche des comédiens.

Othmane Moumen est fascinant dans son rôle de Passepartout. Il est partout à la fois aussi coquin qu’un écureuil en délire. La joute perpétuelle entre Jean Passepartout (« Je suis français ! ») et le détestable flic Monsieur Fix (Stéphane Fenocchi) est pur divertissement théâtral : des héros à la manière de David et Goliath. Cela fait immanquablement plaisir de voir le petit se jouer du géant ! On aura donc fait le plein de bonne humeur et de rire en attendant que le personnage principal daigne enfin se dérider, grâce au Miracle Féminin. Ce Miracle Féminin qui tout d’un coup déboule dans ce club exclusif et très sélect uniquement réservé aux hommes fera définitivement exploser la notion du temps au profit de celle de l’amour. Adieu aux montres, horloges et clepsydres de malheur ! C’est Jasmina Douieb dans le rôle d’Aouda, princesse des planches. Moralité : Avoir une princesse indienne dans ses bagages ne nuit pas !

Day LAST « Ainsi donc Phileas Fogg avait gagné son pari. Il avait accompli en quatre-vingts jours ce voyage autour du monde ! Il avait employé pour ce faire tous les moyens de transport, paquebots, railways, voitures, yachts, bâtiments de commerce, traîneaux, éléphant. L’excentrique gentleman avait déployé dans cette affaire ses merveilleuses qualités de sang-froid et d’exactitude. Mais après ? Qu’avait-il gagné à ce déplacement ? Qu’avait-il rapporté de ce voyage ? Rien, dira-t-on ? Rien, soit, si ce n’est une charmante femme, qui - quelque invraisemblable que cela puisse paraître - le rendit le plus heureux des hommes !

En vérité, ne ferait-on pas, pour moins que cela, le Tour du Monde ? »

Dominique-Hélène Lemaire

Théâtre Royal du Parc