Le journal d’Anne Frank

Bruxelles | Théâtre | Théâtre Royal des Galeries

Dates
Du 18 octobre au 19 novembre 2017
Horaires
Tableau des horaires
Théâtre Royal des Galeries
Galerie du Roi, 32 1000 Bruxelles
Contact
http://www.trg.be
infos@trg.be
+32 2 512 04 07

Moyenne des spectateurs

starstarstarstarstar-half

Nombre de votes: 4

Le journal d’Anne Frank

Anne Frank a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l’un des plus émouvants sur la vie quotidienne d’une famille juive sous le joug nazi. Une histoire marquante où on s’identifie à ces personnages, à cette famille juive forcée de se cacher afin d’échapper à l’horreur...
Au moment où le racisme et l’intolérance, la torture et les génocides reprennent de la vigueur dans de nombreux endroits du monde, il est salutaire de remettre en lumière ce véritable hymne à la tolérance et à la résistance.

Distribution

Avec Anne-Claire, Catherine Claeys, Sophie Delacollette, Marc De Roy, Laura Fautré, Bruno Georis, Juliette Manneback, Michel Poncelet, Gaspard Rozenwajn...
Mise en scène : Fabrice Gardin

Laissez nous un avis !

4 Messages

  • Le journal d’Anne Frank

    Le 24 octobre 2017 à 09:27 par Joenath

    C’est un 10/10. Courez voir cette pièce, c’est une très belle mise en scène du journal d’Anne Frank, les acteurs, le décor, le texte tout est parfait. C’est profondément émouvant et c’est un beau moment de réflexion.

    Répondre à ce message
  • Le journal d’Anne Frank

    Le 24 octobre 2017 à 12:23 par Anne L

    Très belle mise en scène, pas d’ambiance plombante et une dose d’humour, jusqu’à quelques minutes de la fin.
    Très bons acteurs, principalement Anne Frank, qui EST Anne Frank.
    J’espère que les écoles s’y rendront.

    Répondre à ce message
  • Le journal d’Anne Frank

    Le 27 octobre 2017 à 17:47 par olisla

    Un seul mot : SUPERBE ! Nouvelle plongée dans cette époque. Bravo Anne Frank ( et à tous les autres acteurs) ! Tu nous a permis de comprendre encore plus ce que tu as vécu pendant ces 2 années.
    Nous donnons un 20/10 à cette pièce qui nous a permis de transposer à notre époque actuelle.....cela m’a fait pensé à la chanson des Poppys : non non rien n’a changé.....
    Dommage que la classe qui était présente ce soir là n’était pas imprégnée de l’atmosphère et " chahutait" à certains moments.

    Répondre à ce message
  • Le journal d’Anne Frank

    Le 29 octobre 2017 à 21:06 par BERTHOLET L.

    Un spectacle émouvant, des acteurs bien dans leur rôle, une Anne Frank tellement humaine, passant avec aisance du rire aux larmes. Merci pour ces moments où, par leurs paroles et expressions, leur justesse de ton, les acteurs nous ont fait revivre une époque bien pénible de notre histoire. A voir sans hésiter.

    Répondre à ce message

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
    Se connecter
Votre message

Lundi 30 octobre 2017, par Dominique-hélène Lemaire

Elle croit fermement

que le monde, lui aussi se transformera...

Otto Frank, seul rescapé de la Shoah sur les huit clandestins, découvre le journal de sa fille, de retour aux Pays Bas le 3 juin 45. Dans le premier acte, on revit leur installation, leur difficile mode de vie avec une autre famille - la famille Van Daan (La famille van Pels) - qu’ils ont eux-mêmes accueillie et un autre juif - le dentiste Dussel (Fritz Pfeffer) - fuyant lui aussi la Gestapo. Anne confie à son journal sa vie quotidienne de recluse auprès de ses compagnons d’infortune, ses craintes, ses espoirs et ses rêves d’adolescente… Des extraits du journal intime d’Anne Frank sont soit joués par la comédienne, soit lus en voix off, entre les différentes scènes de vie quotidienne où le fin mot est la préservation de la dignité humaine. La figure paternelle d’Otto Frank est admirable. Il installe des règles de vie qui doivent servir de rempart aux peurs paniques, aux affres de la faim, à la folie de l’enfermement et aux diverses jalousies. Anne Frank éprouve une réelle vénération pour son père. « Papa a raison, nous avons beaucoup de chance ! » Le deuxième acte est envahi par … l’amour naissant d’Anna pour Peter, le fils des Van Daan. D’enfant turbulente qu’elle était, la jeune fille est heureuse de se sentir transformée en femme. Elle croit fermement que le monde, lui aussi se transformera...

La distribution calque parfaitement les personnages. Avec Sophie Delacolette une Miep éblouissante d’espoir et de solidarité. Anne-Claire pour Edith, la mère d’Anne, inquiète, maladroite dans ses sentiments maternels, exclusive et guindée. Catherine Claeys, une madame Van Daan, pathétique dans son besoin de paraître et son insupportable mari, Michel Poncelet, admirable dans sa veulerie. Margot, une sœur de rêve sous les traits gracieux de Laura Fautré. …Peter Vandaan, adolescent contrariant, timide et timoré, admirablement campé par Gaspar Rozenwijn. Les rôles semblent faits sur mesure ! Aussi pour Marc De Roy qui incarne Monsieur Dussel. Il reste l’héroïne, et son fabuleux père : Bruno Georis. Dégotée par les soins de Fabrice Gardin : Juliette Manneback, dont on ne pense que du bien. Elle passionne l’auditoire, infuse sa gaieté juvénile, ses colères, ses indocilités, son bonheur d’écrire, son amour de la nature, elle qui vit enfermée, ses passions et un incomparable esprit de résilience et de foi en la vie alors qu’elle se trouve, comme tous ces clandestins, au seuil d’une mort programmée. Elle incarne en continu un poignant message d’humanité devant une société qui trop souvent, détourne le regard.

Fabrice Gardin oriente notre attention vers les nouveaux rescapés de guerres qui ne cessent de sévir au 21e siècle, tout à côté de notre confort occidental. Il est indispensable de "Rappeler de temps en temps l’Histoire ne fait pas de mal quand on voit l’intolérance et la haine qui habitent notre monde". Le metteur en scène monte cette pièce à la fois pour ressusciter le souvenir de cette adolescente lumineuse qui traversa la profondeur des ténèbres et peut être considérée comme un modèle planétaire d’humanité, de tolérance et d’espoir. La production sur scène au théâtre des Galeries correspond à l’anniversaire des 70 ans de la publication du Journal d’Anne Frank, aux 75 ans des premières lignes tracées à l’âge 13 ans par la jeune fille dans son journal, offert par son père pour son anniversaire, le 12 juin 42. Un journal que tout d’un coup, on a envie de relire ou de faire lire, grâce à la pièce.

Quelques temps avant son arrestation Anne Frank avait eu l’immense joie de savoir qu’elle serait publiée ayant appris par la radio libre néerlandaise de Londres que le gouvernement hollandais en exil promettait d’éditer les mémoires et souvenirs des rescapés de guerre. Un rêve d’adolescente qui lui, ne sera heureusement jamais assassiné !
Dominique-Hélène Lemaire

Théâtre Royal des Galeries