Le Grand Feu

Bruxelles | Théâtre | Théâtre de Poche

Dates
Du 10 décembre 2019 au 21 janvier 2020
Horaires
Tableau des horaires
Théâtre de Poche
Chemin du Gymnase, 1 A 1000 Bruxelles
Contact
http://www.poche.be
reservation@poche.be
+32 2 649 17 27

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Le Grand Feu

« Le monde sommeille par manque d’imprudence »

Quarante ans après sa mort, Jacques Brel fascine toujours. Treize livres lui ont été consacrés ces douze derniers mois : de la biographie au recueil de textes, de l’essai à la BD, du témoignage au récit thématique… On s’étonne presque de l’absence d’un biopic !

On aime Brel pour ses chansons pleines de révolte, mais encore pour sa vie, aussi courte que riche. Pour la façon qu’il eut de sans cesse prendre la tangente quand le piège de l’habitude risquait de l’enfermer. Pour son sens de l’engagement et son goût de liberté.

Il continue de séduire, notamment du côté du rap et du slam. Abd al Malik a confessé avoir eu un choc en le voyant implorer Ne me quitte pas. Stromae a repris sa gestuelle en chantant Formidable. Eddy De Pretto est fasciné de voir « ces postillons qui sortent de sa bouche ». Même du rock : « le premier punk, c’est Jacques Brel » (Mark Almond/Soft Cell).

Avec Le Grand Feu, le slameur Mochélan (Nés Poumon Noir) nous propose son Brel, et lui imprime son flow, son accent, sa tchache loin des pénibles numéros d’imitation. Un spectacle à la croisée du théâtre et de la musique, rassemblant les chansons les moins connues du grand Jacques mis en scène par Jean-Michel Van den Eeyden (La Vedette du Quartier).

A vous arracher les larmes. La Libre Belgique Il faut voir Mochélan chanter « L’Ivrogne », récit des déboires conjugaux d’un veuf imbibé : un numéro d’acteur d’anthologie ! Le Grand Feu tient toutes les promesses de son titre. Le Soir ***

Distribution

Conception et mise en scène Jean-Michel Van den Eeyden | Avec Mochélan et Rémon Jr | Musique Rémon Jr | Conseils dramaturgiques Simon Bériaux | Assistanat Agathe Cornez | Coach chant Muriel Legrand | Lumières Alain Collet | Vidéo Dirty Monitor | Illustrations et animations Paul Mattei et Fabrice Blin (Fabot) | Costumes Sans allure

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4 Messages

  • Le Grand Feu

    Le 14 décembre 2019 à 23:06 par schoumaker

    Pas habituée au slam,ce spectacle fut une époustouflante découverte tant par la prestation des acteurs que par le rythme parfois endiablé de la musique Les textes de Brel,criant de vérité et vraiment d’actualité !Une mise en scène digne du grand Jacques !Ce n’est pas une reprise copiée mais une véritable création autour de l’oeuvre de Brel.BRAVO à toute l’équipe,saluée par une standing ovation bien méritée !

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  • Le Grand Feu

    Le 15 décembre 2019 à 12:13 par Manue

    Très bon spectacle de commémoration à Jacques Brel.
    Avec de très bons arrangements musicaux et ’originalité de la mise en scène.
    J’ai bcp aimé cette version qui fait qu’on s’accroche aux paroles et donne une folle envie de réécouter ces chansons et les autres.
    Faut pas hésiter à y aller.

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  • Le Grand Feu

    Le 16 décembre 2019 à 10:36 par C. ThéO

    ’... je ne soigne que mes rêves ... mais alors mes rêves je m’en occupe ...’ (Jacques Brel, 1966)
    "Mon rêve ce serait vraiment de faire connaître le rap aux gens qui n’aiment pas le rap mais qui aiment Brel et faire connaître Brel aux jeunes qui aiment le rap mais qui ne connaissent pas Brel." (Mochélan, 2018)
    QUAND LEUR.S RÊVE.S N’EN FONT QU’UN... ET NAISSENT LES éTOILES
    .. les mots de Mochélan incrustés à ceux de Brel et.ou vice versa, quelle pro.fusion !!!
    Brel à travers ce prisme ’Grand Feu’
    pour sûr Brel en phœnix de Ce Feu !
    Rémon Jr le ’Panda’ tel un György Cziffra (quel génie)
    ... une scène qui tangue, des mots qui valsent, de la magie prodigieusement offerte par la *formidable* équipe derrière ce Concer.T.héâtre TROP cooooouuuuurt !
    ° ?° à quand Le TRèS GRAND FEU, et surtout l’enregistrement de ce qui fut un peu retenu car assis.e.s (Théâtre oblige)
    Un M.agnifique A.uthentique U.nique .MENT Brel.lien

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  • Le Grand Feu

    Le 16 décembre 2019 à 14:18 par Joenath

    Une très belle prestation. J’ai découvert certains textes de Brel, j’en ai réentendu d’autres. Merveilleusement mis au goût du jour et très bien interprété par Mochélan. Ce n’est pas une imitation mais une interprétation différente et très réussie. Bravo à toute l’équipe pour cette belle soirée, nous avons adoré.

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Vendredi 19 octobre 2018, par Didier Béclard

Brel est toujours vivant

Quarante ans après la mort du plus grand chanteur belge, « Le grand feu » prend rendez-vous avec l’artiste, son oeuvre et ses textes toujours d’actualité.

La date de la première, le 9 octobre, n’a pas été choisie par hasard puisqu’elle correspond, jour pour jour, avec le quarantième anniversaire du décès de Jacques Brel. Les protagonistes de « Nés Poumon Noir » - Mochélan, Simon Delecosse, pour l’Etat civil, à l’interprétation, Rémon JR à la musique et aux machines, et Jean-Michel Van den Eeyden, à la mise en scène – ont eu envie de se confronter à l’œuvre de Brel, non pas dans une tentative d’imitation, mais comme une appropriation de textes qui continuent à faire sens bien des années après leur écriture.

Cela commence par la lecture de quelques lignes évoquant la Franche Cordée, un mouvement de jeunesse catholique, qui se réunit autour d’un Grand feu, qui donnera son nom à un journal dont Jacques Brel s’autoproclame rédacteur en chef, et qui rassemble des « jeunes qui ont quelque chose à dire ». Le troubadour désenchanté et romantique livre ici une clé de voûte, le sens profond de son œuvre encore à venir. Amour, liberté, soif d’aventure, mort, solitude, les doutes ou la peur de ne pas réussir, les thèmes de son écriture sont toujours universels.
S’attaquer à un monument comme Jacques Brel n’est une chose facile, et pas seulement sur le plan artistique. Mochélan qui le considère comme le « premier rappeur de l’histoire » parce qu’il témoigne d’une révolte face aux injustices sociales a fait le choix de reprendre des textes peu ou pas connus de son répertoire : « Le diable », « Il nous faut regarder », « Les filles et les chiens », « Mon merveilleux amour », « On n’oublie rien », « L’ivrogne », « A jeun », « Jaurès », « La mort », ou encore « Marieke », interprété en néerlandais, s’il vous plaît.
Entre théâtre et récital – mais on peut se demander quel est le sens du volet théâtre -, « Le grand feu » dresse un portrait de Jacques Brel qui garde plus que jamais sa pertinence aujourd’hui.

« Le grand feu » jusqu’au 20 octobre au Théâtre de l’Ancre à Charleroi, 071 314 079, ancre.be le spectacle sera en outre repris en début de la saison prochaine du 24 septembre au 12 octobre 2019, à La Ferme du Biéreau à Louvain la Neuve, le 26 octobre 2018 et MARS - Mons arts de la scène du 11 au 13 février 2019.

Théâtre de Poche