La Théorie du Y

Bruxelles | Théâtre | Théâtre de Poche

Dates
Du 8 au 19 mars 2016
Horaires
Tableau des horaires
Théâtre de Poche
Chemin du Gymnase, 1A 1000 Bruxelles
Contact
http://www.poche.be
reservation@poche.be
+32 2 649 17 27

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La Théorie du Y

« La Théorie du Y », une perle de fraicheur et d’intelligence …

Anna a 9 ans. Une boule d’énergie prête à croquer l’existence de toutes ses dents. Elle apprend les règles de la vie. Ce qu’on fait. Ce qu’on ne fait pas. Qu’il faut trouver un beau garçon et puis l’épouser, tout ça.

Anna a 13 ans. Elle attend. Elle voudrait obéir aux règles. Mais elle aimerait aussi découvrir. Se tromper. Alors elle se consume d’envie. De plusieurs envies. Elle n’ose pas.

Anna a 16 ans. Quelque chose se débloque et elle choisit d’affronter ce qui brûle au fond d’elle. Elle découvre l’amour et la sexualité. Et là, les questions se font plus présentes. Son entourage la pousse à se définir : on aime les garçons ou on aime les filles, c’est comme ça. Mais pour Anna, devenir adulte passera par autre chose que ce choix.

Et si on pouvait tomber amoureux sans se demander si c’est d’un homme ou d’une femme ?

20 personnages, 4 comédiens, 19 séquences et 60 minutes pour nous emmener avec humour, justesse et dynamisme dans la tête et le quotidien d’Anna.

« J’ai quand même pas fait un coming out pour refaire un coming in, merde ! »

Autour du spectacle :

Un Rendez-Vous du Bar sera organisé lors de la deuxième semaine de représentation, le mardi 15 2016. Plus d’informations à venir bientôt !

Distribution

Caroline Taillet, Violette de Leu de Cecil, Léone François, Colin Javaux, Emilien Vekemans

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4 Messages

  • La Théorie du Y

    Le 16 mars 2016 à 22:03 par MarcD

    Le Poche enfin revenu à son niveau, on n’y croyait plus !
    Toujours à prendre à bras le corps des thèmes difficiles ou ambitieux, le Poche avait surtout démontré ces dernières années ne plus avoir les épaules pour les porter, quel dommage pour les inconditionnels du lieu et de sa culture d’avant-garde !
    Attention, signal important : "La théorie du Y" est réussi, à fond !, et nous réconcilie !
    Il faudrait sans doute juste mentionner sa bisexualité et puis stop, le texte le dit, mais c’est sans doute essentiel pour cette génération Y et ceux qui les entourent d’en parler. Paradoxe, sans doute. Contradiction, sûrement pas.
    Un texte percutant, une mise en scène dynamique, des comédiens convaincants... On est séduits ! Que re-vive le Poche !

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  • La Théorie du Y

    Le 8 avril 2016 à 09:57 par mike_bel

    Vue au poche, c’est un véritable bijoux drôle, tendre et émouvant. Joué avec brio par 4 acteurs de talents, dynamiques et crédibles dans chacun de leur personnage.

    Un vrai questionnement quand au regard de la société face à notre bonheur personnel.

    Idéal pour nos ados-élèves !

    A voir et revoir sans hésitation !

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  • La Théorie du Y

    Le 30 avril 2016 à 23:47 par Ferre

    Quand la pub est trompeuse... !!! Mais quelle déception ce soir aux "Théâtre des 4 Mains" ...
    Qui a osé écrire que ce spectacle est ... drôle ?
    Tragique OUI mais drôle NON !
    Qui a osé écrire que ce spectacle est pour adultes et ados à partir de 15 ans ... ?
    Pour ados jusqu’à 15 ans, ça oui ...
    Tout le monde sait que les gosses de 12 ans d’aujourd’hui n’ignorent plus rien de la sexualité qu’elle soit hétéro, homo ou encore bi ... Eux auraient aimé, j’en suis certain !
    Voilà - mais cela n’engage que moi - encore un texte qui n’aurait jamais du sortir d’un livre pour devenir théâtre ... et c’est dommage pour ces jeunes comédiens qui méritent mieux que cela ...
    Désolé mais quand je n’aime pas ... je ne connaît pas la langue de bois ... :-(

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Lundi 14 mars 2016, par Catherine Sokolowski

Choix impossible

La bisexualité n’est pas un sujet fréquemment abordé par le théâtre. Caroline Taillet, jeune metteuse en scène belge, s’y attelle avec beaucoup d’enthousiasme et de plaisir dans ce spectacle basé sur son vécu, suite logique d’un mémoire dédié à la même cause. Quatre comédiens alternent les rôles de 20 personnages, de papa, maman, ils passent à copain et copine, petit ami et petite amie à la vitesse de l’éclair. Et ce sont d’ailleurs cette vitesse, ce dynamisme et cette fraîcheur qui sont les qualités principales de la pièce.

Incompris, les bisexuels ne sont reconnus ni par les hétéros ni par les homos. La bisexualité pourrait, à la limite, être vue comme une phase temporaire : “... t’as fait tes petites expériences... mais à un moment faudra quand même savoir ce que tu préfères.” Caroline Taillet s’insurge contre cette idée de transition fort répandue et tente d’expliquer sa vision des choses de manière très imagée, parfois presque enfantine (dispute entre le rose et le bleu qui tous deux tentent de s’accaparer Anna, bisexuelle hésitante). L’humour est toujours présent, il s’agit de dédramatiser un sujet qui est déjà suffisamment tabou.

Victimes de préjugés, ignorés ou rejetés, les bisexuels n’ont pas la vie facile. Caroline témoigne, au travers de ce spectacle, de sa propre expérience, depuis son enfance, de ses premiers émois mais aussi de ses doutes : “j’ai pas fait un coming out pour refaire un coming in, merde”. Une contribution en forme de message positif, sans agressivité, sans rancune, dans un langage contemporain et accessible. La compréhension comme moteur d’acceptation, avec un côté juvénile accentué qui contraste avec le sujet habituellement réservé aux adultes. Cet alliage surprend mais devrait convaincre les plus jeunes. Caroline apporte sa pierre à l’édifice de la tolérance avec ce spectacle orienté ados, gageons qu’ils suivront !

Catherine Sokolowski

Théâtre de Poche