La Dame De Chez Maxim

Théâtre | Théâtre Royal du Parc

Dates
Du 21 novembre au 31 décembre 2013
Horaires
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info@theatreduparc.be
+32 2 505 30 30

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La Dame De Chez Maxim

En quelques mots… Probablement la pièce la plus drôle de Feydeau. Ce fut aussi le plus gros succès qu’il connut de son vivant. Le Docteur Petypon n’est pas un noceur mais, entraîné par son ami Mongicourt, il fait la bombe jusqu’au petit matin et à midi il dort encore. Au réveil, il découvre dans sa chambre une jeune femme en déshabillé, la Môme Crevette, danseuse au Moulin Rouge. Pour notre plus grand plaisir, Feydeau nous entraîne dans une suite de quiproquos jubilatoires… qui permettent de découvrir une hallucinante galerie de personnages hauts en couleur.

SAISON 2013-2014 2ème spectacle : du 21 novembre au 21 décembre + le 31.12.2013. « LA DAME DE CHEZ MAXIM » de Georges FEYDEAU.
Coproduction avec le Théâtre de la Méduse et l’aide du Centre des Arts scéniques.
Lucien Petypon Stéphane FENOCCHI
Anne-Pascale Petypon Anne-Pascale CLAIREMBOURG
Le Général Petypon du Grêlé John DOBRYNINE
La Môme Crevette Julie DUROISIN
Mongicourt Nicolas OSSOWSKI
Etienne et divers Nicole OLIVER
Corignon et le Duc Sébastien SCHMIT
Etudiants du Conservatoire Yannick van HEMELRYCK François DOMS Gabriel ALMAER + 2 « C.A.S »

Mise en scène : Miriam YOUSSEF Assistanat : Alexandre DROUET
Scénographie et costumes : Thibaut DE COSTER et Charly KLEINERMANN Lumières : Alain COLLET Musique originale : Sarah STEPPE

Réservations : 02 505 30 30 de 12h à 19h ou www.theatreduparc.be
De 5 à 26€
15h les dimanches et le dernier samedi,
20h15 du mardi au samedi.

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11 Messages

  • La Dame De Chez Maxim

    Le 22 novembre 2013 à 11:29 par pierreha

    Surprenante et jouissive mise en scène déjantée de Myriam Youssef. Du Feydeau à mi chemin entre classicisme et distorsion moderne qui n’est pas sans rappeler le Moulin Rouge de Baz Luhrmann. Décor à la perspective tordue pour les actes 1 et 3.

    Décor splendidement épuré pour l’acte II. Les "doubles" costumes achèvent d’assurer la cohérence d’un spectacle parfaitement réussi.

    A ne pas rater même si tous les comédiens ne sont pas à la hauteur de l’entreprise. Julie Duroisin et John Dobrynine tirent leurs épingles du jeu.

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  • La Dame De Chez Maxim

    Le 8 décembre 2013 à 02:36 par chrisdut

    Superbe réalisation que cette version de la "dame de chez maxim". Le décor est très bien réalisé et pensé. Les costumes très beaux et l’idée des doubles personnages géniale. On dépoussière le genre en le rendant moderne mais toujours fidèle à l’original. J’ai passé une excellente soirée et ne me suis pas ennuyé une seconde. Julie Duroisin y est magnifique et on l’a retrouve avec plaisir. J’y ai retrouvé Stéphane Fenocchi que je n’avais pas revu dans "les monologues de la marijuana" la veille (remplacé avec brio par Blaise Ludik au passage), j’en fut donc très content et j’ai bien aimé son interprétation dans ce Feydeau. Un très bon point pour le théâtre du Parc avec ce spectacle de fin d’année. Courez-y, cela en vaut la peine. Et comme le dirait la môme crevette : "Et allez donc, c’est pas mon père !"

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  • La Dame De Chez Maxim

    Le 8 décembre 2013 à 09:51 par Magda

    Une très bonne pièce de théâtre. Très bien interprété et le
    décore est très bien pensé. J’ai trouvé
    seulement que pour l’acte I. et III. la scène était un peu dense. Nous ne manquons pas l’humeur de Feydeau même
    si il y a une petite touche de modernisation. Excellent idée de doubles personnages.
    A voir sans hésiter !

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  • La Dame De Chez Maxim

    Le 9 décembre 2013 à 02:11 par Pattrick

    Quelle belle surprise que cette dame de
    chez Maxim. On s’attend à un bon classique avec les portes qui claquent, et on
    se retrouve dans une pièce décalée à mi-chemin entre le classique et le
    moderne.

    D’une part un décors classique en actes 1
    et 3, mais quand même modernisé avec des perspectives des bouts de portes et de
    murs qui s’ouvrent. Et un décors épuré, simple t moderne en acte 2. Des
    fauteuils et sièges qui roulent et voyage, une grande perspective et des jeux
    de lumières.

    Et puis, dans les costumes et la
    distribution, grande claque : on est dans un méli-mélo d’acteurs/actrices,
    avec des rôles masculins joué par des femmes et inversement. Et puis des rôles
    mixte joué par un seul comédien.

    C’est troublant au début, mais bien fait et
    complétement assumé.

    Cela donne une touche très moderne à la
    pièce.

    Mais pas de panique non plus, l’esprit de Feydeau
    est toujours là, on rit énormément aux situations et répliques. Les comédiens
    sont juste parfait.

    J’ai passé une excellente soirée et au vu
    des applaudissements et des rires, toute la salle aussi.

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  • La Dame De Chez Maxim

    Le 14 décembre 2013 à 12:07 par Francisco

    Superbe pièce plein de quiproquos et de rebondissements. D’entrée de jeu, je n’ai pas été emballé par les dialogues au début mais dès que la "môme crevette" est apparue, j’ai trouvé que les acteurs se sont donnés à coeur joie.... Le décor était bien agencé par la perspective des portes et les ouvertures à chaque fois différentes tantôt à droite, tantôt à gauche, au milieu, dans le mur, du milieu de l’escalier central.... Je me suis également posé la question des personnages femmes habillées en homme. Il s’agit du point de vue de la metteuse en scene. Bien trouvé et surtout bien joué ! j’ai adoré le maquillage représentant les deux personnages en un seul à la "stromae" donc très à la mode, laissant le côté classique à part. Pièce à ne manquer sous aucun prétexte, surtout si vous voulez passer une soirée mémorable......

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  • La Dame De Chez Maxim

    Le 15 décembre 2013 à 11:49 par HB21

    Une très belle surprise ! Surprise car on croit s’attendre à ce que l’on va voir : "du Feydeau". Oui mais pas que ! La mise en scène inventive, les décors, les comédiens, tous nous ravis ! C’est drôle bien sûr, très drôle même ! On ne voit pas le temps passé, on en redemande !

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  • La Dame De Chez Maxim

    Le 16 décembre 2013 à 08:53 par lflo

    La mise en scène est très originale. J’ai beaucoup apprécié le jeu des acteurs, les doubles costumes et la transition entre les décors. Le spectacle dure 2 heures mais on ne s’ennuie pas une seconde et bien entendu on rit beaucoup des nombreux quiproquos.
    A ne pas manquer si on aime les classiques et à voir absolument, si on a envie de se divertir et de passer un bon moment.

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  • La Dame De Chez Maxim

    Le 16 décembre 2013 à 10:23 par vpq1

    « Et allez donc, c’est pas mon père ! » ... plouf, plouf ce samedi 7 décembre.
    J’ai préféré la seconde partie probablement influencé par les avis enthousiastes exprimés à l’entracte par les deux amies qui m’accompagnaient. 3/5

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  • La Dame De Chez Maxim

    Le 19 décembre 2013 à 01:08 par Ferre

    Je connais fort bien la pièce pour y avoir été mêlé de fort près ...
    Rien à redire des interprétations dont celle de la Môme ("Juju" a, une fois de plus, été brillante) que j’ai beaucoup aimée.
    Un seul regret : que la folie burlesque de la mise en scène ne soit pas apparue beaucoup plus tôt ...

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  • La Dame De Chez Maxim

    Le 27 décembre 2013 à 01:39 par wonderland

    Dans cet excellent Feydeau, la mise en scène apporte de l’inattendu et ajoute une touche très moderne à ce spectacle désopilant. Les doubles rôles et les inversions de sexe m’ont particulièrement plû. Un bon moment au théâtre en ce moment de fêtes.

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  • La Dame De Chez Maxim

    Le 2 janvier 2014 à 06:05 par deashelle

     En piste : Une Môme de Paris couleur crevette (une impayable Julie Duroisin) qui jongle avec la langue du ruisseau comme avec celle de l’art poétique de Boileau ! « Non mais ! » Et qui enfile les cœurs des messieurs comme des perles en faisant révérences irrévérencieuses « et vas-y donc c’est pas mon père ! » Elle va ébranler l’édifice tranquille d’un couple de la bourgeoisie parisienne bien-pensante. La femme docteur Lucien Petypon (prononcer « petit ») est certes une vielle toupie dévote qui adore le surnaturel et croit aux apparitions religieuses ( Anne-Pascale Clairembourg, craquante étude de caractère). Ce médecin (un Stéphane Fenocchi d’une formidable humanité), flanqué de son ami Mongicourt (Nicolas Ossowski) se veut moderne et est prêt à utiliser le fameux « fauteuil extatique » lors de ses séances de bistouri, une application moderne des recherches qui se font à l’époque, à Vienne. Allusion non déguisée aux méthodes du fondateur de la psychanalyse et utilisation récurrente de l’objet à des fins du plus haut comique de situation. Mais là n’est pas la question. Le comique qui tourne au cauchemar est celui du pauvre toubib - noceur d’un soir – qui va payer très cher son unique écart nocturne avec la Môme Crevette. Entraîné dans l’aventure par son ami il va entamer une chute aux enfers fulgurante dès le saut du lit, ou plutôt de la carpette. Pris en otage par la jeune danseuse, il va devoir faire bonne figure face à un oncle, le général Petypon du Grêlé (John Dobrynine) venu lui demander d’assister au mariage de sa jeune pupille Clémentine avec l’un de ses officiers nommé Corignon (Sébastien Schmit), ex-amant de ladite Crevette. Décidée à se venger de l’abandon de celui-ci, la Môme Crevette va se faire passer pour la femme du docteur. La voilà invitée à la noce, bien contre le gré du médecin qui n’arrive pas à arrêter la machine infernale dans laquelle il a été embarqué. C’est une occasion rêvée pour la Môminette de se moquer de la bêtise des dames de province. Elle ne se gêne nullement pour leur chanter à tue-tête une des pépites de la chanson grivoise : Le Bonheur d’être demoiselle. Un moment inoubliable, sans rien de vulgaire, qui fait se plier de rire le public du théâtre du Parc en entier. Un autre thème dans cette joyeuse partition est l’imminence perpétuelle de duels pour dettes d’honneur qui assaillent le pauvre mari, lui qui ne ferait pas de mal à une mouche !

     Une cascade d’imbroglios et de coups de théâtre se succèdent à un rythme de plus en plus effréné. Gabrielle, la très dévote mère tourière épouse du docteur est partout et le pauvre homme s’évertue à empêcher qu’elles se rencontrent. L’homme est ballotté comme un jouet dans l’océan de quiproquos par un destin comico-cynique. La mécanique de Feydeau est implacable. A la fin il n’y a pas assez de portes pour faire surgir les personnages en folie, ils tombent des murs, du ciel presque et viennent atterrir sur le dur plancher de la réalité. La mise en scène est non seulement un va et vient fulgurant entre portes tronquées, trappes, escaliers et cabinets dérobés mais elle bouleverse les codes habituels du boulevard par les mille et un détails inventifs qui cernent le cauchemar et frisent la folie. Avec la metteuse en scène géniale qu’est Miriam YOUSSEF, on pénètre de l’autre côté du miroir. Et vous emporterez avec vous l’image inoubliable du dernier tableau qui est d’une qualité onirique à couper le souffle ! Joli début d’année 2014, si vous y allez le 31 !

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Mercredi 18 décembre 2013, par Laura Bejarano Medina

« Et allez donc ! C’est pas mon père »

Comédie retentissante au décor raffiné et au rythme effréné, La Dame de chez Maxim brille depuis quelques semaines parmi les dorures du Théâtre Royal du Parc. Fidèle à la mécanique du rire de Georges Feydeau, Miriam Youssef expose les situations burlesques du Théâtre de boulevard avec une touche de modernité.

Le lendemain d’une soirée trop arrosée, Lucien Petypon, médecin distingué, de bonne famille, se réveille avec la gueule de bois et la surprise d’une danseuse aux mœurs légères endormie dans son lit. Par un engrenage de rencontres imprévues et de quiproquos cauchemardesques, il est alors contraint d’emmener cette dame de chez Maxim à une fête de famille en la faisant passer pour sa femme. Alors qu’il tente avec difficulté de maîtriser les inconvenances et le manque de délicatesse de la « Môme crevette », Petypon est rattrapé par sa véritable épouse, restée au domicile conjugal et à qui il a caché ses péripéties alcoolisées.

Dans un décor en trompe-l’œil qui dévoile au fur et à mesure des cachettes insolites, les personnages de Feydeau sont aspirés dans une spirale rocambolesque aux allures de portes qui claquent, de malentendus et de chassés-croisés haletants. Victime de ses mensonges et de sa lâcheté, Petypon se retrouve impuissant face à cette machine infernale dont il ne peut se dépêtrer.

Au delà d’une distribution éclectique de comédiens aux multiples rôles et aux doubles personnalités, le spectacle est porté, dans sa longueur, par la gouaille de la Môme crevette (Julie Duroisin), la crédulité de Madame Petypon (Anne-Pascale Clairembourg) et l’affolement de Petypon (Stéphane Fenocchi). Souvent à l’origine de nombreux effets comiques, les personnages aux caractères marqués sont dépeints dans leurs vices et tournés en ridicule par l’habilité de Feydeau, qui n’hésite pas à se moquer de sujets sensibles en malmenant les valeurs de la société bourgeoise ou encore en reléguant la religion au rang de stupide superstition.

Soutenu par un rythme accéléré et ponctué de chansons, de va-et-vient incessants et d’entrées fracassantes, les comédiens apparaissent et disparaissent de toutes parts, donnant naissance à des coups de théâtre vaudevillesques qui ne laissent de répit ni aux personnages ni au public. Même à l’entracte, quand l’heure est aux rafraichissements et aux impressions partagées, certains protagonistes malicieux se baladent dans les couloirs animés pour interpeller un spectateur avec humour et complicité.

Sans dénaturer le comique de Feydeau, Miriam Youssef redonne de l’éclat à l’indémodable vaudeville. Enrichi d’une scénographie surprenante et d’une mise en scène à la fois inventive et dynamique, La Dame de chez Maxim invite le spectateur au cœur d’une intrigue savoureusement drôle et mouvementée.

Laura Bejarano Medina

Théâtre Royal du Parc