LE DIRE TROUBLE DES CHOSES - Le Rideau @Poème 2

Théâtre | Le Rideau

Dates
Du 16 septembre au 4 octobre 2013
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.rideaudebruxelles.be
contact@rideaudebruxelles.be
+32 2 737 16 00

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LE DIRE TROUBLE DES CHOSES - Le Rideau @Poème 2

Création

Texte : Patrick Lerch / MeS : collective
Avec Nathalie Laroche, David Quertigniez, Pierre Sartenaer.

16.09 > 04.10

à 19h, les 18, 21, 25, 28/09 et 02/10 et à 21h, les 16, 19, 23, 26, 30/09 et 04/10.

Réservations 02 737 16 01

Le Rideau @ Poème 2
Rue d’Ecosse 30, 1060 Bruxelles

www.rideaudebruxelles.be

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2 Messages

  • LE DIRE TROUBLE DES CHOSES - Le Rideau @Poème 2

    Le 17 septembre 2013 à 08:46 par Lou Salome

    A voir ! Humour, émotion, tendresse, ironie méchante, non sense... 60 textes courts de Patrich Lerch : l’équipe a choisi d’en dire une petite vingtaine (?) Vingt histoires de solitudes, deux comédiens super, une femme et un homme, pour un voyage à travers ces solitudes qui se répondent mais ne se rencontrent pas. Touchée !

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  • LE DIRE TROUBLE DES CHOSES - Le Rideau @Poème 2

    Le 3 octobre 2013 à 09:53 par Lou Salome

    "ce public amateur de comédies et de déguisements bariolés."

    je ne fais jamais ça, réagir à une critique. Mais là, cette critique m’interpelle au delà de moi même, je ne sais comment y repondre, donc, je tente d’y répondre ben oui.
    on n’a jamais dit que c’était une "pièce de téâtre", mais c’est indubitablement un texte de théâtre, c’est à dire qu’on peut tenter de mettre en scène ,et c’est ça qui m’intéresse, il y avait 60 textes venus de personnages qui très certainement n’ont rien à voir les uns avec les autres ! Et c’est CELA qui m’intéresse, la dramaturgie de cette rencontre "impossible" là. Comment mettre en scène 60 monologues : impossible. Alors, combien ? On dira 20 ?
    OUI : et on le tente, et on les met en opposition / confrontation, et on les dit, chante, explore, projette, merveille de la rencontre avec le / les public /s !
    je ne comprends pas cette critique, je trouve qu’elle manque d’esprit de curiosité !!! La curiosité n’est PAS un vilain défaut...

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Mardi 1er octobre 2013, par Céline Brut

Une dizaine de trop

Le dire trouble des choses, c’est l’histoire ordinaire de Rose, Josiane, Ginette, celle de Roger et sa sœur Martine, et bien d’autres... Deux comédiens interprètent l’étrange quotidien de ces différents personnages. C’est une dizaine d’anecdotes sur l’absurdité de la vie de tous les jours que le public du Poème découvre sur les planches. Un jeu moderne et une ambiance assez spéciale qui ne sauraient plaire à tout le monde.

La salle est plongée dans le noir. La musique éclate, les comédiens ne se font pas attendre. Ils sont trois. L’un s’occupe de l’ambiance musicale, les autres rejoignent leur place sur scène et ajustent leur micro. Débute alors le récit des premiers personnages : Rose, 61 ans et Raoul, 57 ans. On ne sait pas s’ils se connaissent. Chacun à leur tour, les comédiens se glissent dans la peau de ces hommes et femmes et laissent éclater au grand jour les difficultés journalières de leur misérable vie. Certaines histoires vous toucheront, d’autres vous laisseront de marbre. Certaines d’entre elles vous arracheront quelques brefs sourires, quelques froncements de sourcil. Rien de bien extraordinaire pour autant. S’il manque quelque chose à la pièce, c’est un fil rouge qui permettrait au public de faire des liens entre ces différents interlocuteurs, sortis de nulle part et qui disparaissent au moment même où leur existence commence à intéresser l’assistance. On aurait voulu s’y attarder, quitte à délaisser l’une ou l’autre histoire, qui de toute façon n’apporte pas grand-chose de plus au spectacle.

Malgré un entrain visible et un talent d’élocution avéré, la monotonie du concept de la pièce vient tourmenter l’attention du public. La suite de monologues narratifs agacerait si la pièce n’était pas si courte. Une durée (1h) qui d’un côté fait que les personnages ne sont qu’effleurer par leurs conteurs, et qui de l’autre empêche au public de se tourner trop longtemps les pouces. Une audience qui, pour apprécier le spectacle, ne devra pas être ce public amateur de comédies et de déguisements bariolés.

L’écriture moderne et précise de la pièce mérite tout de même les applaudissements de fin de soirée. Malgré l’absence de mise en scène, d’ « action » et de décor, on se prend tout de même au jeu. On se reconnait dans certaines de ces anecdotes et c’est surement là tout l’intérêt. A voir, à l’occasion.

Céline Brut

Le Rideau