L’ombre de Evgueni Schwartz

Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 5 mai au 26 juin 2010
Horaires
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L’ombre de Evgueni Schwartz

Dans un pays mystérieux, un savant venu de l’étranger entreprend des recherches pour rendre les gens heureux. Il succombe aux charmes d’une jeune princesse héritière autour de laquelle se trament mille machinations politiques. Naïf et trop sûr de lui, le savant demande à son Ombre d’être son interprète auprès de sa bien-aimée. L’Ombre, insaisissable, menaçante, s’emploiera désormais à asseoir son pouvoir et à prendre la place de son maître. Jusqu’où ira sa tyrannie… ?« L’Ombre » est une épopée inspirée d’un conte d’Andersen et des années noires du XXème siècle. Elle aborde les origines mythiques qui opposent l’Homme à sa part d’ombre. Une fable sur le pouvoir, l’utopie, la dictature et la rébellion qui s’inspire joyeusement du clown, du musichall et du guignol. Du grand théâtre populaire qui vise les cœurs et montre la nécessité d’agir et de combattre toutes les formes d’oppressions. Un éclat de rire à la barbe des tyrans ! Un univers où coexistent réel et fantastique, ordinaire et miraculeux… Exactement comme dans la vie !
Avec Benoît Verhaert, Lara Hubinont, France Bastoen, Philippe Résimont, Itsik Elbaz, Vincent Lécuyer, Jasmina Douieb, Philippe Vauchel… Mise en scène Jasmina Douieb

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7 Messages

  • L’ombre de Evgueni Schwartz

    Le 15 mai 2010 à 09:22 par Sonia

    j’ai tout aimé de ce conte pour adultes : l’histoire qui fait parfois rire mais surtout réfléchir, l’interprétation par moments grotesque mais qui va très bien pour cette l’histoire des années 40 mais si actuelle. 9/10 !.

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  • L’ombre de Evgueni Schwartz

    Le 28 mai 2010 à 02:22 par pompidou

    Le cauchemar du dédoublement de la personnalité et de la comédie du pouvoir. Belle mise en scène de Yasmina Douieb. Fougueux acteurs avec, en rôles principaux, Benoît Verhaert, l’ombre maléfique, et Vincent Lécuyer, le savant naïf. Une agréable soirée, du théâtre de qualité. 

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  • L’ombre de Evgueni Schwartz

    Le 11 juin 2010 à 04:49 par ibastait

    LE coup de cœur de la saison ! Hier soir, j’avais 5 ans -5 ans 1/2 ?- et des étoiles plein les yeux... Une ambiance mi-conte de fées, mi-Tim Burton, mi-famille Addams (oui, il y a trois moitiés, et alors ?), délicieusement assaisonnée d’impertinence et d’absurde ! "L’ombre", ce sont des voix envoûtantes, des démarches chaloupées et chaloupantes, des métaphores qui font sourire pour mieux nous transir. Une harmonie rare, qui mêle le génie d’un casting, d’une mise en scène, d’une scénographie, et d’un texte. Bref, un grand moment, courez-y, et si vous n’y allez pas, eh ben, c’est pô juss.

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  • L’ombre de Evgueni Schwartz

    Le 26 juin 2010 à 10:24 par deashelle

    Un conte noir mais lumineux. Une histoire fantastique et une pièce fantastique. S’agite une lanterne et soudain se matérialise un concert de lumières, de clairs-obscurs, d’ombres portées, rampantes, menaçantes, jonglant avec les éclats de lumières, de miroirs changeants, de portes mobiles vers le monde d’Andersen. Des reflets et du damier noir et blanc partout : au sol, sur la jupe, les bas de la servante, un abat jour, et dans les cœurs. Un jeu mortel s’engage. Les cases noires sont plus nombreuses : les personnages fantastiques sortent de toutes parts, passent les murailles, changent d’identité mais pas de desseins funestes. Ils répandent leurs maléfices cependant que suspendu par l’amour, le jeune homme, savant de son état, rêve et aime un balcon. La Princesse, montée en graine, est peut-être inaccessible. Le but de l’artiste en humanité est de rendre les gens enfin heureux, dans la simplicité de l’eau vive et de la vie qui chante. Mais tout s’emmêle, le crépuscule et ses fantômes vaniteux prennent le pouvoir. Seule manque la reine de la nuit, ou est-ce la princesse ? Les mécréants rivalisent et se détestent, la jalousie exulte tandis que le prince du jour, férocement attaché à la vie, seul bonheur ici-bas, se débat comme un diable ! Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument l’argent, le pouvoir, aussi méprisables que l’ensemble des gredins et génies malfaisants qui peuplent la scène retrouveront la place qui leur convient, l’ombre et l’insignifiance. Cette pièce est merveilleuse de dynamisme, de surprises, d’inventions scéniques, elle nous replonge dans l’effroi des ogres grimaçants de notre enfance, prêts à nous dévorer, et dans les délices de l’attente de l’impossible amour.

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  • L’ombre de Evgueni Schwartz

    Le 27 juin 2010 à 01:51 par sydney

    Très bon spectacle, un conte d’horreur au théâtre je n’avais jamais vu ça, un petit moment de bonheur. La scénographie est excellente, l’équipe aussi ; un gros coup de coeur pour Lara Hubinont ; une mise en scène qui tient plus que la route. A recommander absolument si le spectacle est repris quelque part !!!

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  • L’ombre de Evgueni Schwartz

    Le 27 juin 2010 à 07:29 par paolo

    Non, non, non...déçu déçu déçu !!! En fait je ne comprends pas les commentaires
    positifs. Oui la mise en scène c’est chouette, et oui les comédiens ils sont
    bien dans leurs rôles (bravo au comédiens). Mais le conte ! Le texte !
    C’est l’horreur. Je n’y ai trouvé rien d’intéressant. Pour adultes ou pour enfants,
    c’était la foire de la banalité : pas un tournant de l’histoire. Tout a été
    annoncé avant de se passer. Je m’ennuyais et je pensais que peut-être, quelque
    chose se serait passé, d’un moment à l’autre. Mais non. Rien ! Vers la fin
    de la dernière partie j’avais les mains dans les cheveux, sans espoir !!

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Samedi 22 mai 2010

L’ombre

Sur un texte d’Evgueni Schwartz, Jasmina Douieb propose une pièce surprenante, à l’atmosphère fantastique, aux personnages absurdes ou intrigants. Réunissant sur le plateau une palette d’acteurs époustouflants, elle mène ce conte noir de bout en bout avec énergie et talent.

L’ombre conte l’histoire d’un savant (Vincent Lécuyer), homme reconnu « bon » par tous, dans un monde où cela semble devenir rare. Succombant aux charmes de la princesse, il se laisse entraîner malgré lui dans la toile des conspirations, donnant naïvement à son Ombre (Benoit Verhaert, véritable coup de cœur de cette pièce) tout le loisir de l’évincer.

Dans un univers sombre, le texte se déploie dans l’imaginaire, même si certaines références et réflexions lui donnent par moment une teinte réaliste. Les personnages très travaillés de Schwartz, non sans rappeler les personnages de grand guignol, ajoutent un certain relief à ce pays fantastique, où l’on croise un ogre à chaque coin de rue.

Au cœur de ces tableaux surréalistes traitant du pouvoir et de ses travers, se dessinent également la question de la part d’ombre inhérente à l’homme. Et malgré le sérieux des interrogations, le ton de la pièce permet d’y prendre part avec amusement.

La scénographie modulable de Xavier Rijs façonne par ses miroirs et vitres transparentes les jeux d’ombres et de regards posés sur ces êtres étranges, joués par un panel d’excellents acteurs qui viennent entourer le savant et son ombre : France Bastoen, Jasmina Douieb, Itsik Elbaz, Lara Hubinont, Thierry Janssen et Philippe Résimont.

Seuls légers bémols, quelques scènes superflues ainsi qu’une légère frustration quant à l’exploitation des thèmes, qui aurait pu être poussée plus avant. Mais il ne s’agit que de menus détails dans une pièce entrainante qui fascinera le spectateur et l’entrainera à l’intérieur d’un univers très recherché esthétiquement.

Théâtre Le Public