L’éveil du printemps

Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 4 septembre au 20 octobre 2012
Horaires
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L’éveil du printemps

Au cœur d’une Allemagne répressive et puritaine, de jeunes adolescents font leurs premiers pas dans la découverte de la sensualité et du désir. L’éclosion jaillissante et chaotique de cet apprentissage viendra se heurter aux limites de la norme et du convenable, et les mènera sur des chemins sinueux et dangereux. Mais cette « kindertragödie », drôle et charnelle, est surtout et avant tout une magnifique réflexion sur la vie, l’amour et la mort dans un texte fulgurant et puissant comme la jeunesse.
« L’éveil du printemps », c’est une histoire de rencontres, de désirs - comme toujours sur les beaux projets- entre des artistes, le Public et la Compagnie de l’Éveil. C’est pour fêter ses trente ans d’existence, que cette dernière réalise son rêve et recrée le texte qui l’avait vue naître en 1982. Tous, les voilà partis sur des chemins vertigineusement poétiques et musicaux pour explorer ensemble l’une des grandes et des plus émouvantes étapes de la vie, celle de l’adolescence et de l’éveil des premiers émois.

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7 Messages

  • L’éveil du printemps

    Le 7 septembre 2012 à 03:57 par pit111

    Voilà un spectacle où je me suis profondément ennuyé. Il y a pourtant pas mal d’idées, une mise en scène n’hésitant pas à prendre des risques. Certains tableaux sont de toutes beautés notamment la scène dans la fôret avec les membres des acteurs qui représentent des branches d’arbre. Parfois on se rapproche plus de la danse que du théâtre d’ailleurs. Seulement voilà, ces tableaux hautement contemplatifs desservent le texte. Cette pièce manque furieusement de rythme avec trop de passage lents et quelques remplissages. Le niveau des acteurs est aussi assez variable entre très bons à moyen. Je dois avouer qu’il m’est arrivé de regarder ma montre.

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  • L’éveil du printemps

    Le 10 septembre 2012 à 11:00 par anacolut

    Un très bon moment pour moi, une jolie version de l’éveil du printemps, qui pulse et se laisse entendre sans problème. Un jeu de corps et de lumières charmant, captivant même par moments, de jeunes comédiens tout aussi charmants. Moi, je n’ai pas regardé ma montre et j’étais surprise de voir la dernière scène arriver si vite. Le Melchior est un peu cabotin... mais ça ne lui va pas si mal.

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  • L’éveil du printemps

    Le 15 septembre 2012 à 02:34 par faucer

    Bon spectacle, mais le moins intéressant pour l’instant au Public. Entre les trois proposés, c’est le moins agréable. On sent la longueur de la pièce. Quant aux comédiens, le jeu n’est pas toujours équitable. J’avais un bien meilleur souvenir de cette oeuvre. Ce qui est plaisant, et c’est ce que je retiens, c’est la fraîcheur des jeunes comédiens.

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  • L’éveil du printemps

    Le 20 septembre 2012 à 07:04 par alec

    Belle mise en scène avec jeux de lumière et musique sur les corps des personnages. La pièce m’a malheureusement paru plus longue que dans mon souvenir. Heureusement, la fraîcheur des acteurs sauve la mise !

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  • L’éveil du printemps

    Le 4 octobre 2012 à 01:16 par deashelle

    Dès la deuxième scène, on plonge dans un monde à part, obscur, lumineux et ludique, celui d’une bande d’adolescents qui déferle à tous les étages du décor vivant avec stupeur l’éclosion de sa sexualité… jusqu’au bord de scène. On pourrait croire que c’est « Rebel with a cause » (1955) ou l’Amérique de James Dean qui déferle. Ou celle de « The Virgin suicides » (1999). L’époque imprécise replonge certes les babyboomers dans leurs premiers émois. Ils avaient aussi des parents engoncés dans leur vertu, muets sur « la chose », hypocrites, inquiets de grossesses non voulues, soupçonneux et accusateurs et à l’extrême, despotiques au possible. Espérons que les enfants des babyboomers, les générations X ou Y, se sentiront peut-être moins concernés par la pièce. Quoique … leur éducation sexuelle a peut-être été aussi malhabile et inquiète. Quant aux générations futures…, les Z, nul ne sait. On ne peut leur souhaiter que le bonheur d’Être : bien dans sa peau et dans son être. Le repli sur soi menace toujours, les intégrismes montent, la jeunesse qui se veut toujours secrète et rebelle désespère parfois. Sur Facebook, les très jeunes déferlent : besoin de rassemblement, de recul vis-à-vis des parents ? Leurs pulsions de vie et de mort restent identiques.

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  • L’éveil du printemps

    Le 13 octobre 2012 à 09:40 par erwan

    L’éveil du printemps, Wedekind, Jasmina Douieb, Le public, ... quatre éléments qui m’ont sérieusement emballé. J’étais impatient de voir cela sur les planches.

    Mais le résultat est loin de ce que j’escomptais.

    Jeu mécanique des acteurs, élocution parfois laborieuse, une mise en scène qui ne sert pas le texte (dans ce cas, une adaptation contemporaine aurait bien mieux fonctionné), des longueurs, un rythme quasi inexistant.

    Bref, je n’y ai pas cru, ni au sujet, ni à l’histoire et suis terriblement déçu.


    Aspect positif, la scénographie. Une claque visuelle, des idées ingénieuses, une cohérence dans le travail. Et après renseignement, ça ne m’étonne plus. La scéno est signée Aurélie Borremans. Une des meilleurs scénographes de la Région.

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  • L’éveil du printemps

    Le 15 octobre 2012 à 02:47 par Vander

    J’ai été déçu par cet "Eveil du printemps" interprété avec enthousiasme mais de façon inégale par une quinzaine de jeunes comédiens et comédiennes. Malgré quelques trouvailles intéressantes, la mise en scène de Jasmina Douieb me semble trop peu resserrée.
    Ce spectacle qui soulève la question de l’éveil à la sexualité pourrait peut-être encore intéressr des jeunes, des élèves de nos écoles. Et pourquoi pas imaginer un débat à la suite de la représentation ?

    Christian

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Vendredi 21 septembre 2012, par Catherine Sokolowski

Jouir ou mourir

Censurée à sa sortie en 1891, « L’éveil du printemps », est une œuvre majeure de Frank Wedekind dans laquelle le dramaturge allemand remet en cause le puritanisme extrême d’une bourgeoisie austère. Douze acteurs contribuent généreusement à cette plaidoirie pour le libre épanouissement sexuel des adolescents, pendant deux heures d’un spectacle inégal et touffu mis en scène par Jasmina Douieb. Intéressante et rythmée, cette nouvelle version n’arrive cependant pas à toucher le spectateur en profondeur, malgré les drames existentiels qui se déroulent sous ses yeux.

Alexis Julemont s’investit beaucoup dans le rôle de Melchior, jeune effronté découvrant la sensualité. Refusant de nier l’évidence du désir, il découvre l’amour avec son amie Wendla (Sherine Seyad) et accepte de coucher le récit de ses découvertes sexuelles pour son ami Moritz (Vincent Doms). Sa dissertation lui vaudra l’exclusion de l’école et un séjour en maison de redressement.

Puritaine à l’extrême, la maman de Wendla (Béatrix Ferauge) refuse de lui expliquer les mystères de la reproduction, celle-ci ne comprend donc pas que la prétendue anémie dont elle souffre doit être guérie par un avortement. Son décès inopiné pèsera à jamais sur la conscience de Melchior, géniteur de cet enfant qui ne devait pas naître.

Le décor brut, composé d’une grande structure taguée sur deux niveaux, n’a pas d’âge, contrairement au modèle répressif obsolète. Dans ce contexte d’intolérance généralisée, les suicides se multiplient : belle intervention de Moritz au pays des morts, tenant sa tête sous le bras en regrettant son geste fatal.

L’abondance de sujets (désir, mort, violence, sacrifice, avortement…) dilue quelque peu l’objet de cette tragédie. S’il ne fallait peut-être pas deux heures pour convaincre, la dynamique de groupe et le sort de cette jeunesse condamnée tiennent le spectateur en haleine en rappelant les travers d’une époque révolue. Un contexte historique plus formel ou, alternativement, des références contemporaines plus explicites auraient peut-être enrichi les débats.

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