L’ange Bleu de Philippe Beheydt d’après le roman d’Henrich Mann.

Théâtre | Théâtre Royal du Parc

Dates
Du 24 novembre au 23 décembre 2011
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.theatreduparc.be
info@theatreduparc.be
+32 2 505 30 30

Moyenne des spectateurs

star-offstar-offstar-offstar-offstar-off

Nombre de votes: 0

L’ange Bleu de Philippe Beheydt d’après le roman d’Henrich Mann.

de Philippe Beheydt, d’après le roman d’Heinrich Mann. Avec l’aide du Centre des Arts scéniques. Avec : Laura Van Maaren, Alexandre von Sivers, Pascale Vyvère, Patrick Brüll, Elsa Bouchez, Maël Deslandes, Michela Henle. Mise en scène : Michel Kacelelenbogen - Décor et costumes : Lionel Lesire Lumières : Laurent Kaye - Musique : Pascal Charpentier.

Pour la première fois, L’ange bleu est adapté au théâtre. Plongez dans l’atmosphère envoûtante d’un cabaret des années 30. Mêlant la danse, les chansons, les numéros de cirque et le théâtre, ce spectacle festif vous emportera jusqu’au 31 décembre !

Infos et réservations : 02 505 30 30 ou www.theatreduparc.be

Laissez nous un avis !

7 Messages

  • L’ange Bleu de Philippe Beheydt d’après le roman d’Henrich Mann.

    Le 13 décembre 2011 à 12:09 par deashelle

    Plus que celui d’un cabaret glauque des années 1925, le décor est celui d’un cirque. Cela a le mérite de faire vouloir revoir le film, pour son atmosphère, si différente et si troublante. Par contre, la très belle musique égrenée par une délicieuse pianiste (Sophie DEWULF) est un répertoire décalé, tour à tour, charmant, mélancolique, poétique de Pascal Charpentier. C’est le beau côté de cette comédie musicale. On retient son souffle devant les jeux d’équilibriste des deux jeunes artistes de cabaret. Mais celui que l’on préfère est à coup sûr l’ineffable Alexandre von Sivers qui a l’air tout perdu dans ce monde de froufrous factices et vulgaires. Dans les rôles féminins on craque pour la rutilante Madame Loyal (Pascale Vyvere) pleine de bonhommie, de capacité de rebondir et surtout celle de nous faire oublier la morosité ambiante. Devenu clown grotesque pour les beaux yeux de sa belle  - le professeur Dr. Immanuel Rath, transformé en « Unrat » (ordure) par les quolibets irrespectueux de ses élèves incultes -, a de quoi faire frémir. Prêt à toutes les déchéances pour l’amour, il est pathétique dans son dernier solo.
     D’autres sont prêts à tout pour l’argent. « They shoot horses don’t they ? ». Même époque sans pitié. 

    Répondre à ce message
  • L’ange Bleu de Philippe Beheydt d’après le roman d’Henrich Mann.

    Le 21 décembre 2011 à 09:52 par erwan

    Que partager de plus que ce qui n’a pas été dit par d’autres critiques ?

    La scénographie - pourtant bien marquée- sert tout en finesse l’univers de la pièce sans l’écraser.

    La mise en scène fluide et dynamique oscille entre moment tendre, touchant, drôle et poétique.

    Le jeu des comédiens offre des personnages attachants.

    Tout simplement, un agréable moment théatral.

    Répondre à ce message
  • L’ange Bleu de Philippe Beheydt d’après le roman d’Henrich Mann.

    Le 1er janvier 2012 à 05:56 par Asaya

    Un seul mot : magique ! L’Ange bleu était le
    spectacle idéal pour cette fin d’année. On a ri, pleuré et frissonné avec ces
    comédiens aux multiples talents. Chansons, acrobaties et danses ponctuent ce
    grand moment de théâtre. L’Ange Bleu est le nom du cabaret où se produisent
    Lola-Lola et les autres. Par une mise en
    abîme orchestrée par Monsieur et Madame Loyal, nous y sommes nous aussi. Que demander de plus ?

    Répondre à ce message
  • L’ange Bleu de Philippe Beheydt d’après le roman d’Henrich Mann.

    Le 2 janvier 2012 à 06:32 par charlie

    J’ai vu ce spectacle magnifique lors du réveillon du 31 décembre. C’était en effet le spectacle idéal pour les fêtes.La polyvalence de chaque artiste était époustouflante.Je dis BRAVO. Seul petit bémol, les places que j’avais ( loges ) ne permettaient pas de voir un tiers de la scène et ça, c’est très énervant.
    Heureusement, l’équipe du théâtre aura été charmante depuis la réservation jusqu’à la sortie et nous a permis de changer de siège pour la deuxième partie.
    Peut-être les metteurs en scène devraient-ils songer à ce problème lors de la mise en place ?!?

    Répondre à ce message

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
    Se connecter
Votre message

Lundi 5 décembre 2011, par Catherine Sokolowski

Quand le Raat est épris, les souris dansent

Première adaptation théâtrale du célèbre film mettant Marlène Dietrich en vedette, cette version de « L’ange bleu », mise en scène par Michel Kacenelenbogen, s’écarte du drame cinématographique. Oscillant entre comédie musicale, cabaret, cirque, comédie et tragédie, le spectateur se trouvera quelque peu dérouté, d’autant que la ressemblance entre Marlène et Laura Van Maaren, qui l’incarne, est quant à elle, évidente. Léger, distrayant, « L’ange bleu » s’inscrit dans la tradition des spectacles de décembre : music-hall et belles gambettes.

Avec un numéro de voltige réalisé par un artiste de l’Ecole Supérieure des Arts du Cirque en guise d’introduction, quelques acrobates parsèment la soirée d’une note de fraîcheur élégante et poétique qui suscite l’envie d’en voir plus.

Très présent, Patrick Brüll, en maître de cérémonie, est convaincant. Le public, souvent considéré comme celui du cabaret, parfois comme celui du théâtre du Parc est bien accueilli. Toutefois, sa bonne humeur contraste avec le sujet, un drame d’amour cupide doublé d’un risque de faillite imminente.

On découvre ensuite le professeur Raat incarné par Alexandre von Sivers, sérieux et naïf comme il se doit, qui va rapidement s’éprendre de la belle danseuse de cabaret Lola-Lola, y perdre sa fortune et sa réputation, devenu clown grotesque pour attirer le client.

Agrémenté de chansons interprétées par Pascale Vyvere, meneuse de revue impétueuse, de morceaux de piano joués par la talentueuse Sophie Dewulf , tout ce petit monde évolue sur un décor pivotant fort sollicité qui renforce le côté hétéroclite de l’ensemble.

L’équipe est soudée, prête à affronter avec entrain le rire et les larmes et cela fait plaisir à voir. Artistes multidisciplinaires, nous leur tirons notre chapeau. Mais, s’il y a de très beaux moments dans cette comédie musicale, elle aurait gagné à être épurée et à choisir plus radicalement un style. Oublions donc l’Allemagne de 1925, le charme du cabaret enfumé de Marlène Dietrich, et passons une belle soirée divertissante, premier avant-goût du réveillon.

Théâtre Royal du Parc