Dimanche 1er mai 2011, par Edmond Morrel

Ecoutez Jean-Claude Zylberstein au micro d’Edmond Morrel

Au sein de la maison d’édition "Les Belles Lettres", il dirige une collection de ré-éditions : "Le goût de la pensée"

Il suffit de prendre connaissance des titres du programme éditorial du "Goût des idées" pour avoir envie de (re)découvrir des titres ou des auteurs disparus dans les oubliettes éditoriales.

"Le goût des idées" une nouvelle collection d’essais dirigée par Jean-Claude Zylberstein aux Belles-Lettres

Il suffit de prendre connaissance des titres du programme éditorial du "Goût des idées" pour avoir envie de (re)découvrir des titres ou des auteurs disparus dans les oubliettes éditoriales. Parmi les premiers titres figurent "Les Somnambules" d’Arthur Koestler,"Entretiens de Claude Levi Strauss avec Georges Charbonnier", "La nature du pouvoir" de Luciano Canfora. A paraître en septembre 2010 : "Le coup d’état permanent" de François Mitterrand, "Walter Benjamin" de Jean-Michel Palmier. Suivront "Mon Kafka" d’Alexandre Vialatte et "Langage et Silence" de George Steiner.

Nous avons rencontré le directeur de cette collection d’essais qui justifie son projet comme suit (sur le site de l’éditeur) :

"Imagine-t-on une vie sans idées ou sous le joug d’une pensée unique ? Pour ma part, j’ai trouvé ce goût-là dans mes lectures précoces autant que nombreuses. Pour autant, tous ces livres à cette aune ne sont pas également féconds.
Prosélyte sans le savoir, j’ai toujours eu le souci de partager avec le plus grand nombre les bienfaits des meilleurs. D’où m’est venue -comme à mon insu encore- une vocation d’éditeur. A quoi s’est ajouté, m’a-t-on dit, le zèle d’une sorte de juge, voire d’un justicier. Tant il est vrai que, selon moi, trop de livres sans idées ont chassé des rayons et des tables de nos librairies préférées ceux qui en ont le plus.
Cette injustice à réparer, ce sera le fait d’une collection qui a l’ambition de remettre à leur place, la première, des ouvrages et des auteurs les plus nécessaires à la diversité de nos pensées et, par là, au développement de l’esprit critique, ce nécessaire fondement de notre liberté citoyenne."


Edmond Morrel

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