Lundi 17 septembre 2012, par Edmond Morrel

Ecoutez Françoise Lison-Leroy au micro d’Edmond Morrel

"On s’appelle" : le lyrisme limpide

La poésie de Lison-Leroy semble se nourrir d’émotion et de musicalité à chaque ligne disposée sur la page. Le poème s’enrichit à chaque lecture d’une variation inattendue de la rêverie à laquelle il invite.

"On s’appelle" poèmes de Françoise Lison-Leroy, Éd. Rougerie, Mortemart, 2010.

La poésie n’a pas d’âge lorsqu’elle est inspirée. Le recueil de poèmes publié en 2010 aux Editions Rougerie confirme cette hypothèse. La poésie de Lison-Leroy semble se nourrir d’émotion et de musicalité à chaque ligne disposée sur la page. Le poème s’enrichit à chaque lecture d’une variation inattendue de la rêverie à laquelle il invite. Même si l’écriture est de l’ordre de la ligne claire, le lyrisme n’est jamais absent, comme un choeur s’insinuant et nous hypnotisant.

On comprend qu’elle soit éditée chez René Rougerie (disparu en 2010, il avait cédé la direction de sa maison à son fils Olivier) qui aimait à dire : "je publierai donc tout ce que j’aime. Revendiquant même le droit de me tromper. Refusant toutes les étiquettes, ne me laissant enfermer dans aucun système. Capable d’aimer aussi bien une poésie lyrique que celle concise où chaque mot porte son poids".

Saluons à travers ce recueil la mémoire de René Rougerie qui sillonnait la France pour livrer aux libraires les livres qu’il fabriquait en artisan et dont les auteurs avaient nom Boris Vian, Arrabal, Max Jacob, René-Guy Cadou. Décidément Françoise Lison Leroy est en bonne compagnie.


Edmond Morrel

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