Dracula

Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 15 février au 31 mars 2012
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.theatrelepublic.be
contact@theatrelepublic.be
+32 2 724 24 44

Moyenne des spectateurs

star-offstar-offstar-offstar-offstar-off

Nombre de votes: 0

Dracula

d’après le roman de BRAM STOCKER / Adaptation de Sofia Betz et Antoine Bours
Mise en scèn : SOFIA BETZ / avec BAPTISTE BLAMPAIN , BENJAMIN BOUTBOUL, XAVIER DELACOLETTE, SOPHIE JONNIAUX, CAROLINE KEMPENEERS, VIRGILE MAGNIETTE, MIRABELLE SANTKIN, CHLOE STRUVAY et EMILIENNE TEMPELS

Petite Salle 20h30- Création mondiale - relâche les dimanches et lundis
Assistanat mise en scène : Sandrine Bastin Scénographie et costumes : Sarah de Battice Lumière : Maximilien Westerlinck Musique : Daniel Offermann Régisseur : Rémy Brans Stagiaire régie : Gaëtan Bergmans

Laissez nous un avis !

5 Messages

  • Dracula

    Le 9 mars 2012 à 11:30 par alec

    « Lady DraDra » : trois Lady Gaga sortent de leur chrysalide, puis nous assomment de bruitages pendant le reste de la pièce, en écho à l’action qui se déroule sous nos yeux... Le procédé, certes terriblement efficace et plaisant de prime abord, s’avère répétitif et finit par frôler l’épuisement. J’ai fini par prêter davantage attention aux bruitages et aux détails omniprésents qu’à l’intrigue elle-même, dont j’ai perdu le fil...

    Répondre à ce message
  • Dracula

    Le 9 mars 2012 à 12:53 par Yris

    Dracula, le nom et les grandes lignes de la pièce, voilà ce que vous trouverez.

    Un bon jeu d’acteurs mais une mise en scène et un "trop plein" de personnes, faits, gestes, bruitages,....font que tout se confond pour au final ne plus rien suivre et être "saoulé".

    Une pièce que je qualifierai de décevante aux vues du talent indéniable des acteurs...dommage !

    Répondre à ce message
  • Dracula

    Le 10 mars 2012 à 12:35 par lola76

    Et bien pour ma part j’ai trouvé le spectacle ludique, différent, beau et intelligent. L’adaptation du mythe est à mon sens réussie, et les ambiances amenées par las narratrices ne m’ont pas génée au contraire. Elles n’interviennent d’ailleurs presque plus ("sonorement")dès la moitié du spectacle. Il est vrai qu’il y a beaucoup de musiques etc mais le tout pour moi est réussi. Le jeu des acteurs m’a plu. J’ai passé un très bon moment (et je n’étais pas la seule)

    Répondre à ce message
  • Dracula

    Le 12 mars 2012 à 07:36 par Sonia

    Une mise en scène très originale, pleine d’idées et intelligente, beaucoup de "travail" des acteurs, très bons par ailleurs mais un sens d’inachevé et de déception à la fin qui donne l’impression d’avoir louper quelque chose de la pièce.

    Répondre à ce message
  • Dracula

    Le 28 juin 2012 à 01:18 par pit111

    Enormément de trouvailles dans ce spectacle. Les trois actrices jouant de sensualité et ponctuant le spectacle de bruitage jouant beaucoup sur le côté érotique du mythe. Un très bon jeu de lumière qui accentue l’atmosphère glauque et pesante. Des scènes de traques et poursuite qui sont retransmises par des parties de cache-cache entre le décor, les acteurs et la lumière. Tous ces éléments qui font que j’ai plus eu l’impression d’assister à un spectacle de danse qu’à une pièce de théâtre. Et malheureusement on perd du coup pas mal l’histoire et c’est dommage. Car le texte et les scènes passent dès lors un peu au second plan.

    Répondre à ce message

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
    Se connecter
Votre message

Mardi 6 mars 2012, par Joséphine

Nosferatu dans la brume

Transposer Dracula sur la scène ? L’idée semble séduisante. L’univers du Prince de Ténèbres, parcouru de cryptes humides et de manoirs gothiques, parait tout désigné pour être développé dans l’espace confiné du théâtre. A travers leur adaptation du roman de Bram Stoker, Sofia Betz et Antoine Bours souhaitent offrir une version du mythe alliant horreur, burlesque et réflexion. Malheureusement, le résultat final est miné par une batterie de procédés inutiles. Dommage pour ce Dracula, dont les intentions louables sont étouffées par de regrettables trivialités.

Certes, la pièce débute agréablement. Trois femmes peroxydées émergent de leurs chrysalides. Amplifiées au moyen de microphones sur pied, les voix sensuelles envahissent l’espace et posent la promesse d’une ambiance glamour et horrifique. Dès lors, on regrette amèrement que la suite des événements rompe avec la réjouissance des premiers instants. L’irritation provient essentiellement de l’interprétation poussive des comédiens masculins, dont le cabotinage, les cris intempestifs et les scories gestuelles noient complètement le plateau. Seul le personnage de Renfield, incarné par Xavier Delacollette, accède à une certaine consistance. Les tentatives d’humour sont-elles appréciables ? C’est affaire de goût. Il est cependant clair que la surenchère des effets comiques empêche tout investissement sérieux de l’histoire. Le maelström des propositions scéniques finit par dissoudre tout fil narratif. Le spectateur se perd dans l’agitation des personnages, le fouillis des accessoires, l’abondance des bruitages et les musiques surgissant de toute part.

Toutefois, la pièce présente des qualités. D’une façon générale, la distribution féminine tire son épingle du jeu. Le trio des goules (Sophie Jonniaux, Mirabelle Santkin, Emilienne Tempels) dynamise efficacement la mise en scène, même si les interventions auraient gagné à être plus économiques. Mention spéciale à Chloé Struyvay (Lucy) et Caroline Kempeneers (Mina), dont les personnages sont incarnés avec finesse. D’autre part, La scénographie offre quelques trouvailles, notamment l’emploi de panneaux en toile, dont le pivotement rythme habilement certains déplacements des protagonistes.

Le mythe de Dracula ouvre sur un continent riche et complexe, où l’effroi se mêle à notre fascination pour un des personnages fantastiques les plus charismatiques qui soient. Très certainement, la légende du célèbre Comte invite à la réflexion, notamment sur notre fascination pour le « monstre », la politique de la peur ou l’aveugle inquisition. Le danger réside précisément dans le risque de se perdre parmi tant de possibilités. A trop miser sur une approche plurielle, humoristique et dramatique, aucun réel point de vue ne peut se dessiner, laissant le spectateur dans un état de perplexité.

Charles-Henry Boland

Théâtre Le Public