CLOSER de Patrick Marber

Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 25 février au 5 avril 2014
Horaires
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+32 2 724 24 44

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CLOSER de Patrick Marber

GRANDE SALLE.Accueil - Comédie érotico-sentimentale. Mise en scène : Françoise Courvoisier. Avec : Juan Antonio Crespillo, Vincent Bonillo, Sophie Lukasik, Patricia Mollet-Mercier. Quatuor amoureux insoluble : Alice aime Dan qui aime Anna qui aime Larry. Anna, que les parents de Larry adorent, est troublée par Dan mais veut des enfants de Larry. Alice devrait peut-être choisir d’aimer Larry puisque Dan la manipule. Mais même entre adultes consentants, le chassé-croisé amoureux n’est pas simple quand il mêle sexe, séduction, jalousie et mensonges ; un cocktail explosif qui fait ressurgir à la fois la douleur et le plaisir d’aimer.UNE CRÉATION ET PRODUCTION LE POCHE GENÈVE. AVEC LE SOUTIEN DE LA FONDATION LEENAARDS ET POUR LA TOURNEE, DE CORODIS, DE LA LOTTERIE ROMANDE ET DE PRO HELVETIA, FONDATION SUISSE POUR LA CULTURE.
Photo cover © Augustin Rebetez - Photos © Rebecca Bowring

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5 Messages

  • CLOSER de Patrick Marber

    Le 3 mars 2014 à 11:59 par pierreha

    Le Public ne me semble pas faire de bons choix cette saison.

    J’ai vu Closer un peu par hasard sans savoir qu’il s’agissait de la pièce adaptée par Mike Nichols dans le très beau "Entre adultes consentants".

    Quel contraste ! Rien de ce que le film avait de sensuel, dense, vénéneux, humain ne transparaît dans la version qui nous est infligée au Public.

    On s’ennuie ferme tant la mise en scène est plate. Les acteurs n’ont pas l’air de croire à leurs personnages. Tout est froid et sans âme.

    Rien, pas même, les éclairages ne peuvent sauver ce spectacle inutile.

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  • CLOSER de Patrick Marber

    Le 25 mars 2014 à 02:30 par cybemi

    J’ai aimé, il y avait de l’humour même si le sujet n’est pas drôle. Le chassé croisé entre les deux couples, l’égocentrisme, l’autodestruction parfois et les plus forts qui s’en sortent le mieux. Même si ces couples ont une vie particulièrement compliquée, elle reflète bien l’ambiance actuelle où rien n’est acquis, rien n’est simple et ou l’immédiateté et le changement sont la règle. Une pièce originale et d’excellents acteurs.

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  • CLOSER de Patrick Marber

    Le 3 avril 2014 à 09:41 par Pattrick

    mise en scène très sobre, décors bien utilisé. des comédiens qui connaissent leur texte et connaissent leur déplacement.
    une histoire de 4 personnes qui se croisent, vivent ensemble et puis plus.
    sinonla Ramée, bière que je bois avant le spectacle était très bonne.
    que dire d’autre ? ben rien. et je crois que le public présent hier soir, qui a à peine applaudi serait du même avis.
    vraiment dispensable pour le coup.

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  • CLOSER de Patrick Marber

    Le 17 mai 2014 à 02:53 par pit111

    Une fois de plus un spectacle ininteressant au public. Le premier problème est que ce texte est déjà peu crédible mais ensuite peu palpitant. En effet qu’il y ait un chassé-croisé amoureux n’est pas grave c’est même plutôt fréquent, mais forcer les acteurs à se croiser en continu pour se séparer, se tromper pour coucher l’un avec l’autre sans quasi de passion devient vite risible. Au niveau du décors on à affaire à quelque chose de très sobre. Certains tableaux passent très bien comme le fait de faire des projections psychédéliques sur les murs pour représenter une discothèque, mais par contre la même idée pour représenter un musée passe plutôt mal, donnant un effet dérangeant pour le jeu et glacial. Je ne parle même pas du divan qu’on transforme en lit d’hôpital avec l’acteur qui met une espèce de nappe hygiénique dessus, j’ai failli éclater de rire. Au niveau des acteurs là c’est quasi inexistant on a l’impression que les acteurs s’ennuient sur scène. La seule qui sort un peu du lot c’est celle qui jouait le personnage d’Alice et qui réussit à lui donner un peu de vie. Mais par contre celui qui joue le docteur est aussi passionnant qu’un papier peint. Il y a un moment de chat sur internet particulièrement inutile et vulgaire en projection histoire sans doute de permettre aux comédiens de se reposer. Et pour dire à tel point les acteurs ou metteurs-en-scène sont inspirés et conscient : pendant la scène du cocktail au musée, un verre est déposé sur un meuble et ensuite reste là pendant toute la pièce dans tous les tableaux un peu comme un nain de jardin. Le verre au bureau, le verre à l’hôpital, le verre dans l’apartement, au cimetière sans qu’aucun acteur n’ait la présence de le retirer.... Voilà on peut passer à autre chose.

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Lundi 3 mars 2014, par Catherine Sokolowski

Jeux dangereux

Comme l’affirmait Jean de La Fontaine « Tout est mystère dans l’Amour ». Cela se confirme dans la grande salle du théâtre « Le Public », qui propose une adaptation pétillante de « Closer », célèbre chassé-croisé de l’auteur britannique Patrick Marber. Dans cette pièce, habilement mise en scène par Françoise Courvoisier, l’auteur décortique les échanges et indécisions de deux couples (in)volontairement échangistes, orchestrant leurs comportements égoïstes et immatures jusqu’à déclencher l’agacement du spectateur peu enclin à une telle convoitise. La version française de l’adaptation cinématographique de la pièce ne s’intitule-t-elle pas « Entre adultes consentants » ? Avec un séduisant quatuor pour interpréter ces jeux malicieux, aucune raison de se priver, consentez et appréciez !

Dan, qui professe « dans la Sibérie du journalisme » (entendez par là le fait d’alimenter la rubrique nécrologique), accompagne Alice chez le docteur après qu’elle ait été renversée par une voiture. « Désarmante », elle le séduit. Ils s’installent ensemble et Dan rédige la biographie d’Alice. S’ils semblent faits l’un pour l’autre, il n’en demeure pas moins que Dan tombe amoureux d’Anna, jolie blonde sophistiquée, photographe rencontrée au hasard d’un rendez-vous professionnel. Joueur, il organise un rendez-vous entre Anna et un inconnu à qui il fait croire qu’elle est une « nympho d’internet ». Contre toute attente, elle s’en éprend, et le docteur Larry entre en scène !

Alors que penser de ce chassé-croisé ? Rimbaud disait que « L’Amour est à réinventer ». Mais, comme le suggère Larry, « Paradise is shoking baby ». Et ce ne sont pas les nombreux commentaires entendus dans la salle qui le contrediront, approuvant l’idée que ces adultes consentants « passent leur vie à baiser mais n’apprendront jamais à faire l’amour ». Et cette quête d’amour est substantielle, presque infinie de part et d’autre. A moins qu’il ne s’agisse pas réellement d’amour, ou d’amour de soi, ou d’une quête de sens, ou de pulsions sexuelles ou de désir d’appropriation, ou d’un mélange alambiqué de ces sensations ? Dan prétend aimer Alice mais elle se demande où est cet amour : elle ne peut ni le voir, ni le toucher. Larry, prédateur sexuel, ne se remet pas du départ d’Anna qui d’après lui « en bonne catholique, aime la baise coupable ». Et Anna hésite, comment rester avec Larry en pensant à Dan ? « Je t’aime …. moi non plus » à la sauce Marber vous fera passer un délicieux moment, probablement suivi par un débat d’idées : Gainsbourg disait aussi que « La vie ne vaut d’être vécue sans amour ». A voir !

Théâtre Le Public