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Théâtre | Théâtre Le Public

Dates
Du 8 février au 26 mars 2011
Horaires
Tableau des horaires

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http://www.theatrelepublic.be
contact@theatrelepublic.be
+32 2 724 24 44

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Un grand producteur, Bobby Gould, et son associé Charlie Fox vont décider du film qui doit faire d’eux des hommes riches.L’arrivée de Karen, jeune intérimaire convaincue que le cinéma peut changer le monde, va engager un véritable combat entre les deux hommes : le charme et l’évidente pureté de la jeune femme réveillent en Bobby Gould les rêves de jeunesse d’un cinéma militant et humaniste. Charlie Fox, lui, est aveuglé par l’angoisse de l’inaccomplissement. Alors, ambition commerciale ou idéal artistique ? Une question qui pourrait bien affecter leur vie entière ! L’auteur à l’humour ravageur dissèque sans concession l’âme et les comportements de ses personnages : il les place face à descirconstances qui les obligent à lutter pour justifier leurs choix, les renvoyant même à l’idée d’une responsabilité divine... Mais, au final, la lutte est bien plus subtile, bien plus éprouvante et plus belle que celle qui oppose simplement « le bien au mal ». Sous des allures de comédie aux dialogues fulgurants, l’auteur mène une réflexion aiguë sur le conflit qui oppose la raison, autrement dit l’argent, à l’art. Un tableau de la fragilité de l’homme face à ses convictions, qui laisse ses personnages désoeuvrés, aussi misérables que puissants ! C’est intelligent, nerveux et drôle ! Une création et production du Théâtre Le Public et du Théâtre du Lucernaire ( Paris ).

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3 Messages

  • BOX-OFFICE

    Le 9 février 2011 à 02:26 par victoria

    En cette soirée de "Première", je n’étais pas la seule à avoir aimé cette pièce de David Mamet dont j’avais déjà beaucoup aimé Oleana en son temps au Rideau. Autour du verre de l’amitié comme on dit, on n’entendait que compliments et éloges de toutes parts. Excellente pièce de David Mamet, mais il n’y a pas que le texte. Il y a principalement le jeu des 3 acteurs qui est parfait jusque dans les moindres détails. Un excellent travail de la metteure en scène et un casting magnifique. Si vous suivez mon conseil, je crois que vous ne le regretterez pas.

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  • BOX-OFFICE

    Le 11 mars 2011 à 07:41 par papacas

    Malheureusement cette pièce ne m’a pas touché. Je ne sais pas si c’est l’espace (trop petit) ou les décors (vraiment ridicules, comment peut-on croire qu’on se trouve dans un bureau d’un grand producteur quand les meubles sont pris des petits riens ?), la lecture du texte par le metteur en scène, ou le texte lui-même. Finalement on a vu des acteurs qui ont essayé de créer (sans succès) des sensations (parfois leur jeu est assez plat sans mettre en évidence le changement de caractères etc.) Bref on a vu de meilleures productions.

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  • BOX-OFFICE

    Le 15 mars 2011 à 03:41 par deashelle

    C’est le genre de pièce qui, en dépit de la simplicité de son canevas, fait rouler les pensées et la réflexion bien au-delàs du temps du spectacle. Bien sûr, l’entrée en scène de la ravissante comédienne belge de 23 ans, Nina Drecq est captivante. On est soufflé par sa grâce, sa voix d’argent, les courbes de ses gestes et de son verbe gracieux…et les deux personnages masculins sont mis à rude épreuve. Deux acteurs hors pair : Francis Lombrail dont la métamorphose est stupéfiante et Philippe Sivy, emblème du monde sans pitié.
    Au début, la pièce semblait avoir du mal à décoller : un acte entier de dialogues de rupture, chers à l’auteur américain, très destabilisants pour le spectateur. Ce discours, si difficile à traduire en français, avait un tour chaotique et plus que masculin, fort énervant. Le décor jaune vif peu luxueux par ailleurs, aux arêtes coupantes agaçait par son agressivité, mais dès l’entrée en scène de la fascinante porteuse de bonne nouvelle, l’espoir renaît. L’idéalisme retrouve sa place et le théâtre son plaisir. On est scotché à son siège et l’on tend l’oreille au charme rédempteur du chant d’optimisme : simples paroles et manipulation, ou vérité ? Prison ou libération ? A la fin, l’homme est toujours l’homme…

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Vendredi 4 mars 2011, par Catherine Sokolowski

Les gens, l’art et l’argent

Bientôt producteur et co-producteur, Bob et Charles se réjouissent du succès de leur prochain film. Le projet sera définitivement signé le lendemain lors d’une entrevue avec le patron du studio, Richard Ross. Ce serait sans compter l’intervention d’une jeune et belle intérimaire, Karen, chargée de rédiger une note de lecture. Une histoire assez convenue, un scénario sans grosse surprise, un tiraillement entre l’appât du gain et la rédemption.

Décors en jaune et noir : nous sommes à Hollywood. Dans le bureau de Bob, l’atmosphère est à la détente. Il va enfin produire un film commercial de grande envergure qui devrait rapporter un « énorme paquet de tunes ». Ce film représente l’apogée de onze années de travail commun avec son comparse et futur co-producteur, Charles Fox.

En l’absence de la secrétaire, la charmante Karen, dont la robe courte et moulante contraste avec une apparente naïveté, apporte le café. Bob, producteur qui « prend son café comme il fait ses films, avec rien dedans » va alors se laisser manipuler par cette jeune femme décidée. Au lendemain d’une soirée mouvementée, le contenu du film est remis en question. Le choix entre le scénario initial se déroulant dans l’univers carcéral et un récit très sombre, sur les radiations, la peur et la fin du monde, devient cornélien.

La mise en scène classique et la trame prévisible ne nous ont pas entièrement convaincus. La pièce prend seulement son essor dans la dernière partie du spectacle. A l’issue d’une joute verbale intéressante, la situation bascule de manière inattendue. L’analyse psychologique des personnages est cependant assez intéressante. Derrière les hésitations de Bob : « j’ai voulu faire le bien, de quoi j’me mêle ? », on peut déceler les remises en cause existentielles de tout un chacun, Charles est lucide et intelligent, même s’il aime l’argent, il comprend le cheminement de pensées de son ami. Quant à Karen, nous vous laissons le plaisir de la découvrir…

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