Autant en emporte l’argent

Théâtre | Théâtre Royal du Parc

Dates
Du 18 novembre au 18 décembre 2010
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Autant en emporte l’argent

Autant en emporte l’argent Comédie de Ron Hutchinson
Mise en scène : Jean-Claude IDÉE.

Décor et costumes : Serge DAEMS.

Avec :
Patricia HOUYOUX (La secrétaire )
Jean-Claude FRISON (Ben Hecht )
Jean-Marie PÉTINIOT (Selznick)
Michel PONCELET (Fleming)

Commentaire du metteur en scène.David O. Selznick fut, à bien des égards, un homme extraordinaire, l’une des légendes
d’ Hollywood.
La manière dont il a dirigé la production et organisé le tournage d’Autant en emporte le vent, est mémorable.

Après trois ans de préparation et quinze jours de tournage, il a déchiré le scénario et congédié le réalisateur, son ami George Cukor.
Il a maintenu toutes les équipes en stand by, ce qui lui coûtait une fortune chaque jour.
Il a fait venir de New York un nouveau scénariste, Ben Hecht, et engagé un nouveau réalisateur, Victor Fleming, qui achevait Le magicien d’Oz.

Enfermés tous trois dans le bureau de Selznick durant huit jours, ils vont réécrire et inventer l’Autant en emporte le vent que nous connaissons. Le problème est que le scénariste n’avait jamais lu le livre ! Qu’importe, Selznick et Fleming vont lui raconter l’histoire en jouant tous les rôles.
C’est à ces huit jours de délire que la pièce de Ron Hutchinson nous invite. Si loufoques et extravagants qu’ils paraissent, tous les faits sont vrais.
Huit jours plus tard, le tournage du film mythique reprenait.

C’est sans aucun doute une des pièces les plus drôles que j’ai lue depuis longtemps.
C’est aussi un grand hymne d’amour au cinéma et à ce métier méconnu : la production.

L’occasion de trois grands rôles pour des monstres en folie (Jean-Claude Frison, Jean-Marie Pétiniot et Michel Poncelet), assistés par une secrétaire dévouée qui les nourrit uniquement de cacahuètes et de bananes (Patricia Houyoux), avec en arrière-fond les musiques et les images sublimes d’Autant en emporte le vent.

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4 Messages

  • Autant en emporte l’argent

    Le 21 novembre 2010 à 07:05 par deashelle

    C’est qui Reth … ? Ben se rebelle à tout instant contre cette histoire à l’eau de rose, aux vaines poursuites. Moonlight and magnolia is Over ! Quel est l’intérêt de ressasser cette guerre civile américaine d’un autre temps, où un héros ne meurt pas héroïquement, mais de rougeole ! Scarlett est risible. Son âme de journaliste n’a cure du Sud conservateur, il veut faire passer sa vision du monde moderne, dénoncer l’antisémitisme croissant et la menace de la guerre. Chacun des 3 protagonistes veut faire triompher sa vérité. L’écoute étant exclue, comment s’entendre ! Le jeu du corps a la parole. Au fur et à mesure, la sage et jolie robe plissée de Miss Poppenguhl se transforme en robe du Sud et en boucles folles de Scarlett O’hara. Choc des vérités : David O’ devient de plus en plus pressant, les cacahuètes volent, les manipulations, marchés et pressions en tout genre se terminent par une discussion passionnée sur le sens de la nationalité américaine. Gagnant du pari, Ben empochera un chèque pour l’entr’aide des réfugiés juifs. Et vissé de force à sa machine à écrire, Ben Hecht transforme sans s’en douter toute la violence chaotique de la genèse dont il est acteur et témoin, en or massif. L’Oscar sera au rendez-vous.Ben Hecht a des airs de Clark Gable, il est brillant, fin, intelligent, ses réparties claquent avec la rapidité de l’éclair, ses frustrations et son exaspération croissante,résonnent d’une vérité plus que théâtrale. Le combat passionné du trio échevelé, débraillé et à bout de forces, contre le monstre de l’argent, est superbe. Au passage, l’ode à l’amour du cinéma est ardent : « le seul lieu où les morts continuent de marcher ! » La mise en scène est dynamique et forte, le huis clos déborde de tensions, jusqu’à l’apothéose du générique du film.

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  • Autant en emporte l’argent

    Le 22 novembre 2010 à 11:36 par cloquet

    Une excellente soirée au théâtre du Parc, malgré un démarrage un rien chaotique au niveau de l’interprétation (à cause d’un dentier récalcitrant, si, si !...) puis la pièce prend son envol et, en sortant, on a qu’une envie : se passer le DVD de la saga sudonordiste et surtout revoir Scarlett O’Hara. Je le conseillerai à mon entourage (surtout quelques cinéphiles).

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  • Autant en emporte l’argent

    Le 25 novembre 2010 à 01:20 par YvesD

    Il y a dans la pièce une réelle montée en puissance, depuis les
    premières scènes un peu falotes jusqu’au final très fort, très
    engageant.
    Entre les deux, on découvre un événement peu connu : la réécriture en
    une semaine du scénario d’Autant en emporte le vent, par un auteur de
    l’époque qui n’a pas lu le livre, à qui le producteur et le réalisateur
    jouent les différentes scènes. Et en plus, c’est vrai ! Ils se
    nourrissent de bananes et de cacahuètes, s’empoignent, s’épuisent, se
    défient. Pétiniot est de plus en plus attachant de désespoir et de
    passion au fil de la pièce. Frison parfait en exaspéré, Poncelet
    flamboyant, à moitié nu, en réalisateur caractériel.

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  • Autant en emporte l’argent

    Le 30 novembre 2010 à 03:55 par JosiCau

    Un trio de choc et de génie réinvente, en une semaine, ce qui sera l’un des plus grands films de tous les temps. Cet épisode méconnu du tournage d’Autant en emporte le Vent donne naissance à une excellente pièce de Ron Hutchinson, interprétée magistralement par le gratin des comédiens belges. Décors somptueux, mise en scène dynamique, rien n’est laissé au hasard.

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