Alaska

Théâtre | Théâtre Varia

Dates
Du 27 septembre au 13 octobre 2012
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.varia.be
reservation@varia.be
+32 2 640 35 50

Moyenne des spectateurs

star-offstar-offstar-offstar-offstar-off

Nombre de votes: 0

Alaska

Une création de Patrick Masset – T1J. Que se passe t’il lorsque notre mémoire s’arrête un instant, quelques jours, quelques années ? Il se dresse un vide blanc comme un Alaska qui nous oblige à pénétrer dans les eaux troubles et profondes de nos vies intérieures. C’est avec une poésie sans aucune tristesse, que Patrick Masset part explorer ces moments troubles. En mélangeant jeu, chant, portée acrobatique, marionnette et art plastique, il exprime, ainsi, toute la complexité du monde. Un spectacle visuel et sonore d’une beauté à couper le souffle… Avec : Véronique Dumont, Sébastien Jacobs, Sandra Nazé, Laura Trefiletti, Julien Pierrot, Valentin Pythoud. Composotion musicale et création sonore : Jean-Pierre Urbano. Spectacle à 20h30 (le mercredi à 19h30). Relâche les dimanches et lundis. Réservation : 02/640 82 58 ou par mail à : reservation@varia.be / Prix des places : entre 8 et 20 €. Théâtre Varia : 78, rue du Sceptre – 1050 Bruxelles. Pour plus d’informations n’oubliez pas notre site : www.varia.be et notre blog : blog.varia.be

Laissez nous un avis !

13 Messages

  • Alaska

    Le 28 septembre 2012 à 02:31 par papacas

    J’ai beaucoup aimé le spectacle. Un concept très moderne et polyvalent. On mélange la musique, des décors oniriques, le cirque et bien sûr le texte. Simple et sophistiqué à la fois. Comment es-possible. Et oui il est possible. C’est une découverte agréable. L’année commence bien à Varia. On ne souhaite que ça continue.

    Répondre à ce message
  • Alaska

    Le 28 septembre 2012 à 11:18 par loulou

    Spectacle étrange,fascinant,visuel,sonore...
    Il n’est pas nécessaire de vouloir tout comprendre,il faut se laisser porter tout au long des tableaux de cette fable blanche où il est question de mémoire.
    Les textes sont très émouvants et la dernière scène est magnifique.
    Bravo aussi pour les portés acrobatiques.
    Spectacle qui ne laisse pas indifférent même s’il surprend.

    Répondre à ce message
  • Alaska

    Le 7 octobre 2012 à 08:17 par LUspirou

    Un spectacle particulier sur la perte de repères , de mémoire. Une superbe mise en scène . Une belle découverte même si on ne suit pas toujours le fil conducteur . On se laisse porter par ce spectacle onirique . BRAVO !

    Répondre à ce message
  • Alaska

    Le 11 octobre 2012 à 06:38 par wauters

    Belle prestation de mise en scène, de chants lyrique et autres, de contorsionnisme acrobatique, de régie, de changement de costumes, d’éclairage, de son mais, petit bémol pour le texte, un peu trop pauvre. A part deux extraits de " La langue de ma mère" de Tom Lannoye (tiens, je vais le voir ce soir justement) et la chanson de Jonas qui revient un peu trop souvent, on peut se demander où l’auteur veut en venir. A mon avis, il a oublié, et oui, les pertes de mémoire, cela peut arriver à n’importe qui.

    Répondre à ce message
  • Alaska

    Le 12 octobre 2012 à 02:28 par babou39

    Un spectacle total, théâtre, chant, musique, acrobaties... et un fil conducteur, mémoire et mort, auquel tout se raccroche. Très belle soirée, évasion complète...!

    Répondre à ce message
  • Alaska

    Le 12 octobre 2012 à 07:07 par joelleva

    Il m’a fallu environ 10’ pour entré dans le monde irréel de l’auteur, une fois dedans je me suis laissée porté par ce magnifique spectacle émouvant et drôle. J’ai adoré les voix lyriques, les textes, et les acrobaties dansantes. Je suis sortie de là contente de l’avoir vu et avec la chanson de Jonas dans la tête. Jonas dans le ventre d’la baleine se disait je voudrais foutre le camp, mais les flics toujours plein de malice, qui collaient des affiche où on lisait, Jonas dans le .....

    Répondre à ce message
  • Alaska

    Le 12 octobre 2012 à 10:35 par DHorny

    Un spectacle qui ne laisse pas indifférent, c’est vrai, de très belles voix et très belle matrise du corps dans les acrobaties... mais personnellement ce spectacle m’a laissée quelque peu perplexe ... de beaux moments mais d’autres aussi qui ne me parlaient pas du tout....l’impression que les outils tels la voix, le chant, les danses étaient utilisés de manière très anarchique.... l’impression que tout partait dans tous les sens sans avoir un réel lien.... mais toujours intéressant de découvrir d’autres façons d’aborder certains sujet de la vie ! :o) 

    Répondre à ce message
  • Alaska

    Le 12 octobre 2012 à 11:28 par Cv22

    Très belle performance des comédiens ! Jeux de corps et de lumières magnifiques.
    Le sujet m’attirait mais au final, difficile de rentrer dans l’univers 
    de la pièce pour ma part ... trop "contemporain" pour moi....

    Répondre à ce message
  • Alaska

    Le 17 octobre 2012 à 12:28 par Marc

    Un peu déçu par ce spectacle. Alors, certes, le décor est très beau, les chants lyriques étonnants et la performance des acrobates remarquable (surtout quand ils ondulent très gracieusement autour du cube vide), mais le texte demeure assez pauvre, voir même un peu paresseux.
    Ce spectacle finalement assez court (1h15 environ) m’a semblé durer deux heures.
    Une fois de plus, une belle mise en scène ne suffit pas à créer un spectacle réussi...Dommage

    Répondre à ce message
  • Alaska

    Le 19 octobre 2012 à 01:51 par deashelle

    Les modes d’expression confluent : du chant, à la danse, à l’acrobatie dans un cube gigantesque qui joue au rouleau compresseur, aux marionettes grandeur nature, à la chorégraphie de costumes surréalistes et à la pop music. Ainsi, l’auteur esquisse et exorcise sans doute des bribes de souvenirs - sanglants - pour la plupart, des bribes de paradis perdu et des lambeaux d’angoisses. Cela ne se raconte pas, ce sont des installations vivantes qui s’évanouissent les unes dans les autres.A la recherche des cadavres perdus dans les placards, ou d’une ritournelle de grand père qui émerge de la glaciation, comme dans le film Rainman, où Dustin Hoffman interprète Raymond Babbitt.Un travail artistique intéressant - la salle était comble - ce qui indique l’intérêt du public pour des expressions avant-gardistes originales de l’émotion primale. Ce que l’on peut retenir en tous cas, c’est une résultante totalement polysémique, à la façon de la poésie, le tout sans paroles compréhensibles ou presque. Du cirque poétique qui table sur le visuel, le musical et le mouvant. Emouvant si on se laisse prendre, hermétique si on reste de ce côté–ci du miroir. Et la baleine de se tenir les côtes : de blanche, elle est passée au jaune fluo et au strass et paillettes, allez savoir pourquoi ! On n’ a pas compris non plus pourquoi ce spectacle s’est joué à rideau fermé : une sorte de moustiquaire qui filtre la vue sur le spectacle... et gêne la vision. Et ce n’était pourtant pas un filet de pêche !

    Répondre à ce message
  • Alaska

    Le 19 octobre 2012 à 12:34 par annemari

    Beau décor, remarquable performance des acteurs-acrobates MAIS difficulté à entrer dans une pièce où le texte est assez pauvre.
    Le fil conducteur est invisible et on assiste plutôt à une suite de tableaux dont la succession n’est pas évidente.
    J’ai regardé ma montre plusieurs fois et hésité à un moment à sortir.
    Bref, plutôt déçus ...

    Répondre à ce message

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
    Se connecter
Votre message

Lundi 8 octobre 2012, par Catherine Sokolowski

Aux confins du réel

S’il est assez rare qu’un spectacle se revendique abscons, en voici un prototype ! Plongée d’un soir dans l’aquarium de nos mémoires, dignement visité par des cachalots colorés. Seul le début de l’histoire s’avère clair : victime d’un accident de voiture en rentrant d’un spectacle d’art contemporain, Sébastien (Sébastien Jacobs), a perdu la mémoire immédiate. Entre rêve et réalité, les moments suivants s’enchevêtrent dans une logique toute onirique que nous n’oserions interpréter. Musique, chant et acrobaties, Patrick Masset joue avec les disciplines pour construire un poème qui résonne comme le chant d’une baleine.

« Jonas dans la baleine, voudrait bien foutre le camp, mais la police,… », errance sophistiquée autour d’une rengaine, « Alaska » innove. Le metteur en scène conduit le public vers des sensations proches de celles du jeune homme qui n’a plus de repères puisqu’il se retrouve dans l’incapacité d’établir une connexion rationnelle entre les tranches de vie qui sont présentées. Les thèmes abordés sont nombreux, la mère de Sébastien, l’origine du monde, le grand-père, la musique, mais le puzzle reste un puzzle.

Ce monde sans mémoire est implicitement comparé aux territoires de neige et de glace, immenses, vierges et froids. La musique occupe une place de choix dans cet univers, Sandra Nazé, chanteuse lyrique, contribue à lui donner une résonnance mystérieuse. Moments acrobatiques plus légers avec Laura Trefiletti, Julien Pierrot et Valentin Pythoud. Structure cubique pour les circassiens, banc, homme préhistorique, cachalots et costumes blancs, l’esthétique simple et soignée appuie l’étrangeté. Pendant que Sébastien Jacobs joue admirablement avec les mots, Véronique Doumont éclaire la scène de sa présence lumineuse.

Avec sa volonté affichée de complexifier, « Alaska » ne plaira peut-être pas aux cartésiens indéfectibles, d’autant que l’absence d’histoire construite empêche le spectateur de s’approprier le récit. Les autres sortiront enchantés de cette promenade en dehors des usages classiques d’une mémoire qui n’est jamais immortelle.

Théâtre Varia