Adultères

Théâtre | Théâtre Varia

Dates
Du 16 au 27 avril 2013
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Adultères

De Woody Allen. Mise en scène de Marcel Delval. Grand succès de la saison 2011-2012, revoici pour votre plaisir et pour le nôtre, ADULTÈRES, deux pièces en un acte de Woody Allen, véritable cocktail de cruautés qui explose les archétypes du couple bourgeois uni par l’argent, les affaires et la bienséance publique. Sexe, mensonges, aveux et trahisons de maris libidineux ou d’épouses insatisfaites sont au programme de cette comédie humaine à laquelle Woody Allen, le génie des névroses, donne une légèreté décapante. Marcel Delval, le metteur en scène, y ajoute, avec l’aide d’une belle bande d’acteurs et d’actrices aux rôles quelque peu fous furieux, le grain nécessaire : le théâtre qui nous fait rire. Rappelons que tout cela, qui se déroule dans des milieux dits "aisés", n’est bien entendu que pure fiction…

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18 Messages

  • Adultère

    Le 6 octobre 2011 à 04:51 par Naira

    Adultères ? C’est du grand Woody à la sauce belge ! Et c’est tout bonnement indescriptible tant c’est jouissif... Des répliques d’une telle richesse qu’à dire vrai, rien que la lecture du texte doit provoquer moult fou-rires aliénants... Et voilà que le Varia se charge de mettre tout ça en 3D avec une mise en scène du meilleur goût, celui du plat pays ! Que pouvions-nous demander de plus ?

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  • Adultère

    Le 6 octobre 2011 à 04:51 par Naira

    Nous relèverons toutefois deux - minuscules ! - ombres au tableau : une inégalité de jeu et une longueur non annoncée... Explication : Premièrement, Bernard Cogniaux, Marie-Paul Kumps, Valéry Massion et Hélène Theunissen formant un quatuor de virtuoses des planches, ils éclipsent quelque peu la prestation des autres acteurs et notamment celle de la jeune Alicia Frochisse qui semble, dès lors, presque grossière. Deuxièmement, le spectacle dure, en tout et pour tout, pas moins de deux heures et demie et bien qu’on ne s’ennuie jamais, il aurait peut-être été de bon ton de prévenir pour éviter toute mauvaise surprise aux lève-tôt et overbookés de la salle. Enfin, comme vous le ferez remarquer vous-même, c’est bien peu de chose vu le plaisir occasionné !

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  • Adultère

    Le 13 octobre 2011 à 01:02 par stephy

    spectacle pas très original, plein de banalité, la première partie est bien jouée mais après l’entracte, cela se détériore.j’ai aimé modérément.

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  • Adultère

    Le 14 octobre 2011 à 02:19 par Yris

    Agréablement surprise par la magnifique interprétation et mise en scène.
    Chaque personnage sortant du lot, je ne sais dire qui m’a le + plu, tant le jeu de chacun était génial !
    A la fin de la première partie, le public applaudi comme si la pièce était finie...on nous annonce 15minutes d’entractes, on s’interroge sur ce qui pourrait bien se passer ?
    C’est lors de la seconde partie que l’on s’étonne le +, que l’on découvre...l’inattendu !! Ce revirement de situation m’a étonné dans le bon sens du terme.

    Bravo aux acteurs !! Mais également au metteur en scène pour ce magnifique travail qui m’a fait passer deux heures trente de plaisir !

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  • Adultère

    Le 14 octobre 2011 à 11:26 par alec

    Woody Allen : deux comédies de mœurs sur fond psychanalytique. La première, Central Park West, est tout purement jouissive, que ce soit la plume de Woody Allen ou le jeu des acteurs qui est sublime ! J’ai été subjugué par l’interprétation d’Hélène Theunissen (qui prête sa magnifique voix au personnage de Phyllis) et de Marie-Paule Kumps (une Carol dont les petits cris n’ont de cesse de nous faire frémir de plaisir). Après l’entracte, Old Saybrook s’avère plus lente, mais offre également certains petits bijoux, dont de merveilleux clins d’œil au public. Préparez-vous à rentrer tard après deux heures trente de plaisir !

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  • Adultère

    Le 19 octobre 2011 à 01:26 par aure

    C’est la toute première fois que je suis déçue au Varia..Je me serais crue à..La Toison d’Or vu le style des pièces, je ne suis pas adepte du théâtre de Boulevard et donc je ne vais pas voir ce type de spectacle, mais l’interprétation ici des pièces de Woody Allen leur ôte leur teinte initiale et leur finesse, que dis-je leur élégance..
    Donc, comme par courtoisie nous sommes restés jusqu’au bout,il manquait l’excellent " Riverside drive" , Carol était jouée de façon outrée, ne restait que le vaudeville et pas la création initiale, pour citer un critique connu lors de la version française à l’Atelier : "Traduites en français les pièces de Woody Allen perdent l’essentiel de leur saveur."

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  • Adultère

    Le 20 octobre 2011 à 03:22 par Colette

    Voilà un
    Woody Allen que l’on connaît moins, celui du théâtre. Rien d’étonnant pourtant car la frontière
    entre cinéma et théâtre est ténue. Dans « Adultères » on retrouve
    tous les thèmes chers à Woody Allen : la psychanalyse, l’amour, le sexe,
    la mort. Les acteurs se font manifestement plaisir et cela se voit. Le décor
    est simple mais soigné et réaliste. Un vrai plaisir.

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  • Adultère

    Le 20 octobre 2011 à 06:25 par chrisdut

    Je me suis régalé hier soir au théâtre Varia. J’ai beaucoup plus aimé la première partie qui est excellente ("Central Park west"). Marie-Paule Kumps et Hélène Theunissen y sont comme d’habitude superbes. Après l’entracte, la seconde pièce ("Old Saybrook") démarre plus lentement et au final, une seconde partie réussie également. Je ne suis pas un assidu des films de Woody Allen mais cette approche par le théâtre me donne envie d’en découvrir plus. Excellent moment donc que je conseille vivement. Je trouve ce théâtre très agréable que je découvrais pour la première fois. On y est bien assis, la salle est bien large et le bar pour l’entracte est sympa. Que demander de plus ?

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  • Adultère

    Le 22 octobre 2011 à 03:22 par elion

    Sans doute faut-il être un inconditionnel de Woody pour que, version théâtre, cela accroche véritablement. A côté de moi, ca riait beaucoup. Pour ma part, j’ai souri une dizaine de fois ; par les répliques ou le décalage des énergies ; mais je dois quand même confesser que je me suis assez ennuyé et ai passé plus de temps à contempler ma voisine de devant que le plateau. La faute sans doute à la prévisibilité de tout ce qui se déroule, que ce soit l’action, le jeu des acteurs, le stéréotypage mis en avant. Cela manquait à la fois de grotesque et de subtilité (ce qui n’est pas incompatible !)

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  • Adultère

    Le 8 novembre 2011 à 06:17 par papychat

    Les comédiens étaient excellents, la mise en scène fort rythmée, le texte en français a des faiblesses et des rugosités, le sujet a un goût prononcé de fiel. S’amuse-t-on vraiment ? Sauf à apprécier le jeu très au point des comédiens qui eux s’amusent vraiment.

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  • Adultères

    Le 13 février 2013 à 06:33 par Magda

    J’ai pris énormément de plaisir ! Ce beau spectacle est
    un régale qui nous emmène dans le monde de fantaisie de Woody Allen. Bravo !

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  • Adultères

    Le 10 avril 2013 à 01:25 par lalieta

    J’ai aimé oui et non..La cocasserie un peu forcée parfois, même si les acteurs sont motivés et enthousiastes, je ne sais pas si cette mise en scène est nouvelle avec d’autres acteursn alors pourquoi pas le revoir..

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  • Adultères

    Le 18 avril 2013 à 10:09 par marial15

    Je suis partagée. Aimant beaucoup les films de Woody Allen, j’étais curieuse de découvrir cet auteur sous un autre angle. 

    Bon jeu d’acteurs, spécialement les deux rôles féminins. Mais je regrette le jeu parfois trop surjoué. En bref, je n’ai pas été convaincue à 100%.

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  • Adultères

    Le 19 avril 2013 à 03:34 par hello1

    J’ai apprécié ces 2 pièces, cocasses et excessives : l’écriture, le jeu des comédiens (surtout l’excellente Hélène Hélène Theunissen), la conception de la scène avec des spectateurs sur les côtés,..., et l’accueil nous rapprochant de la comédienne (HT) qui nous a déjà placés dans l’ambiance de la pièce. Mais par ailleurs, je n’ai pas raffolé non plus : parfois le sentiment de trop de stéréotypes et donc de manques de finesse.

    Bon divertissement toutefois.

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  • Adultères

    Le 30 avril 2013 à 11:01 par michele

    J’ai préféré la 2ème pièce qui se rapproche le plus à " l’esprit Woody Allen " Très bonne mise en scène et décor . Je trouve aussi que le jeu des comédiens est parfois " forcé " . Dans l’ensemble : spectacle divertissant .

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Mardi 11 octobre 2011, par Jean Campion

Des Trompeurs trompés

Réalisateur prolifique, Woody Allen reconnaît qu’il préfère écrire pour le cinéma que pour la scène. "Au théâtre, il n’y a que le texte. Et il faut qu’il soit très enlevé, si l’on veut éviter qu’il soit ennuyeux." A son actif pourtant, une dizaine de pièces dont "Central Park West" (1995), "Old Saybrook" (2003) et "Riverside Drive"(2003), regroupées sous le titre "Adultères". En montant les deux premières, Marcel Delval souligne l’hypocrisie de maris volages et d’épouses insatisfaites. Ces variations autour de l’arroseur arrosé sont férocement drôles, mais ne nous laissent aucune illusion sur la condition humaine.

Psychanalyste réputée, Phylis habite à Central Park West, quartier chic de New-York. Quand alertée par un s.o.s, Carol, son amie, fait irruption, elle découvre le luxueux appartement sens dessus dessous et la statue de la fertilité... sans pénis. Pressée de questions, Phylis les élude. Bizarrement. Après avoir joué un bon moment au chat et à la souris, elle distille l’implacable vérité : Sam, son mari, l’a quittée, il en aime une autre ! Cet aveu va déclencher une série de rebondissements qui révéleront différentes facettes de Carol, de son époux Howard et de Sam.

Old Saybrook est une charmante petite ville du Connecticut, où habitent Norman et Sheila, un couple qui respire le bonheur. Pour fêter leurs sept ans de mariage, ils ont convié à un barbecue printanier, Jenny, la soeur de Sheila et son mari David. Les braises sont à point... Coup de sonnette. C’est un couple, qui "sans déranger" voudrait visiter la maison. Il y a neuf ans, ils en étaient propriétaires et seraient ravis de faire un pèlerinage sur les lieux de leurs premières amours. Cette intrusion et la découverte du journal intime de Norman vont transformer le repas familial en un cocasse et impitoyable règlement de comptes.

Psychanalyste, avocat, orthodontiste, expert-comptable, chirurgien esthétique, les personnages de ces comédies sont mal dans leur vie aisée. Ils noient leurs problèmes existentiels dans l’alcool et réagissent contre leur disette sentimentale, en collectionnant les aventures. Tout l’art de Woody Allen est de traiter les frustrations de ces névrosés, avec un humour acerbe, plein de dérision. Très vite, le vernis se craquelle et libère mesquineries, coups bas et mensonges. Les répliques fielleuses ou cinglantes fusent. Du pain béni pour des comédiens qui se déchaînent dans des affrontements d’une irrésistible drôlerie.

Par sa mise en scène, Marcel Delval exploite efficacement la mécanique de "Central Park West", pour insuffler à cette comédie débridée, un rythme de plus en plus trépidant. "Old Saybrook" relève davantage de la farce. Comme en témoignent les perruques voyantes, les robes kitch et le jeu fort caricatural. La pièce adopte également un tempo de plus en plus vif, jusqu’à...l’irruption de Max Krolian, l’auteur d’"Old Saybrook". En panne d’inspiration, il entame une discussion avec ses personnages. Cette pirouette à la Pirandello casse l’élan de la farce. A leur entrée dans la salle, des spectateurs sont invités à profiter des confortables fauteuils, qui encerclent le plateau : à l’affût des secrets, ils éprouveront le plaisir du voyeur. Le même plaisir que ressent Hal, en écoutant les "exploits érotiques" de Norman.

"Central Park West" et "Old Saybrook" s’achèvent sur un "happy end". Cependant, nous n’en sommes pas dupes : la fin narquoise de la première et le dialogue amoureux entre Sandy et Hal dans la seconde masquent mal le pessimisme de l’auteur. Si la forme de ces pièces est jubilatoire, leur fond est triste, cruel. "Tout le monde a ses noirs secrets, ses désirs, ses pulsions, ses horribles besoins... et si la vie doit continuer, choisissons d’oublier." conclut Max Krolian. Le spectacle s’ouvre sur des vues de New-York, soutenues par la musique de "Rhapsody in blue". Ce clin d’oeil au film "Manhattan" nous incite à regretter la mélancolie délicate d’un des chefs-d’œuvre de Woody Allen.

Théâtre Varia