Marcel Pagnol ne s’y était pas trompé, le ressort de la pièce est imparable. L’écriture est maîtrisée. Les personnages sont cocasses.
D’où un succès qui ne se dément pas depuis plus d’un siècle. Et pourtant, on se sent un peu mélancolique à la sortie du théâtre.
Bruxelles, capitale de l’Europe a bien changé. La swanze des brusselleirs appartient désormais à un folklore bien désuet.
Du coup, les acteurs peinent à réveiller ce passé qui s’effiloche. Wendy Piette est fraîche et pétillante comme le veut le rôle, mais imite bien péniblement l’accent bruxellois. C’est également le cas de Manuela Servais dans le (...)