La clemenza di Tito

La clemenza di Tito

L’intrigue ? Dix ans auparavant, quatre soldats romains (amis liés par un serment sacré) sont revenus de la guerre en Palestine. Depuis lors, l’un d’eux a succédé à son père comme empereur et les autres ont été élevés à des postes de confiance autour du trône. L’opinion publique pousse le nouvel empereur (Tito) à prendre une femme pour assurer la dynastie. Toutes ses tentatives pour imposer Bérénice, la reine de Palestine, comme épouse ont échoué. Tito s’incline devant la volonté du peuple et renvoie sa "maîtresse juive”. Vitellia, fille de l’empereur déposé Vitellius, est prête à tout pour prendre sa place "légitime" sur le trône. Et Rome devient une poudrière prête à exploser…

Cette dernière composition pour la scène de Mozart a été commandée dans le cadre des célébrations à Prague du couronnement du nouvel empereur Léopold II comme roi de Bohême le 6 septembre 1791. Il fut déjà couronné roi de Hongrie à Bratislava le 15 novembre 1790 ainsi qu’investi comme duc de Brabant à Bruxelles le 30 juin 1791. Ce furent des cérémonies marquantes dans un contexte troublé par des échos révolutionnaires.

Metastasio écrivit le livret comme un "miroir pour les princes". Une parabole historique pour un chef d’état contemporain, non pas pour qu’il puisse voir qui il était, mais pour qu’il puisse voir qui il pourrait devenir. Il fut mis en musique une quarantaine de fois. Une seule version est encore sur scène aujourd’hui.

Celle de Mozart.

Distribution

Pierre Derhet (Tito) ; Karen Vermeiren (Vitellia) ; Pauline Claes (Sesto) ; Julie Vercauteren (Annio) ; Laura Telly Cambier (Servilia) ; Kamil Ben Hsaïn Lachiri (Publio) ; Gabriel Hollander (chef d’orchestre) ; Eric Gobin (metteur en scène) ; l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (orchestre) ; l’Ensemble vocal Le Petit Sablon (chœur) ; Thibaut Lenaerts (chef de chœur)