Je suis un poids plume

Bruxelles | Théâtre | Théâtre des Martyrs

Dates
Du 6 au 18 novembre 2018
Horaires
Tableau des horaires
Théâtre des Martyrs
Place des Martyrs, 22 1000 Bruxelles
Contact
http://www.theatre-martyrs.be
billetterie@theatre-martyrs.be
+32 2 223 32 08

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Je suis un poids plume

Après la rupture, il faut bien régler les affaires, voir ce qu’on va faire des choses communes partagées, de l’appartement et de ses clés, de la vaisselle au mobilier ; régler aussi le sentiment de trahison qui vous assaille quand le futur de l’autre ne vous appartient déjà plus, que vous découvrez qu’un nouveau chapitre s’ouvre sans vous, autant de blessures et de coups reçus qu’il faut soigner pour ne pas rester au fond du gouffre.
Ici, face à l’uppercut de la n de l’amour, la renaissance viendra du corps. Un corps épuisé par l’absence de l’autre, délaissé par les mains de l’autre et qui retrouvera comment se reconstruire dans une salle de boxe.
Apprendre à donner des coups, à les parer, apprendre à se défendre, c’est soumettre son corps à une nouvelle discipline, le sentir se transformer à force d’exercice, de sueur, c’est le prix à payer pour renaître à soi-même.

Dans un « seule en scène » percutant dans tous les sens du terme, et qui a connu un immense succès lors de sa création, Stéphanie Blanchoud, à la fois actrice et autrice, monte sur le ring, face au public, et conjugue, sous la direction de Daphné D’Heur, le punch et la douceur.

Distribution

Stéphanie Blanchoud et la participation de Ben Messaoud Hassen

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2 Messages

  • Je suis un poids plume

    Le 10 mars 2017 à 11:04 par alibaba

    Un seul en scène très bien mené - sensible mais sans sensiblerie ! Un moment doux et dur à la fois, parce qu’on respire avec elle, on est avec elle. Chacun peut se reconnaitre dans cette tranche de vie de quelques mois, ce tournant significatif - on rit, on pleure, on respire (oui, oui, c’est important). Et on fait le plein d’énergie, parce que franchement : elle a la pêche !

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  • Je suis un poids plume

    Le 27 mars 2017 à 15:51 par rebdelire

    Emouvant au possible.
    Seul-en-scène tellement bien joué. Elle m’a mis les larmes aux yeux.
    Le texte est fort et puissant et la mise en scène ne fait qu’accentuer ce côté poignant...

    Bravo ! à voir et à revoir

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Lundi 6 mars 2017, par Catherine Sokolowski

Phénix de l’uppercut

Stéphanie Blanchoud, connue pour son rôle d’inspectrice dans la série “Ennemi public”, propose un récit partiellement autobiographique, en tout cas intime. L’histoire d’une séparation, avec la boxe comme exutoire. Au début timidement, “Même si t’arrives pas, t’essayes”, conseille son entraîneur, mais pendant une heure et demi, quand même. Maintenant, cela fait presque cinq ans qu’elle boxe, et sur scène, elle offre une belle démonstration de son art, avec Ben l’entraîneur, “Ben, le seul en qui j’ai cru au bout de 2 minutes”. Cette juxtaposition entre l’énergie dégagée par le sport et la tristesse d’une histoire terminée dégage quelque chose qui s’apparente à de la poésie. La prestation de Stéphanie est touchante.

Stéphanie sonne et s’écrie : “Y a une nana ! t’as déjà quelqu’un d’autre ?”. Pour certains, les lendemains d’une séparation sont plus agréables que pour d’autres. Il faut pourtant régler la répartition des objets, préférence pour une machine à laver et autres détails matériels. Il faut aussi penser à autre chose, tout le monde a un souhait enfui, une idée originale, un souhait inaccessible. Du désarroi naît le courage, celui d’entrer dans la petite salle de boxe située à l’arrière d’un immeuble. Deux chocs qui s’affrontent pour s’annuler ?

Plus tard, il y a un voyage en Afrique, “sur cette terre, brûlée comme est mon cœur”.
Après la déception, l’espoir : “La route est là, belle et inconnue”. Et côté boxe, le premier sparring, qui ne se passe pas si bien que ça, elle aurait pu rendre les coups, tous les coups qu’elle a reçus, mais elle n’y est pas arrivée. Elle comprend qu’elle n’est pas là pour cela, qu’elle n’a jamais aimé la violence. La boxe, c’est de la danse.

Aujourd’hui, au Théâtre des Martyrs, demain au Théâtre Océan Nord dans “La Musica Deuxième” (interprété par Catherine Salée et Yoann Blan), les stars du petit écran occupent la scène des théâtres, pour le plus grand bonheur de tous. Stéphanie Blanchoud raconte une histoire somme toute assez banale dans un contexte original, celui de la boxe et de la chorégraphie des mouvements physiques. Car il s’agit bien de cela, de danse et de légèreté. Avec Daphné D’heur à la mise en scène, l’actrice témoigne de ses combats : boxe, temps et mots se confondent dans une simplicité qui va droit au cœur.

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