Croisière Coconuts

Ixelles | Théâtre | TTO - Théâtre de la Toison d’Or

Dates
Du 19 décembre 2018 au 19 janvier 2019
Horaires
Tableau des horaires
TTO - Théâtre de la Toison d'Or
Galerie de la Toison d'Or, 396 1050 Ixelles
Contact
http://www.ttotheatre.be
info@ttotheatre.be
+32 2 510 05 10

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Croisière Coconuts

Paillettes, magie, chorégraphies et affaires de famille : le cocktail parfait pour accompagner vos fêtes avec un spectacle taillé sur mesure pour tenir le coup entre les réveillons et pourquoi pas, lors de ceux-ci. Embarquez sur le plus loufoque des bateaux ivres, tout droit sorti du cerveau tanguant de l’insubmersible Laurence Bibot. Ne reculant devant aucun sacrifice, cette dernière s’est même enfermée dans un de ces fameux hôtels flottants pour écrire. Six comédiens y incarnent tour à tour les croisiéristes et les artistes ainsi que le personnel navigant censés leur faire passer un voyage de rêve. Ce n’est pas le Titanic mais à certains égards, c’est pire !

Distribution

De Laurence Bibot Mise en scène Nathalie Uffner Avec Julie Duroisin, Emmanuel Dell’Erba, Aurelio Mergola, June Owens, Marie-Hélène Remacle et Abel Tesch Scénographie Thibaut De Coster et Charly Kleinermann Assistanat Mise en scène Erwan Marjo Création lumières Alain Collet Décor sonore Laurent Beumier Coaching magie Jack Cooper Chorégraphe Kylian Campbell Production Théâtre de la Toison d’Or
Réalisé avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral Belge | Casa Kafka Pictures Movie Tax Shelter empowered by Belfius

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3 Messages

  • Croisière Coconuts

    Le 15 décembre 2017 à 23:42 par mike_bel

    Je m’étonne toujours des succès de masse de la Toison d’or tant les pièces se ressemblent dans leur médiocrité.
    J’ai rarement vu une pièce aussi mal et platement écrite et qui remplit autant les salles.

    Les jeux d’acteurs sont exagérés même Julie Duroisin nous livre un mauvais rôle ici (alors que je trouve c’est une des meilleures actrices de comédie en Belgique).

    La deuxième partie avec la revue est plate, on dirait un spectacle amateur limite improvisé.

    Bref... j’ai ri, parfois, mais plus parce que c’était mauvais que pour les blagues...

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  • Croisière Coconuts

    Le 30 décembre 2017 à 14:31 par Ann Hendricx

    Je ne suis pas du tout d’accord avec l’avis de mike_bel. Nous avons été voir" Croisière Coconuts "hier avec mes deux filles et nous avons passé une excellente soirée ! On peut y reconnaître les pattes de Laurence Bibot pour son humour attachant et celles de Nathalie Ufner pour son sens du spectacle que l’on retrouve dans chacune des représentations du TTO.
    J’ai été bluffée par les comédiens pour leur professionnalisme, leur jeu de rôle et les diverses cordes qu’ils possèdent à leur arc et ce pour tous, sans exception !
    Nous nous sommes dites hier soir qu’ils n’ont vraiment rien à envier aux plus grands qui occupent les grands théâtres parisiens !

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  • Croisière Coconuts

    Le 1er janvier 2018 à 12:57 par Mimi

    Que dire de ’Croisière Coco Nuts’... Pas grand chose. Si ce n’est :’Comment ont-ils osé présenter une farce aussi stupide et vide d’où je suis sortie avec l’impression d’avoir été escroquée de 30€ et de mon temps. Même pas digne d’une fancy-fair !
    Laurence Bibot gagnerait à arrêter définitivement à se prendre pour une ’auteur’ et Nathalie Ufner pour une metteur en scène.
    Vraiment pathétique et lamentable !
    Un petit mot aussi pour les journalistes RTBF et autres qui servent la soupe à leurs copines... C’est ’magnifique’ d’être loyaux à vos amies... Mais ne serait-il pas aussi honnête de respecter le public ? Simplement pour rester crédibles !

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Mardi 5 décembre 2017, par Didier Béclard

Une croisière à la dérive

Le Théâtre de la Toison d’Or présente la première « vraie » pièce écrite par Laurence Bibot pour d’autres comédiens. On a connu l’humoriste (beaucoup) plus inspirée et son écriture plus aboutie.

Le décor reproduit le bastingage d’un bateau comme en atteste la bouée orange, il abrite également les (petites) cabines des passagers avec vue sur la mer. Il se transformera dans la deuxième partie en scène de revue avec son grand escalier.

Ça commence en chanson, tous les comédiens du monde entier sont là pour amuser les croisiéristes sur le bateau bonheur qui compte pas moins de douze ponts, quatre piscines, cinq bars et 3.000 passagers, c’est dire la taille du bâtiment. Parmi ces passagers, Lorraine, comme la quiche, et sa fille Laura, Darla, danseuse et son compagnon et partenaire qui tente de se faire passer pour un Cubain. Il y a aussi, les
membres du personnel, comme Gigo, illusionniste et magicien, ou Kamel, directeur de croisière et animateur de revue qui adore faire des plaisanteries.

Sur scène, six comédiens incarnent une douzaine de personnages dont certains récurrents, comme ceux cités ici. Il y a de bons moments, mais l’ensemble est plutôt bâclé. On trouve ça et là quelques traits acérés typiques de l’écriture de Laurence Bibot mais ils sont noyés dans un magma de gags lourdingues ou prévisibles.
Les caractères des personnages sont à peine esquissés, on aurait souhaité en savoir plus sur cette mère qui ressasse sans cesse ses rancœurs à l’égard de l’homme qui ne l’a jamais épousée et du malaise qui plane sur ses rapports avec sa fille. On aurait aimé savoir pourquoi exactement Darla travaille comme danseuse avec son dealer de mec sur un bateau qui appartient au groupe Dekoning qui lui-même appartient à son père.

On soulignera toutefois la prestation exceptionnelle de Julie Duroisin qui plonge d’un rôle à l’autre, dont celui de Laura, avec énergie et justesse, avec une mention particulière pour celui du capitaine Kate qui pleure la mort de Punjab, un Philippin qui travaillait au desk hospitality service, traduisez : l’accueil des passagers.

Entre arche de Noé et Titanic, le bateau bonheur navigue entre deux eaux. La première partie plante le décor et annonce les personnages et la seconde se résume à la revue – avec tours de magie, chants et danses – du soir présentée aux passagers. La pièce se termine sur quelques imitations et chorégraphies de chanteurs et chanteuses à la mode avant un final à la pakistanaise. Tous ingrédients du spectacle de fin d’année mais qui ne tient pas vraiment ses promesses...

« Croisière Coconuts » de Laurence Bibot mise en scène de Nathalie Uffner jusqu’au 7 janvier au TTO à
Bruxelles, 02/510.0510, www.ttotheatre.com.

TTO - Théâtre de la Toison d’Or