Bruno Coppens est loverbooké

Dinant | Théâtre | Centre Culturel Régional de Dinant

Dates
Mardi 7 mai 2019
Horaires
Tableau des horaires
Centre Culturel Régional de Dinant
r. Grande, 37 5500 Dinant
Contact
http://www.dinant.be/culture
info@ccrd.be
+32 82 21 39 39

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Bruno Coppens est loverbooké

"Bruno Coppens est un enfant de la bulle. Celle qu’on se fabrique pour s’évader en rêves, de digressions en divagations, de chimères en fantasme, de folie en délire. Il a la spontanéité vive de l’enfant, le sourire innocemment charmeur et la poésie innée. Ses jouets sont les mots. Il les lance dans tous les sens, les dérange avec ironie, les allie en complice, les transforme effrontément pour en faire des nœuds de mots qu’il sert et ressert à volonté au public ébaubi. Et ses mots finissent par se jouer de nous, nous laissant sans voix face à tant d’enthousiasme." Le Vif l’Express.
Dans ce nouveau seul en scène, Bruno Coppens décide de léguer son corps… à la séance, pour réenchanter le monde. Chambouleversé par cette planète en phase terre minable, bringuebalayé entre Forrest Trump et Daechetterie, Bruno vient au chevet d’un public à consoler sans modération pour lui donner l’élan viral car, bien sûr, un autre monde est plausible ! S’appuyant sur le meilleur de son expérience scénique et radiophonique, il livre une histoire continue, compacte, pertinente, qui invite à garder la tête hors de l’eau. Sans cynisme, cet incurable ami des mots revient pour faire du bien en inventant d’autres langages qui, mine de rien, permettent d’en inventer bien d’autres encore, à l’infini, plus joyeux, plus amoureux, plus malins. Feux d’artifices assurés.

Mise en scène : Eric De Staercke
Assistanat à la mise en scène : Olivier Lenel
Décor : Vincent Rutten
Accessoires : Pierre Legrand
Costumes : Raphaëlle Debattice
Musique : Eloi Baudimont
Voix off : Eric De Staercke, Marie du Bled et Cécile Delberghe
Lumières : Nicolas Fauchet

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Lundi 27 novembre 2017, par Didier Béclard

Bruno Coppens réenchante notre époque

Seul en scène, le maître des mots invente de nouveaux langages qui permettent enfin de se convaincre
qu’un « autre monde est plausible ».

Bruno Coppens arrive sur le plateau dans un fauteuil rouge en forme de main qui n’est pas sans rappeler le célèbre fauteuil de Gaston Lagaffe.
Une main baladeuse, une main gauche. Bruno Coppens est un gaucher contrarié pour qui « l’échec est une réussite qui s’ignore ».

Coincée « entre Forrest Trump et Daechetterie », l’époque est plutôt morose et de se demander où est le bonheur ? Alors Bruno Coppens remonte le fil du temps pour chercher où est la faille, quel échec nous a conduit, depuis Christophe Colomb et ses caravelles, aujourd’hui à une telle sinistrose.

En très grande forme, le « maître des mots » se démène, gesticule, virevolte,bondit durant une heure 30.T
outes les thématiques sont bonnes pour alimenter ce moulin à paroles : des bonobos qui peuvent faire l’amour jusqu’à septante fois par jour jusqu’à dieu qui est un peu comme un psy, en passant par son régisseur Freddy, les tests Rorsha ou l’affrontement entre des iPhone de générations différentes.

Ça fuse dans tous les sens, ça positivise à tout crin, tournant toute contrariété en opportunité et chaque échec en réussite. La chute est un peu tirée par les cheveux mais aussitôt rattrappée par un bonus, une sorte de rappel dans lequel l’humoriste donne la pleine mesure de son talent à jongler avec les mots, à mélanger les mots et à les pervertir.

« Bruno Coppens est loverbooké » mise en scène d’Eric De Staercke, jusqu’au 31 décembre au Théâtre Le

Public à Bruxxelles, 0800 944 44, www.theatrelepublic.be.

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